Combat pour l''équité genre : Le FAC/MR et le PAREHF2 font cause commune

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Dans le cadre de son projet « Dialogue Intergénérationnel » la Fondation Femmes d’Afrique et Culture-Mémorial de Rufisque-Comité National du Mali (FAC/MR-CNM), en partenariat avec le Programme d’Appui au Renforcement de l’Equité Hommes/Femmes (PAREHF2) pour la lutte contre la pauvreté et la promotion de la bonne gouvernance, a organisé le samedi dernier à la Maison du Partenariat de Bamako, une conférence-débat, dont le thème était : l’équité genre.

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Cette conférence-débat avait pour cible les jeunes de 23 à 27 ans, de niveau universitaire et enseignement supérieur. Cette conférence-débat, qui avait comme conférencière principale Maître Djénéba Diop Sidibé, avocate, présidente de l’ONG WILDAF/FEDDAF-Mali (Femme, Droit et Développement en Afrique), était la septième du genre, organisée dans le cadre du projet « Dialogue Intergénération » du Comité National de la Fondation Femmes d’Afrique et Culture-Mémorial de Rufisque en partenariat avec le Programme d’Appui au Renforcement de l’Equité Hommes/Femmes pour la lutte contre la Pauvreté et la Promotion d’une Bonne Gouvernance (PAREHF2) du Ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, MPPF, PNUD-00013613 ML10.

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Le Comité National du Mali de la Fondation Femmes d’Afrique et Culture, selon sa présidente Attaher Maiga, a conçu ce projet « ouverture et maintien d’un dialogue entre les générations » qui doit se dérouler sur une année, en ateliers, suivant les âges et les niveaux d’études des jeunes, avec comme groupes cibles : les enfants de 7 à 12 ans, premier cycle de l’enseignement fondamental pour l’atelier « contes et jeux du terroir » ; les jeunes adolescents de 13 à 16 ans, second cycle de l’enseignement fondamental pour l’atelier « lecture commentée » ; les jeunes adolescents de 17 à 22 ans, lycée et enseignement secondaire pour l’atelier « causerie-reportage » et les jeunes adultes de 23 à 27 ans, université et enseignement supérieur pour l’atelier « Conférence-Débat ».

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Outre la conférencière principale, d’autres témoins comme le député sortant Me Demba Traoré, Mme Sy Kadiatou Sow, Directrice du programme PADEC, Mme Diallo Assa Diaby, coordinatrice équité hommes et femmes etc…..ont aussi enrichi le débat avec leurs expériences dans le domaine.

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La conférencière a fait savoir que le thème « l’équité du Genre » est d’une actualité toujours intéressante dans notre pays, où la discrimination entre les sexes tend à réduire à tous les niveaux de la vie sociale, économique et politique, beaucoup plus cependant en milieu urbain que rural. Elle dira que chez nous au Mali, ce sont des pesanteurs sociales qui piétinent la promotion de la femme. Comme exemples, elle a cité la mentalité selon laquelle la femme doit toujours occuper un rôle secondaire dans la gestion des affaires de la cité. Or, pense t-elle, elle possède les mêmes potentialités intellectuelles que l’homme pour jouer les mêmes rôles. Pourtant, poursuit-elle, les hommes ne cessent jamais dire qu’il faut obligatoirement une équité en genre pour plus d’équilibre et de justice au sein de la société. Mais entre la conviction et la réalité, il y a un grand fossé, a-t-elle encore ajouté. Les femmes ont aussi recommandé plus de volonté politique de la part des autorités du pays, en revoyant à la hausse la part du budget alloué à leur département, dont le niveau actuel reste 0,3%. D’autres questions comme l’excision ont été aussi au menu des débats. Les débats ont porté surla femme et la religion ; la religion et l’excision ; l’impact de la lutte pour l’équité genre sur la vie de la femme rurale ; la femme fonctionnaire et la vie conjugale etc……

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Les participants ont aussi invité à réaliser des écrits sur la question de l’équité genre, dont les meilleurs seront sélectionnés et réunis dans un livret de lecture, qui sera publié et mis en vente dans la collection « Ma Grand-Mère m’a dit ».

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Abdoulaye Diakité        

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