Relation ministère de la Justice et acteurs sociaux : les portes du dialogue restent ouvertes

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Dès son arrivée à la tête du département de la Justice, Me Mamadou Ismaël Konaté a eu pour premier souci : comment établir un dialogue avec les syndicats de magistrats, de greffiers, et surveillants de prisons, pour ne pas dire les acteurs sociaux de la justice au Mali. Le but est d’avoir un cadre de concertation et d’échange avec tout le monde afin que des solutions puissent être trouvées aux revendications et doléances des uns et des autres.

C’est pour cela qu’il a initié un dialogue autour de la justice avec tous les acteurs. Pendant 2 mois, ce travail formidable a été fait par les acteurs de la justice avec l’appui d’une personne ressource. Les synthèses de ce travail formidable sont aujourd’hui au niveau du ministère de la Justice et des Droits de l’homme.

Ce document est avant tout le fruit d’un travail consensuel. Ça doit permettre aux acteurs de la justice d’avancer, de construire et ne guère  détruire. Le travail au niveau du ministère de la Justice est immense et  les acteurs doivent se faire mutuellement confiance. Car il s’agit avant tout de sauver la justice pour sauvegarder son crédit et celui de ses acteurs, toute chose nécessaire pour tous les acteurs. C’est pour cela que les portes du dialogue restent ouvertes et à tout moment, cela afin que les acteurs main dans la main puissent construire quelque chose de durable. Le but du dialogue national de la justice est de mettre en place une  démarche  nécessaire pour donner à la justice et à ses acteurs un terrain d’entente.

Ce terrain d’entente doit aujourd’hui se perfectionner, mais il n’est pas une fin en soi. Ne doit guère poser problème, la question de la multiplicité des demandes syndicales, la liberté syndicale étant reconnue au Mali, mais aussi les intérêts des magistrats, des greffiers, des surveillants de prisons et les travailleurs sociaux de la justice. C’est surtout pour satisfaire et faciliter les relations entre ces syndicats et le ministère de la Justice que l’entente actuelle doit être maintenue.

Les acteurs de la justice doivent savoir que désormais le peuple sera là aussi. En dehors des usagers de la justice, même des acteurs classiques, la justice doit faire face à son peuple. Tel doit être le leitmotiv de tous les acteurs, y compris du ministère de la Justice. C’est pour cela que le dialogue national de la justice est nécessaire. Il ne fera pas avec une seule partie, ou un groupe contre un autre, mais avec tous les acteurs sociaux de la justice pour donner satisfaction au peuple. Un peuple qui sera de plus en plus regardant au niveau de la justice.

Le Juriste

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