Insécurité alimentaire au Mali : Prévisions budgétaires estimées à 2 854 098 750 de FCFA

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La salle de conférences de la DFM du ministère de l’Agriculture a servi de cadre à la tenue des travaux de la 5ème session ordinaire du Projet de la résilience à la sécurité alimentaire au Mali (PRIA-MALI). Il ressort que les prévisions budgétaires de 2018 sont estimées à 2 854 098 750 Francs CFA.C’était le 25 janvier dernier.

Signalons de prime abord que la cérémonie d’ouverture était présidée par le représentant du ministre de l’Agriculture Seydou Traoré en présence du coordinateur du projet Dr. Mody Kanouté, des représentants des partenaires et les membres du comité de pilotage de PRIA-MALI.

A l’entame de ses propos, le représentant du ministre a indiqué que cette session ordinaire constitue la deuxième de l’année 2017 sans oublier de rappeler que la première s’est tenue 13 juillet 2017. Il a également précisé qu’ « elle se tient après l’exécution du programme technique et financier assorti de son budget 2017, adopté le 2 décembre 2016 par les membres du comité de pilotage », a-t-il affirmé.

Au cours de ladite session, les participants se sont penchés sur plusieurs ponts. D’abord, ils ont procédé au suivi rapproché du projet. Ensuite, les participants ont jeté un regard sur l’état d’exécution des activités prévues pendant l’année 2017.Enfin, ils ont fait une revue rétroactive de l’état d’avancement du projet, de son démarrage à ce jour.

Nonobstant certaines difficultés, l’année 2017 a connu des avancées significatives dans la mise en œuvre effective des activités à tous les niveaux. « Au regard des réalisations faites, nous nous réjouissons de la validation des sites des infrastructures et l’évaluation des dossiers d’appel d’offres pour la construction de 40 magasins pour le stockage de l’aliment bétail. Le dossier d’appel d’offres ayant été lancé le 17 janvier 2018 », a rappelé  le représentant du Ministre.

A celles-ci, s’ajoutent le démarrage effectif des études techniques pour l’aménagement hydro agricole de 30 bas-fonds/PIV pour la riziculture, de 26 petits maraîchers, le surcreusement de 37 mares pour la facilitation de l’abreuvement des animaux, qui sont les déclencheurs de la croissance économique et le renforcement de la résilience des populations vulnérables des régions du nord du Mali, face aux effets néfastes du changement climatique.

L’empoissonnement de 27 plans d’eau de surface d’une superficie d’environ 80 hectares, l’embrèvement de 40 000 hectares pour recevoir les semences sélectionnées céréalières maraîchères et fourragères, la vaccination et le traitement de 500 000 têtes d’animaux dans les zones d’interventions du projet, sont entre autres les réalisations.

« …avec un taux d’exécution technique de plus en plus de 80% et financière de 68%, nous estimons que le bilan annuel des activités de 2017 du projet, dans son ensemble, est jugé globalement satisfaisant, malgré de sérieuses inquiétudes sur la situation sécuritaire qui prévaut dans la quasi-totalité de la zone d’intervention du projet », a dit le représentant du ministre.

En effet, 2018 sera la quatrième année de mise en œuvre du projet. Selon le président de séance, elle se caractérisera par le démarrage effectif des travaux relatifs à la réalisation d’infrastructures de retenue d’eau, d’aménagement de périmètres rizicole et maraîcher, des constructions de magasins de stockage d’aliment bétail, de surcreusement de mares, etc.

Pour la même année, les prévisions budgétaires  du projet, estimées à 2 854 098 750 FCFA, connaissant une hausse de 1 522 302 855 FCFA soit 114% par rapport au budget de l’année 2017 exécuté.

Cette hausse se justifie par la fréquence élevée des activités des composantes B et C qui sera marquée par la réalisation des infrastructures.

B.COULIBALY

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