2 ans de disparition de Birama Touré : Le sit-in du MPV-Mali prévu aujourd’hui devant la Maison de la presse!

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Birama Touré
Birama Touré

C’est aujourd’hui, mercredi 31 janvier 2018, que se tient le sit-in du Mouvement de Protection de la presse contre les violences (MPV-Mali) devant la Maison de la presse. Ce sit-in entre dans le cadre de sa série d’activités dénommée ‘’ semaine d’alerte de la presse pour Birama, Claude et Ghislaine. Une semaine qui a été lancée, avant-hier lundi, à la faveur d’une conférence de presse.

Cette conférence a été mise à profit par les membres du MPV-MALI d’expliquer les raisons de la création du MPV-MALI et faire un bref rappel historique sur  Birama-Claude et Ghislaine. Un témoignage a été fait par B.S DIARRA, membre du MPV-MALI, qui est l’un des derniers à avoir échangé avec Birama avant sa disparition. La famille était représentée au présidium. Monsieur Touré a remercié les journalistes pour cette belle initiative et les a encouragé car le métier de journaliste n’est pas facile. Il a tenu à exprimer l’accompagne ferme de la famille Touré pour la réussite de cette semaine.

Ensuite des doyens de la presse, Diokari, Talata (Maison de la Presse), BandiougouDanté (URTEL), Hamèye (HAC) se sont exprimés sur la question de la violence faite aux journalistes. Ils ont prodigué des conseils pour la réussite de la mission que le MPV-MALI s’est assignée.

 

La Rédaction

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1 commentaire

  1. On imagine aisément l’identité des assassins de Birama Touré. Souvenez-vous de la tentative d’enlèvement du journaliste ayant révélé à l’opinion, les jambes en l’air du Président de l’Assemblée Nationale avec une de ses secrétaires dans l’enceinte même de l’hémicycle. C’est l’évidence même, que ce sont les gens du pouvoir qui sont derrière la disparition mystérieuse de notre confrère Birama. Le célèbre policier, l’épervier du Mandé, Papa Mamby Keïta en sait beaucoup trop sur cette disparition, c’est pourquoi, s’étant senti menacé un moment par le pouvoir, il a préféré fuir le Mali pour aller se réfugier en France. Cependant, il ne doit pas attendre le départ du pouvoir de ces enfoirés pour parler. Il doit parler maintenant et tout de suite pour empêcher ces criminels de fuir le pays à la chute du régime maudit de IBK. Les Maliens sauront régler le problème en cas de dénonciation ou de divulgation des noms des auteurs de la disparition du journaliste, et Papa Mamby sera protégé par les mêmes populations, et aucun juge ne prendra le risque de l’incarcérer à la suite de révélations. Au lieu de sit-in, c’est devant le palais qu’ils doivent se réunir afin de contraindre le salopard du fils de IBK de leur livrer sa part de vérité sur cette disparition. N’eut été l’ampleur du tapage fait autour de cette affaire, d’autres journalistes auraient certainement disparus encore. Le clan IBK aura beaucoup de choses à dire aux Maliens à leur départ du pouvoir, notamment sur leur subite enrichissement et toutes les violations des lois auxquelles ils se sont livré dans ce pays. Pourquoi les enquêteurs n’ont-ils pas sondé le téléphone de Birama pour connaitre les dernières personnes avec lesquelles il a échangé avant de disparaître? Ou bien la compagnie de téléphonie n’a pas voulu livrer le contenu de ses dernières conversations? Beaucoup de dossiers attendent ces enfoirés au pouvoir, qui croient que le Mali est venu dans le paquetage de mariage de leurs mamans.

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