Les surveillants de prison au ministère de la justice, garde des sceaux : “Les terroristes ont pu être libérés parce que les circonstances l’ont commandé, la réalité d’une négociation l’a commandé”, a déclaré Mohamed Ali Bathily Les surveillants de prison au Ministère de la Justice, Garde des Sceaux

6
Mohamed Ali Bathily Le ministre de la justice
Mohamed Ali Bathily Le ministre de la justice

Après le Président de la République, le Premier ministre, le Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux a reçu ce lundi après-midi, onze membres du bureau du comité syndical des surveillants de prison conduit par le contrôleur pénitentiaire Abdoulaye Fofana dont l’objet de la rencontre était :

– la libération des terroristes,

– le point de doléances.

Au cours de la rencontre, le Ministre a expliqué à ses hôtes le contexte et la responsabilité de cette libération. “Ils ont pu être libérés parce que les circonstances l’ont commandé, la réalité d’une négociation l’a commandé”, a déclaré Mohamed Ali Bathily. Selon le Ministre, les autorités maliennes ont pour politique constante de “sauver la vie” des otages, y compris au prix d’”échanges” de prisonniers.

“Chaque fois que des innocents ont vu leur vie menacée et que nous pouvions faire quelque chose dans ce sens-là, nous l’avons fait, y compris à l’intérieur lorsqu’il s’agissait de Maliens, nous l’avons fait de surcroît lorsqu’il s’agit de (ressortissants) de pays qui sont quand même venus nous aider dans des moments les plus critiques”, a expliqué Mohamed Ali Bathily.

Le Ministre a donné l’exemple de négociations conduites avec les groupes armés actifs à Kidal, dans le nord du pays, au terme desquelles “plus de 38 militaires maliens, des préfets, des policiers, des gendarmes maliens ont été libérés de la même manière et avec le même type d’échange”. Le Ministre dans son intervention a demandé au syndicat de lui remettre un document projet sur la réforme de l’administration pénitentiaire qui prend en compte le statut particulier.

Pour le second point les leaders syndicaux du personnel pénitentiaire ont exposé les motifs pour lesquels une grève avait été envisagée par leurs militants. Il s’agit essentiellement de l’adoption d’un statut particulier des surveillants de prison (nonobstant qu’une commission est en place depuis plusieurs mois), l’accélération du dédommagement des ayants droits de feu l’adjudant Kola Sofara victime d’une violente évasion survenue à la prison centrale de Bamako en juin 2014 et l’amélioration des conditions générales de vie et de travail.

Selon les syndicalistes, le corps des surveillants de prisons depuis qu’il a été créé en 1996 n’a pas été doté d’un statut digne de ce nom en dehors du cadre de l’administration pénitentiaire qui ne prendrait point en compte la spécificité de leurs missions notamment le mode de recrutement et le code disciplinaire. La question du statut avait déjà été proposée par la Commission défense et sécurité de l’Assemblée nationale suite à une visite dans les centres de détention en 2011.

Le Ministre en concluant a exhorté le syndicat à être un syndicat de proposition de travail et de résultat et non un syndicat de revendication. Le Ministre a promis d’activer la commission mise en place pour l’élaboration des textes de l’administration pénitentiaire dont le statut particulier des surveillants de prison.

Autres revendications en passe d’être satisfait, le projet de formation est en cours d’élaboration.

En recevant le syndicat, le Ministre a souhaité confirmer la ferme volonté de continuer à s’investir sans relâche pour le bien être de ce corps longtemps laissé en marge du politique de la justice.

Source : Ministère de la Justice et des Droits de l’homme 

Commentaires via Facebook :

6 COMMENTAIRES

  1. On se rappelle que Pharaon avait dit : « Je suis Dieu, je donne la vie et la mort ». En ces temps-là, Pharaon tuait tous les nouveau-nés juifs de sexe masculin, parce qu’on lui avait prédit que c’est un garçon né cette année là qui allait le détrôner. Mais, IBK est plus fort que Pharaon.
    IBK a dit, entre autres, sur RFI « …. La mort de Kola Sofara ne sera pas vaine. J’ai reçu sa famille et a été un grand moment d’émotion. Je la remercie de sa totale compréhension et je lui ai promis que Kola va reposer en paix, très prochainement……… ».
    Alors, IBK donne le paradis ou l’enfer aux maliens morts, maintenant. C’est un message fort aux aigris qui vont mourir. IBK fera sûrement en sorte, qu’ils ne reposent jamais en paix.
    Mais, dans tout ça, où est Boulkassoum Haïdara, le chef de la majorité présidentielle. Or, son ancêtre le maître des magnanimes, le plus beau des vertueux envoyés, le plus généreux de ceux sur lesquels s’est assombrie la nuit et s’est levé le jour; Muhammad le prophète illettré (PSL), a reçu et récité qu’il n’y a de Force et de Puissance qu’en Allah, l’Exalté, le Tout Puissant (Walâ Hawla walâ Qouwata illâ Bi LLâhhil ‘Aliyyil Azzîm).
    Boulkassoum Haïdara n’a t-il pas suffisamment répété à IBK, que cela est du domaine exclusif du Bon Dieu ?

  2. SEULS LES ENNEMIS DU MALI, CEUX QUI VEULENT QUE LE MALI SOIT ISOLE’ ET/OU LES IGNORANTS QUI NE COMPRENNENT NI LE PRAGMATISME NI LE REALISME, CONTINUENT A’ FAIRE DU BRUIT!!! LE DEFUNT SURVEILLANT NOUS ETAIT CHER. SA VIE EGALEMENT ETAIT TRES IMPORTANTE! LA DECISION ETAIT DIFFICILE MAIS ELLE ETAIT NECESSAIRE!

  3. Souvent , on se demande au Mali si nous sommes bien dans une République ou dans un royaume où les décisions sont prises au bon gré du Roi ou du Prince.Les prisonniers libérés ne sont pas inculpés pour cause de leur appartenance à une organisation politique(prisonniers politiques) et si tel était le cas ,leur échange n’aura posé aucun problème,nous avons à faire plus qu’à des criminels de guerres, pris en flagrant délit de meurtre ou d’assassinat sur de personnes innocentes , souvent dans l’exercice de leur fonction au service de la nation, il est de principe humainement et religieusement incompréhensible qu’à l’échelle d’un État souverain que nous puissions accepté cela.Il est très facile de mettre toutes les forfaitures sur le dos de la raison d’état, la raison d’état aujourd’hui a une dimension humaine , elle se traduit généralement par une satisfaction totale au bénéfice du peuple et non d’une poignée de responsables indignes, corrompus et malhonnêtes au service de leur nation.

  4. Corruption, Vol, Mensonge et Impunité au Mali en 2014
    Dieu a maudit une gouvernance caractérisée par le mensonge, le vol, la trahison, l’injustice et l’impunité en ces termes : « En effet, la Parole contre la plupart d´entre eux s´est réalisée: ils ne croiront donc pas. Nous mettrons des carcans à leurs cous, et il y en aura jusqu´aux mentons: et voilà qu´ils iront têtes dressées. Et Nous mettrons une barrière devant eux et une barrière derrière eux; Nous les recouvrirons d´un voile: et voilà qu´ils ne pourront rien voir. » (Coran, Sourate 36, Yâ Sin, Versets 7 à 9).
    Au Mali, il y a eu le scandale de Kidal au mois de mai 2013 où des centaines de maliens ont perdu la vie, les scandales de détournements et de surfacturations dans des marchés octroyés par le Gouvernement. Les rapports de la Cour Suprême et du Vérificateur Général ont été publiés. L’avion de ATT appartient bel et bien au peuple malien. Et c’est bien l’avion d’El Hadj IBK, qui n’appartient pas au peuple malien. Et puis, on a parlé d’échange de prisonniers terroristes, sanguinaires, mafieux, voleurs et violeurs contre un otage français. « L’amitié pour son pays, la France, et notre honneur nous commandaient de prendre toute notre part dans sa libération », a avoué un communiqué de la Présidence de la République. On parle de : Houka Houka, Mohamed Aly Wadoussène, Haïba Ag Acherif, Oussama Ben Gouzzi (tunisien) et Habib Ould Mahouloud (Sahara Occidental). Le surveillant Adjudant Kola SOFARA est mort pour rien ! Et le prix du sang ? Alors, c’est quoi cette gouvernance : Mensonge, Trahison, Injustice et Impunité ?
    De même, le Premier ministre Moussa Mara a dit le 28 avril 2014, lors de la présentation de la Déclaration de politique générale du Gouvernement, devant les élus de la Nation et le peuple malien: « Nous organiserons les élections communales et régionales courant dernier trimestre 2014 pour doter nos collectivités d’organes exécutifs forts et légitimes à même de faire franchir à notre système de décentralisation une étape majeure d’approfondissement. » On est en fin d’année 2014. Pas d’élections communales. Les opérations d’achèvement et de pérennisation du RAVEC lancées le 1er octobre 2014 pour un mois, ont été finalement prolongées jusqu’au 31 décembre 2014. On se noie, finalement !
    Cas du réseau Apem
    Un magistrat, fonctionnaire de l’Etat malien connu pour les sales besognes, a été recruté pour créer un bureau parallèle du réseau Apem. Il s’appelle Dramane Diarra (ancien Juge de Ouéléssébougou). Dramane Diarra a ainsi initié trois procédures judiciaires différentes et farfelues, pour abattre le réseau Apem.
    Le Réseau ONG d’appui au processus électoral au Mali (réseau Apem) est cette entité de la société civile malienne, qui a accomplit des prouesses dans l’accompagnement de l’élection présidentielle et des élections législatives de 2013 au Mali.
    Son beau-père en la personne du magistrat Toubaye Koné, Président du tribunal de la commune IV a été mis à contribution. A la suite de Toubaye Koné, il y a aussi le juge Issa Traoré, Président du Syndicat autonome de la magistrature (SAM), qui a été recruté. Il avait aidé Toubaye Koné dans l’échec de la grève des magistrats contre le Ministre de la Justice, des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Me Mohamed Ali Bathily. Le juge Issa Traoré, Président du Syndicat autonome de la magistrature (SAM), a envoyé deux juges démolir le réseau Apem. Il s’agit de Ibrahima Berthé, magistrat, et de Cheick Mohamed Chérif Koné, magistrat, avocat général près la Cour suprême.
    L’article 29 du Code de procédure civile dit que si un magistrat ou un auxiliaire de justice est impliqué dans une affaire judiciaire, c’est le 1er président de la Cour d’appel qui doit être saisi pour désigner la juridiction qui va statuer sur la dite affaire. Le juge Toubaye Koné a mis cette disposition légale dans sa poche, quand bien même le bureau de Dramane Diarra est truffé de magistrats et d’un avocat en la personne du président de l’AMDH ; Me Moctar Mariko. Le juge Toubaye Koné a estimé que cela ne le concerne pas, parce que bénéficiant de la haute protection du numéro 2 du Gouvernement de la République du Mali.
    Le Ministre de la Justice, des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Me Mohamed Ali Bathily a été informé, le 17 février 2014. Sourd, aveugle et muet.
    Le premier président de la Cour d’appel, Moussa Sara Diallo, qui a résisté aux assauts de la mafia, a été relevé de ses fonctions. Les autres juges, membres de la mafia, ont eu des promotions. Au lieu de les déshabiller tout simplement, comme cela se fait dans tout Etat de droit digne de ce nom !
    Le Premier ministre, chef du gouvernement, Moussa Mara a été, lui aussi, informé le 3 juin 2014. Sourd, aveugle et muet. Lui, auparavant, si prompt à répondre aux lettres à lui adressées !
    C’est ce qu’on appelle meurtre entre petits copains et petits coquins, en 2014 au Mali. Des hommes qui se comparent au Bon Dieu et qui défient Allah. Et pourtant, il n’y a de Force et de Puissance qu’en Allah, l’Exalté, le Tout Puissant (Walâ Hawla walâ Qouwata illâ Bi LLâhhil ‘Aliyyil Azzîm). « L´homme ne voit-il pas que Nous l´avons créé d´une goutte de sperme? Et le voilà devenu un adversaire déclaré! » (Coran, Sourate 36, Yâ-Sin, verset 77) ?

    🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄

    • Bonjour mon frère
      Courage, courage, courage…
      Que Dieu fasse que nous dénonçions à tout moment…
      Vive le Mali, vive la Démocratie que Dieu bénisse le Mali.

  5. « Les terroristes ont pu être libérés parce que les circonstances l’ont commandé, la réalité d’une négociation l’a commandé », a déclaré Mohamed Ali Bathily Les surveillants de prison au Ministère de la Justice, Garde des Sceaux” CERTES.Mais après il ne fallait pas faire de DECLARATION RIDICULE.

Comments are closed.