I.N.P.S : Le budget 2018 arrêté en recettes à 172 763 120 701 FCFA et en dépenses à 158 990 448 849 FCFA

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Avec un solde d’exploitation prévisionnel de 13 772 671 851 FCFAce budget s’appuie sur un plan stratégique qui trace les axes et définit les activités lui permettant d’assurer à partir des ressources suffisantes et stables, le service régulier et à échéance des prestations sociales, l’épanouissement de son personnel, et de contribuer à une croissance durable de l’économie nationale

L’Institut national de prévoyance sociale (INPS) a tenu, le jeudi 28 décembre 2017 à son siège, les 85ème et 86ème  sessions de son Conseil d’administration sous la présidence de M. Mamadou Sinsin Coulibaly, président du conseil en présence du Directeur général M. BrehimaNoumoussa Diallo.

Les principaux points inscrits à l’ordre du jour de ce conseil étaient l’examen et l’adoption du rapport des commissaires aux comptes sur l’exercice clos au 31 décembre 2016 et l’adoption du programme d’activités et du projet de budget de l’exercice 2018.

Il ressort de ces sessions que les états financiers produits par la direction de l’I.N.P.S sont conformes aux dispositions de la Conférence inter africaine de la prévoyance sociale (CIPRES) et les résultats de l’exercice éculés sont forts encourageants.

Ainsi, le résultat net de l’exercice 2016 a connu une hausse de 43% par rapport à celui de 2015. Selon le rapport, cette hausse s’explique essentiellement par le niveau de réalisation des recettes de cotisations. Les produits techniques sont passés de 91 388 725 801 en 2015 à 108 894 310 343 en 2016 soit une augmentation de 19%.

S’agissant du budget de l’Institut pour l’année 2018, il a  arrêté en recettes à 172 763 120 701 FCFA et en dépenses à 158 990 448 849 FCFA avec un solde d’exploitation prévisionnel de13 772 671 851 FCFA. Selon le PCA, l’institut s’est conformé aux exigences du vote des budgets en mode programme. A l’en croire ce budget est en augmentation par rapport au budget rectifié de l’exercice 2017 de 11,82% au titre des recettes et de 8,02%  au titre des dépenses.

Ces dépenses se classent en trois grandes catégories (dépenses techniques, dépenses d’investissements et les dépenses administratives) et des reversements (ANPE et CANAM). Les dépenses sont essentiellement constituées de dépenses techniques, 70% concernent uniquement les pensions de retraite.

Il ressort que les reversements à l’ANPE ont été portés à 6 339 600 000 FCFA contre une prévision rectifiée en 2017 de 5 705 000 000 FCFA, soit une hausse de 11,12%. Et les reversements à la CANAM pour 29 764 623 529 FCFA contre une prévision rectifiée en 2017 de 26 982 000 000 FCFA, soit une hausse de 10,31%.

A noter que le budget 2018 s’appuie sur un plan stratégique qui trace les axes et définit les activités lui permettant d’assurer à partir des ressources suffisantes et stables, le service régulier et à échéance des prestations sociales, l’épanouissement de son personnel, et de contribuer à une croissance durable de l’économie nationale. Les axes stratégiques de ce plan sont, entre autres, la réalisation de l’équilibre des régimes ; l’amélioration de la qualité des prestations servies ; l’adaptation des structures de l’Institut à ses missions ; et le développement et la motivation du personnel.

Daniel KOURIBA

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