Culture islamique : Notre confrère Amadou N’Fa Diallo primé à Abidjan

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Reconversion parfaitement réussie par notre aîné dont le travail est de plus en plus apprécié positivement par les acteurs de la vie musulmane et les musulmans. En effet, outre le mensuel « La Sakina-Achoura » que son agence publie régulièrement en douze pages (dont huit en français et quatre en arabe), notre confrère s’attelle à l’organisation de plusieurs cérémonies islamiques dont l’objectif est de promouvoir les valeurs de paix, de fraternité, d’entraide mutuelle et de quiétude dans la société, valeurs dont recèle justement le saint Coran que les Ahlul Bayt (as), terme générique coranique désignant les membres hautement purifiés de la demeure prophétique, interprètent avec un savoir et une piété hors de toute atteinte.

Amadou N’Fa Diallo anime aussi des conférences publiques sur divers sujets islamiques. Nous rappellerons utilement celle qu’il a faite en français au CICB en 2009 à l’occasion de l’Achoura et dont le texte « Achoura, une grâce pour l’humanité » a été traduit en arabe et publié largement dans le monde arabe. Un texte qui, il faut le lire, éclaire d’un jour nouveau la question de la commémoration du martyre de l’Imam Al-Hussein, petit-fils du noble Prophète de l’Islam, décapité avec une cruauté inimaginable sur le désert chaud de Karbala (Irak) en l’an 61 de l’Hégire. Pas seulement, puisque 72 membres de la famille d’Al-Hussein et de ses compagnons connaîtront le même sort au même endroit. Le grand mérite dudit texte est que l’auteur a fait appel à une vaste érudition en puisant chez des penseurs, chercheurs, philosophes, écrivains, musulmans et non musulmans pour prouver que le jour de l’Achoura est plutôt un jour de deuil et non une occasion de réjouissance, à moins que ceux qui se réjouissent ce jour aient accepté en toute conscience de faire allégeance aux bourreaux de la famille du Prophète de l’islam. Parmi les personnalités célèbres citées en référence, nous pouvons rapidement mentionner le Mahatma Gandhi, Alexandre Dumas, Armand Renaud du mouvement parnassien. Et la liste n’est pas exhaustive. Non sans tracer un parallèle judicieux entre le martyre de l’Imam Al-Hussein et le meurtre du Président français Sadi Carnot dont le prénom Sadi a partie liée avec l’histoire du petit-fils du Prophète. Il est aussi intéressant de relever la conférence animée par notre confrère sur la question de « Ghadir », autre évènement capital musulman portant un intérêt certain pour l’avenir de la foi musulmane. Le  texte de cette conférence a aussi fait l’objet d’une publication dans le monde musulman, notamment arabe.

Bref, à force de travail, le nouveau converti à la communication islamique est devenu un acteur respecté et sollicité. De l’avis général, ses écrits sont à même d’expliquer simplement aux masses croyantes les sujets qui ont suscité des controverses, souvent houleuses, à travers des siècles. La preuve de la respectabilité de ses écrits vient d’être éloquemment établie à Abidjan, capitale de la Côte d’Ivoire. L’Université internationale Al Moustafa a eu l’idée géniale de lancer le premier  concours international du meilleur article sur un des membres de la sainte famille du Prophète, en l’occurrence Fatimatou Zahra, la fille même du Messager de Dieu. Parmi les 74 candidats de nationalités différentes, figurait bien sûr l’unique représentant malien. Et c’est Amadou N’Fa Diallo qui est devenu l’heureux lauréat en remportant le premier prix de l’excellence. La remise des prix a eu lieu à l’Université internationale Al Moustafa à Abidjan le 23 mai dernier en présence des plus importantes personnalités religieuses de Côte d’Ivoire, étrangers comme nationaux. C’était dans une ferveur islamique que tous les participants ont souhaité voir remettre.

De retour au Mali auréolé de son prestigieux prix, nous avons pu joindre Amadou N’Fa Diallo. Ce qu’il nous a livré démontre son côté humble : « Je remercie Dieu et je renouvelle mon allégeance aux Ahlul Bayt pour avoir gagné ce prix, premier d’un concours dont je souhaite l’institutionnalisation. A vrai dire, mon mérite n’est pas si grand puisque j’avais sur mes concurrents l’avantage d’avoir été journaliste et donc ayant déjà l’habitude d’écrire des articles. En plus, notre pays, le Mali, est dépositaire d’une vaste culture islamique depuis des siècles et c’est bien ce trésor qui m’a permis de faire la différence. Je l’ai humblement à Abidjan en recevant mon prix et les gens en ont admis le bien fondé. J’espère de tout mon cœur que de tels concours soient régulièrement organisés ici et là afin que les vraies valeurs de l’islam soient connues et intégrées, et non point les valeurs d’un islam dévoyé, djihadiste, sanglant, cruel et davantage. » Nous lui adressons nos vives félicitations.

Moussa Wélé Diallo

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