La prostitution à Bamako : Les servantes, devenues reines de nuits

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Prostitution

Pour avoir les moyens de se payer des trousseaux de mariage et subvenir à quelques besoins familiaux, beaucoup de jeunes filles quittent leurs villages pour les grandes villes à la recherche des travaux domestiques pour un salaire mensuel de 6000 FCFA à 10000FCFA. Maintenant pour d’autres, ces bas salaires ne représentent rien et sont loin de satisfaire à leurs besoins, virent carrément  vers la prostitution pour avoir plus rapidement et plus facilement de l’argent et en grande quantité. Rodant  dans les coins sombres, dans les bars et d’autres dans les quartiers,  ces filles  pendant les  nuits, ne
passent pas inaperçues, avec des habillements à la limite de la décence. Ces filles vont jusqu’à abandonner  les travaux domestiques au profit de ce soi-disant travail qui selon elles,  apporte plus. Ce phénomène devient  tellement inquiétant et dénature complètement ces pauvres en ce qui concerne leur identité, leur langage, les poussent à éclaircir la peau, bref  elles  se comportent comme des filles urbaines. Pire, elles vont jusqu’à  se faire appeler par des surnoms tels que : Bijou, Mamie, Aicha, La Vielle, Fatima  et bien d’autres dans le seul  but de faire disparaitre toutes  traces leur rappelant le passé qu’elles ont vécu au village, une façon de nier toute appartenance à la vie paysanne. La conséquence d’un tel comportement est fatalement les grossesses, les avortements clandestins, les infanticides, la prison.  Ces filles, par crainte de retourner chez elles en état de grossesse, une chose très grave en milieu rural, n’auront  d’autres choix que d’avorter tandis que  d’autres abandonnent  leurs  bébés dès la  naissance pour manque de moyens pour pouvoir  les élever. A notre avis ce taux de déplacement trop élevé des filles vers les villes est dû au manque de moyens et surtout au manque de sensibilisation dans le domaine de la scolarisation des enfants dans les milieux ruraux.

  Béchir Ben Haidara (stagiaire)

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11 COMMENTAIRES

  1. je pense que il faudrait sa-taque a les condition de travaille de ceux jeune filles comme mon ami vienne de le toucher cher ami nous somme conscient de c’set douloureuse problèmes dent no foyers respectif nous les homme nous avion été très faible personne d’entre nous ne accepterait de voir mémé la filles d’un-ami comme telle la mal traitants 6000.CFA un mendiant gagne mie que ceux LA mo femme ne veilles mémé pas manger avec eux tendis que tous tais fait par ceux pauvres filles que continu de souffrir tous jour alors RIEN ne c’set ceux nous SANT set dite filles sauf no slips quelle ne pourront les toucher sa set la GUERE DU NORD MALI finira jamais dent set CAS il et possible D’EDAIT ceux filles a sortir d’une tel situation honteuse salut a bientôt

  2. Entre jouir et l’esclavave,moi j’aurai fais le meme choix que mes soeures 6000 fois.6000 Frs CFA mon salaire pour un travail de 06heure du matin a 22 heures du soir,sans PAUSE CAFE.
    Que d’imbeciles.
    Etre capable de tenir un etre humain dans ces conditions et dire apres d’appartenir a la race umaine est le plus grand contraste du Mali.
    Kabako.

    • Mon cher Ousmane, 6000 FCFA pour une bonne par mois n’est pas négligeable. Il faut évaluer les dépenses en nature (la nourriture, les frais de tresse, les chaussures, les habits pendant les fêtes et la prise en charge des frais de soins pour certains. La plus part des fonctionnaires maliens en location ne peuvent pas économiser 6000 par mois. le plus important pour moi c’est la considération à la bonne et cela l’évitera la prostitution.

  3. C’est toujours le meme stagiaire qui nous pond des articles à répétitions dès qu’il y a des histoires de C.U.L 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 il doit etre vraiment frustré celui là et n’arrive pas a bai.ser à l’œil :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:
    S’est il déjà posé la question de savoir à qui revient la faute de tout çà ???? à la société malienne tout simplement du bas jusqu’en haut ! pensez vous qu’une petite bonne irait se prostituer si elle avait un salaire décent ?? 👿 👿 👿 👿 👿 👿

  4. Les servante ont leurs propre vie privé, l’essentiel c’est de faire leurs travail, le soir je ne vois aucun problème si elle vont s’occuper à faire quelques chose….
    Personne n’est obligé d’aborder ces jeunes filles… C’est leurs vie privé… Laissez-les tranquille.
    Elles sont 1000 fois plus femmes que la plupart des filles de Bamako.

  5. Je suis de Bamako et je peux t’asûrer que les bonnes sont tous simplement vivent avec leur temps. La télé , la mode, le téléphone. … deprave même les Bamakoises.

  6. @Béchir Ben Haidara.”Ni ya sèkè sèkè hali é bè tô min doun sounina baarakè dén tobilino don”(=si on vérifiait même ton repas de ce soir sera préparé par une de ces bonnes à tout faire).C’est dire que si on arrêtait aujourd’hui leur migration vers nos grandes villes, bonjours les divorces(né ba man déké tobilila-né ba man dèkè finikola…).Et puis tu parles de ces filles là comme si elles n’avaient pas droit à la réjouissance, à la nouvelle technologie…Tu dois mettre en tête que ces filles là sont des sœurs, des filles, des tantes…d’autrui et que parmi elles aussi il y a des prostituées (comme parmi les bamako jolidén)et aussi plein de filles sérieuses qui n’ont pas encore connu d’hommes.Je t’en prie, arrêtes de stigmatiser ces filles là, je ne suis pas un DSK mais c’est un conseil de grand frère…. 😉

  7. 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀

    Abstenez vous et foutez la paix au autres ! Que l’on soit servante ou autre tout le monde ressent le même plaisir en durant le travail de CAPI. Dans notre société nous aimons toujours indexer les femelles comme étant les seules responsables de la débauches. Dans une ville où la plupart des hommes se promènent la main dans le caleçon nous ne pouvons pas demander aux filles (surtout les plus pauvres d’entre elles) de résister à la tentation.
    😀 😀 😀 😀 😛 😛 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀

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