GDCM : des grincements de dents !

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 Certains travailleurs de la société de Modibo Keita, PDG du Grand distributeur céréalier du Mali   (GDCM), ne savent plus à quel saint se vouer ? En ligne de mire, le Groupe Keïta est en perspective de licencier   7 de ses chauffeurs et 5 magasiniers pour fautes professionnelles ou détournements. Cette décision prise, fait des grincements de dents au sein de l’entreprise. De quoi s’agit-il ? 

La filiale céréalière du groupe Keïta, GDCM engrais et celui du transport CT2 est sur le point de licencier disent ils, illégalement 12 de ses travailleurs. Selon nos sources, cinq magasiniers auraient été accusés par un responsable d’avoir détourné une somme importante à hauteur de plusieurs millions de francs CFA dans les succursales de Bougouni, Sikasso et Niono. Convoqués à l’inspection du travail, à la date du lundi 30 mai, parmi les 5 accusés, celui de Bougouni Amadou Sidibé et de Sikasso Alassane Ganama ont reconnu avoir commis la faute et ce sont engagés à rembourser la société, chose qui n’empêchera pas leur licenciement car la faute étant déjà commise.

Selon une source proche du dossier, malgré qu’au aucune preuve de détournement d’argent n’a été établie contre les trois autres magasiniers, ces chefs de familles pourraient être illégalement chassés de l’entreprise sans qu’aucun droit ne leurs soit versé par le Groupe Keïta. Une décision qualifiée d’injuste selon les intéressés.

Selon une autre source proche de la CT2, les sept  (7) chauffeurs contrairement aux magasiniers ont été informés de leurs mises à la retraite forcée lorsqu’ils étaient en mission au compte de la société pour des raisons qu’ils  ignorent. Aujourd’hui ces 12 chefs de familles qui seront bientôt  licenciés par le richissime opérateur économique  Modibo Keita, ne savent plus à quel saint se vouer  et demandent l’implication de l’inspection du travail pour qu’ils soient mis dans leur droit. Car la plupart de ces travailleurs ont passé la moitié de leur vie dans cette entreprise et ne savent pas où aller aujourd’hui. Car selon eux ce qui ont fauté ou volé sont connus, mais pourquoi vouloir les mettre dans le même sac ? Pour l’heure, nos tentatives de rentrer en contact avec les responsables pour les besoins de recoupements, sont restées vaines. A suivre…

Alou Badra Doumbia

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