Banque Malienne De Solidarité (BMS-SA) : Les secrets de la réussite de Lanfia Koïta ! Les plus belles pages de l’histoire de la BMS-SA

0

Dans le but de consolider la bonne gouvernance au sein de la BMS-SA, au regard de sa position d’établissement bancaire d’importance systémique national attribuée par la Commission bancaire de l’Umoa, la 72e session du conseil d’administration de la BMS-SA tenue le 30 novembre 2021, a procédé à la nomination de Lanfia Koïta comme nouveau directeur général. Un choix qui s’est avéré aujourd’hui judicieux d’autant plus qu’en homme d’expérience et de compétences, il a en un an d’exercice, tiré vers le haut les chiffres et les produits de la banque ainsi que les partenariats. Et cela grâce aux changements opérés, à la politique de gestion adoptée et au suivi et à la mise en œuvre des décisions arrêtées par le conseil d’administration. Résultat : la BMS-SA conserve sa 1ère place en termes de participation au financement de l’économie malienne.

Certes au moment où il en prenait les rênes, les comptes de la banque n’étaient ni au rouge, ni alarmants, mais, en moins de temps qu’il n’en faut, le directeur général de BMS-SA, Lanfia Koïta en a apporté une plus-value appréciable grâce à plusieurs facteurs.

L’un des premiers atouts était le riche parcours académique et professionnel du natif de Bamako, avec près de 25 ans d’expérience professionnelle dans le secteur bancaire malien.

En effet, Lanfia Koïta, 50 ans, est haut cadre de banque de classe exceptionnelle depuis 2014, dernier échelon (D) dans la grille d’évaluation et de salaires du personnel de la BMS-SA et était conseiller spécial du directeur général au moment de sa nomination. Il est également doctorant en sciences économiques (spécialité économie bancaire et financière) à l’Université de Toulon-Var en France et entame sa 3e année doctorale 2021-2022.

Il dispose d’une solide formation en sciences économiques, en sciences de gestion des entreprises et en banque-finances. Son cursus de formation supérieur confirme bien cela. Il est détenteur d’une maîtrise en sciences économiques (option gestion des entreprises) de l’ENA de Bamako, d’un diplôme d’études supérieures spécialisées en banque et finances (DESS) de l’Institut technique de banque (ITB) à Paris-Défense, d’un master 2 en gestion des entreprises et des administrations (GEA) de l’Institut de gestion et des langues appliquées aux métiers (Iglam) de Bamako-Mali.

Ses solides expériences en milieu bancaire ont bien débuté à la Banque malienne de crédit et de dépôts (BMCD), où il fut successivement cadre des opérations de caisse à l’agence principale entre 1997 et 1998, comptable à la direction des opérations financières (DOF) chargé de l’élaboration des états Banque centrale et du suivi des comptes internes entre 1998 et 2000 puis cadre exploitant “fondé de pouvoirs”, en charge de la gestion de la clientèle commerciale avec rang et prérogatives de chef de division à la direction de l’exploitation et des agences de 2000 à 2001.

A la suite de la fusion de la BDM avec la BMCD, il sera affecté à la direction de l’exploitation de la Banque de développement du Mali (BDM-SA) entre 2001 et 2006 comme cadre exploitant sénior, chargé de la gestion du portefeuille grandes entreprises, gros commerçants et clientèle Institutionnelle du siège de ladite banque.

Par la suite, il devient directeur de l’Agence principale II de la BDM-SA (ex-siège BMCD) entre 2006 et 2007.

En 2007, à la faveur de la mise en œuvre d’un plan de réorganisation interne de la BMS-SA, les expériences bancaires de Lanfia Koïta vont être sollicitées par la Banque malienne de solidarité (BMS-SA) qu’il intègre en qualité de directeur commercial et de la clientèle (ou directeur de l’exploitation et des agences dans la plupart des banques) en 2007.

Un parcours hors  du commun

Il sera promu en avril 2011 au poste de directeur général adjoint de la BMS-SA qu’il va cumuler avec le poste de directeur commercial et de la clientèle jusqu’à la nomination d’un nouveau directeur commercial et de la clientèle en janvier 2014.

C’est durant cette période-là (2007-2014) que la BMS-SA, en faisant ce saut qualitatif, va enregistrer les plus belles pages de son histoire tant en terme de croissance des indicateurs fondamentaux du métier qu’en terme d’amélioration de la qualité de services à la clientèle, faisant ainsi de la BMS-SA à fin 2014, la 5e plus grande banque du Mali sur 17 banques et établissements financiers alors qu’elle occupait la 14e place des banques du Mali en 2006.

Lanfia Koïta est promu directeur général de la Banque de l’habitat du Mali (BHM-SA) en juillet 2015.

En terme d’exploitation bancaire, sous sa conduite en qualité de directeur général, la BHM-SA a réalisé un bénéfice net record de 2,3 milliards de F CFA au 31 décembre 2015, niveau de résultat jamais atteint dans l’histoire de cette banque. Lanfia sera par la suite, après la fusion des deux entités, nommé conseiller du directeur général de la BMS-SA de 2016 à 2018 et de 2019 à sa nomination en novembre 2021, conseiller spécial du directeur général de la BMS-SA.

Fait important qui mérite d’être noté : durant toute sa carrière professionnelle au sein des 5 banques de parcours (BMCD-SA, BDM-SA, BMS-SA, BHM-SA et nouvelle formule BMS), Lanfia Koïta a toujours obtenu les meilleures appréciations de notation individuelle annuelle de la part de ses différentes hiérarchies, et aucune lettre de rappel, de demande d’explication encore moins de sanction administrative ne lui a été adressée par sa hiérarchie.

S’installant dans le fauteuil de directeur général avec ce background, Lanfia Koïta se met immédiatement au travail. Il procède à des mouvements internes des cadres aussi bien au niveau de la direction générale qu’au sein des agences. Il met “l’homme qu’il faut à la place qu’il faut”, mais non sans grincements de dents inhérents à tout changement. Il instaure une politique de gestion adaptée aux réalités du terrain et du moment et applique les décisions du conseil d’administration.

Justement, la 81e session du conseil d’administration de la banque présidée son président Yéhia Ag Mohamed Ali et tenue le mardi 27 septembre 2022 à son siège est venue mettre en lumière les bons résultats récoltés, notamment sur le plan financier. En effet, malgré un contexte socio-économique rendu plus difficile par les dures sanctions de la Cédéao sur le Mali, les principaux indicateurs de la Banque ont enregistré une évolution favorable.

Le total du bilan : Le premier semestre 2022 a été marqué par une hausse du total-bilan (91 milliards de F CFA) permettant à la BMS-SA de renforcer sa première place des banques de la place du Mali. En effet, de 1080 milliards de F CFA au 30 juin 2021 avec une part de marché de 18,46 %, le total du bilan est passé à 1171 milliards de F CFA au 30 juin 2022, soit une augmentation de 8,4 % avec une part de marché de 18,28 %.

Les emplois globaux se chiffrent à 804 milliards de F CFA au 30 juin 2022 contre 712 milliards de F CFA au 30 juin 2021, soit une progression de 12,94 % avec une part de marché de 23,26 % contre 24,08 % en juin 2021. La BMS-SA conserve sa première place en termes de participation au financement de l’économie nationale.

Des bonds prodigieux

Les ressources globales se chiffrent à 769 milliards de F CFA au 30 juin 2022 contre 787 milliards de F CFA au 30 juin 2021 avec une part de marché de 17,37 % contre 19,64 % en juin 2021. Les produits globaux d’exploitation se sont établis à 45,4 milliards au 30 juin 2002 contre 41,2 milliards en 2021 d’où une augmentation de 4,1 milliards, soit 10 % de hausse. Le résultat net qui en découle, malgré le contexte socio-économique très difficile est bénéficiaire de 11,6 milliards de F CFA.

Aussi, il faut noter qu’en juin 2022, en respect des règles prudentielles en vigueur, la Banque a passé 9 milliards de F CFA de provision pour dépréciation de créances contre 5 milliards de F CFA à la même période en 2021, soit une augmentation de 80 %.

Aussi, courant le premier semestre 2022, la banque a continué de consolider son partenariat avec les SFD qui sont des partenaires dans le cadre du développement à la base ; le Fare pour la garantie des PME dépourvues de sûretés réelles ; l’Apej, l’ANPE et le Fare dans le but de financer les projets des jeunes diplômés ; le FGSP pour la garantie des porteurs de projets auprès des banques ; le FGHM pour la garantie des prêts hypothécaires des demandeurs de prêt à l’habitat ; l’IRC, le Pam et Jigisemejiri pour des programmes humanitaires de soutien financier aux populations vulnérables.

Pour le deuxième semestre 2022, la BMS s’inscrit en faveur de la mobilisation des ressources adaptées à ses besoins de financement ; du développement du portefeuille minier en raison de son impact positif sur le PNB des banques du Mali ; et de la poursuite de l’assainissement du portefeuille à risques et du renforcement des recouvrements de créances de la banque sur la clientèle.

Ensuite, la 82e session du conseil d’administration, tenue le mardi 20 décembre 2022 à son siège sous la présidence de son président Yéhia Ag Mohamed Ali, a conforté les espoirs avec de belles prévisions pour 2023.

Ainsi les prévisions de ressources en 2023 se chiffrent à 1223 milliards de F CFA (dont ressources clientèle 881 510 millions de F CFA, ressources Bcéao et autres établissements de crédit 341 513 millions de F CFA) contre une réalisation estimée de 1182 milliards de F CFA au 31 décembre 2022, soit une hausse de 3,45 %.

Les prévisions d’emplois en 2023 portent sur 1497 milliards de F CFA (dont 954 031 millions de F CFA de crédit direct et indirect à la clientèle et 351 267 millions de F CFA en opérations de trésorerie) contre une réalisation estimée de 1406 milliards de F CFA au 31 décembre 2022, soit une hausse de 6,48 %.

Aussi, le président du conseil d’administration a précisé qu’en termes de financement en 2023, une attention particulière sera accordée aux petites et moyennes entreprises, aux institutions de micro finance et aux particuliers.

Quant aux résultats, sur la base des projections, la prévision du Produit net bancaire (PNB) pour l’exercice 2023 sera de 72 604 millions de F CFA contre une estimation de F CFA 65 999 millions au 31 décembre 2022, soit une hausse de 10,01 %.

Le résultat net, malgré le contexte économique difficile, est estimé à 2,876 milliards de F CFA au 31 décembre 2022 et devrait atteindre 15,708 milliards de F CFA en 2023.

Aussi, l’année 2023 sera marquée par la poursuite des principaux objectifs que sont, entre autres : l’ouverture de deux (2) nouvelles succursales au Sénégal et au Togo ; le démarrage du projet de la plateforme monétique et digitale ; la création de nouvelles agences au Mali et en Côte d’Ivoire ; la poursuite du programme de conduite de changement de la Banque à travers le projet “Elan 2023” ;  la poursuite de la dynamique d’optimisation des besoins en fonds propres ; la création d’un guichet de finance islamique destiné à la collecte des fonds de la catégorie de clientèle intéressée par ce guichet ; la consolidation de l’ancrage de la BMS-SA dans le financement des PME/PMI et des institutions de microfinance ; le renforcement du soutien de la Banque aux secteurs d’activité dominants de l’économie nationale, à savoir : la filière coton, les intrants agricoles, le commerce général, l’énergie, les hydrocarbures, les mines et les BTP ; le financement de l’immobilier notamment l’habitat économique et de standing ; et la conquête de nouveaux clients par la diversification de l’offre de produits de la Banque : il s’agit notamment d’offrir de nouveaux produits d’épargne, de transfert d’argent et d’étoffer la gamme des produits monétiques de la Banque.

Le jackpot !

Entre ces deux sessions du conseil d’administration, Lanfia Koïta avait réussi un grand coup financier. Il s’agit d’une signature d’une convention de prêt d’un montant de 15 milliards de F CFA entre la Banque d’investissement et de développement de la Cédéao (BIDC) et la Banque malienne de solidarité (BMS). C’était le mercredi 30 novembre 2022.

Cette levée de fonds par la BMS-SA à travers la signature intervenue entre le Dr. George Agyekum Donkor, président de la BIDC, et Lanfia Koïta, directeur général de la BMS, a été finalisée à Bamako.

Signée sur une durée de 7 ans, cette nouvelle convention de prêt vient renforcer le partenariat financier qui lie ces deux institutions depuis environ 15 ans.

La nouvelle ligne de crédit permettra d’une manière générale à la BMS de développer le secteur industriel et d’autres secteurs productifs à travers la mise à disposition de ressources en vue de leur rétrocession aux promoteurs de PME/PMI, microentreprises et structures de microfinance. Ce concours permettra d’une manière spécifique à la BMS de disposer de ressources longues en vue de mieux assumer son mandat avec les PME/PMI et de répondre aux besoins des microentreprises et des structures de microfinance assurant le développement à la base.

Au vu de tous ces acquis en si peu de temps, il convenait d’encourager Lanfia Koïta dans son œuvre utile pour le pays. Ce qui fut fait par les plus hautes autorités à travers une distinction honorifique spéciale.

A présent, le directeur général de la BMS-SA doit persévérer encore plus pour maintenir la banque au sommet au chapitre des performances.

                 El Hadj A.B. HAIDARA    

XXXX

Le Directeur général de LA BMS-SA, Lanfia Koïta sur les chantiers prioritaires de transformation de la BMS “élan 2023” :

“Notre ambition, l’ouverture de succursales au Sénégal et au Togo, l’implantation en Espagne”

“C’est par la solidarité que nous réussirons  la transformation engagée et que nous construirons ensemble la BMS de demain”

Lanfia Koita

La Banque malienne de solidarité (BMS-SA) a organisé le jeudi 19 janvier 2023 à l’hôtel Radisson Collection une journée d’échange et de sensibilisation sur les chantiers prioritaires de transformation de la BMS-SA “Elan 2023”. Une belle occasion pour le directeur général de la banque, Lanfia Koïta, de faire le point sur l’exercice 2022 et de se projeter sur 2023. Il s’agit, selon lui, de poursuivre la modernisation de la banque par l’accélération de la digitalisation de l’offre et la pénétration de nouveaux marchés avec l’ouverture envisagée de succursales au Sénégal et au Togo et surtout l’implantation en Espagne. Le discours intégral du directeur général Lanfia Koïta.

A l’entame de mes propos, permettez-moi tout d’abord de vous présenter mes meilleurs vœux de bonne et heureuse année 2023. Qu’elle soit l’année de tous les succès dans vos vies professionnelles et familiales.

Je vais profiter de cette solennité d’usage au sein de notre banque, pour vous dresser, notamment à travers les présentations qui vont suivre, la situation de la banque, la stratégie que nous souhaitons déployer dans les prochaines années pour atteindre nos objectifs.

Il y a un peu plus d’un an, le conseil d’administration et les plus hautes autorités du pays m’ont confié les rênes de notre banque, à l’époque, fortement affectée par de nombreuses crises endogènes et exogènes, conjoncturelles et structurelles.

En effet, la banque était, secouée dans les toutes premières semaines qui ont suivi ma prise de fonction, cette crise s’est amplifiée avec (i) les décisions de justice défavorables rendues par la CCJA dans le dossier qui nous opposait à la SICG, (ii) l’embargo économique et financier imposé par la Cédéao et l’Uémoa à notre pays en janvier 2022 ainsi que (iii) le déclenchement de la guerre en Ukraine a aggravé la situation et mis à rude épreuve notre résilience.

En outre, la politique volontariste de distribution de crédit a abouti à une dégradation du portefeuille contribuant ainsi à une forte dégradation du profil de risque de la banque et à la fragilisation des fondamentaux de celle-ci.

Face à ces nombreux périls, nous avons immédiatement pris les mesures d’urgence qui s’imposaient pour stabiliser la banque et fixer un cap.

C’est pourquoi, j’ai immédiatement soumis au conseil d’administration une feuille de route d’urgence sur 12 mois dont l’objectif est de concourir rapidement à rétablir les équilibres de la banque en termes de solvabilité et de liquidité tout en préservant sa position concurrentielle et son efficacité opérationnelle.

La première action déterminante pour le rétablissement du ratio de solvabilité, a consisté à procéder à une importante opération d’augmentation de capital, qui a largement dépassé les attentes avec un renforcement des fonds propres de 45 milliards de F CFA (pour un objectif initial de 30 milliards de F CFA). Le succès de l’opération confirme, si besoin est, l’engouement des actionnaires, au premier rang desquels l’Etat, à préserver la banque et à lui donner les moyens de ses ambitions.

Nous avons aussi procédé à la réalisation de plusieurs audits qui couvrent des thématiques importantes comme l’organisation de la banque, la qualité du portefeuille, la sécurité des systèmes d’information ainsi que la monétique et la digitalisation. Les recommandations qui en sont issues font l’objet d’un suivi régulier de la direction générale.

Les conclusions de ces audits ont servi de support à la conception d’un plan de transformation ‘Elan 2023′ qui visait la prise en charge des dysfonctionnements et des nombreuses fragilités commerciales, de maîtrise des coûts et des risques que nous engageons afin d’améliorer nos performances financières et notre profil de risque. Ils sont construits autour des leviers structurants suivants :

– La mise en œuvre de nouveaux parcours clients,

– L’évolution du modèle opérationnel,

– L’adaptation des systèmes d’information,

– Une meilleure utilisation des données au service des clients,

– Le développement de nouvelles façons de travailler,

– Le contrôle de notre profil de risque.

A date et en dépit du contexte de persistance de la crise multiforme, les vingt-sept chantiers prévus dans la feuille de route de la transformation qui couvrent l’ensemble des métiers et des fonctions ont été ouverts.

Pour soutenir cette transformation, nous avons recruté le Cabinet Archipel, cabinet de référence dans le domaine, qui nous accompagnera pendant les neuf prochains mois sur les chantiers prioritaires identifiés. Il sera appuyé par une équipe interne de collaborateurs sous la supervision de M. Houna, ancien cadre de la banque dont l’expérience nous profitera en cette période charnière.

Mes adjoints appuyés par les responsables de pôle s’impliqueront dans la démarche en apportant au projet tous les moyens logistiques et humains nécessaires. Ils favoriseront un dialogue constructif et régulier avec vous et vos collaborateurs afin que nous gagnions en efficacité, en transparence et en confiance.

Parallèlement, sur le plan stratégique, nous avons présenté un nouveau plan comprenant de grands projets structurants avec des ambitions fortes dans tous nos métiers et le souci constant de la rigueur dans l’exécution.

Il devrait à terme nous permettre de consolider notre position de première banque de la place et de conduire vers une croissance durable et rentable avec l’ambition de tirer parti des besoins croissants de notre clientèle tout en maintenant sous contrôle notre profil de risque.

Nous poursuivrons notamment la modernisation de la banque par l’accélération de la digitalisation de notre offre ainsi que la pénétration de nouveaux marchés avec l’ouverture envisagée de succursales au Sénégal et au Togo, l’implantation en Espagne.

Dans un environnement qui s’annonce plus volatil et incertain en particulier du fait des tensions géopolitiques, nous sommes déterminés à poursuivre notre dynamique de conquête et à atteindre de façon récurrente un bon niveau de rentabilité, en conjuguant performance commerciale et maîtrise des charges et des risques.

J’ai l’ambition que tous les métiers et toutes les implantations géographiques de notre banque au Mali et hors du Mali prennent la mesure des profondes évolutions en cours dans l’industrie bancaire, des comportements et des exigences des clients à l’ère de l’utilisation massive des technologies numériques.

Je sais que ce n’est pas facile d’impulser un tel élan dans notre banque confrontée dispersée dans une cinquantaine d’agences, servant plus d’un demi-million de clients dans la sous-région et hors d’Afrique, forte de processus et de hiérarchies bien établis, dans un contexte économique mondial difficile et troublé et dans un contexte réglementaire rigoureux et en profonde mutation.

Pour réussir ce challenge, nous devons nous appuyer, en premier lieu, sur le capital humain, identifier et accompagner les compétences dont la banque a besoin aujourd’hui et demain. Pour ce faire, nous sommes engagés à former intensivement les collaborateurs pour qu’ils acquièrent de nouvelles compétences. Il nous faut aussi fidéliser et attirer des collaborateurs performants et engagés.

Comme nous l’envisageons pour nos clients, nous allons déployer une véritable gestion des emplois et des compétences de nos salariés et nous appuyer sur des données enrichies pour répondre aux attentes et aux besoins de chacun de nos collaborateurs.

Il va donc y avoir une profonde transformation du contenu de nos emplois et de nos métiers, d’où l’importance de pouvoir anticiper en prévoyant d’importants plans de formation/développement de nos salariés actuels et les recrutements qui seront nécessaires en complément.

Un catalogue des compétences commun à l’ensemble de la banque sera établi pour permettre au management de cibler des profils ou de monter une équipe aux compétences complémentaires et diversifiées.

Nous mettrons en place des outils modernes et adaptés pour faciliter le dialogue la direction du capital humain, la direction générale et les collaborateurs, pour enrichir nos données de manière pertinente notamment en ce qui concerne les compétences de nos collaborateurs et définir pour chacun d’eux des plans de carrière lisibles vers lesquels ils seront orientés.

Pour concrétiser cette dynamique et réussir le pari, je compte sur la mobilisation collective de l’ensemble de nos équipes au service de la clientèle, des actionnaires et de l’ensemble des parties prenantes.

Le challenge est certes élevé, mais je reste persuadé qu’ensemble nous pouvons le réussir, parce que j’ai confiance en vous, j’ai confiance en vos équipes.

Nous avons traversé ensemble les nombreuses tempêtes qui ont secoué l’économie malienne et son secteur bancaire. Nous survivrons à celles qui sont devant nous, grâce à votre travail, grâce aux valeurs de notre banque. De toutes celles-ci, je rappellerai celle qui me tient le plus à cœur, parce que c’est autour de lui que s’est construit le nom et le l’image de notre banque : la solidarité.  C’est par elle que nous avons pu passer le cap de l’embargo imposé par la Cédéao, la crise de la Covid-19. C’est par la Solidarité que nous réussirons la transformation engagée et que nous construirons ensemble la BMS de demain.

C’est sur vous que je compte pour déployer nos projets et réussir nos ambitions.

Au-delà de ma modeste personne, c’est le pays tout entier qui compte sur cette banque dont les Autorités ont fait le bras financier au service des usagers et de l’économie”.

       

Commentaires via Facebook :