Mali: les désistements à la Conférence d’entente nationale se multiplient

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Beaucoup de chaises seront vides lundi 27 mars à Bamako à l’ouverture de la Conférence d’entente nationale prévue par l’accord d’Alger. L’opposition malienne et les groupes armés (progouvernement et ex-rébellion) dénonçant «la mauvaise préparation» de la rencontre, ont décidé de la boycotter.

Dans un communiqué, les groupes armés composés des ex-rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad et des mouvements pro-gouvernementaux expliquent pourquoi ils boycottent la conférence d’entente nationale de ce lundi.

Prévue par l’accord d’Alger, la conférence d’entente, au lieu d’unir risque de diviser soulignent les groupes armés qui contestent également les dates retenues, accusant même le gouvernement malien d’avoir finalement rejeté les dernières dates arrêtées d’un commun accord. Notons que le gouvernement conteste cette version des faits.

Pour justifier leur boycott de la rencontre, les groupes armés évoquent encore le non-retour des réfugiés et le fait de n’avoir pas, selon eux, été associés aux termes de référence de la rencontre.

L’opposition malienne est sur la même longueur d’ondes que les groupes armés et refuse de participer à la rencontre. « A l’unanimité, les partis politiques de l’opposition ont décidé de ne pas participer à la Conférence internationale, explique à RFI Iba Ndiaye, l’un des porte-parole de l’opposition malienne. Puis sur le fond nous avions demandé une réunion de concertation nationale inclusive ». Y aller seulement pour un faire-valoir, serait même ridicule ajoute le porte-parole.

Face à ces prises de position le gouvernement malien n’a pas encore réagi.

Par RFI Publié le 25-03-2017

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7 COMMENTAIRES

  1. Le nomade ne connait pas la négociation. Quand il est en position de force, il dicte sa loi. Dans le cas contraire, il se range.
    Par ailleurs, les français n’ont jamais aidé personne. Il n’y a qu’à suivre la campagne présidentielle française; quelle haine ds le verbe de chacun. Alors, compter sur les socialistes français pour rédoudre la crise malienne est une utopie. Il ya plus de chance avec Le Pen même si pour elle chacun est bien chez soi.

  2. Quelle est la responsabilité du gouvernement ? Le gouvernement d’un pays sous tutelle n’a pas de décision. Il faut faire la pression sur la France et on auras la paix au Mali. Tout le monde sait que c’est Hollande qui dicte la conduite au Mali c’est pas nos dirigeants sans pouvoir de Bamako. Et puis les rebelles et les dirigeants et les représentants de la communauté internationale gagnent dans le désordre que dans la paix.

  3. Comment expliqué que les soldats d’un pays en guerre se font toujours surprendre.
    Franchement j’ai du mal à comprendre. Il y’a du floue dans cette histoire.
    En plus ces criminels appliquent la même méthode et ça marche à coup sûr, comment expliqué cela?

  4. Il n’est pas tout de même impossible de trouver une stratégie pour faire échouer ces attaques

  5. Comment ces criminels arrivent toujours toujours toujours a surprendre des soldats “bien formés” par des experts militaires d’Europe?

  6. POUR gouverner au MALI il faut être fou certains maliens sont têtus comme des cailloux qui ont demandaient la conférence d’entente nationale ? en tout cas pas la région de KAYES est fatigué avec vous la communauté internationale devra quitter notre territoire nos problèmes serons régler très bref délai.

  7. Une conférence pour cautionner les forfaitures du régime d’IBK, cela n’a aucun sens. Seul un forum national souverain peut apporter des solutions adéquates au problèmes actuels du Mali. Ce n’est pas en organisant un folklore ou en formant un gouvernement de large ouverture qu’on parviendra à sortir le Mali du gouffre.
    En effet, les actes posés par ce régime démontrent une démission du pouvoir IBK, une fuite en avant, un déni perpétuel de la réalité dans le seul but de continuer à assouvir ses penchants.
    Un forum national souverain demeure la seule porte de sortie , étant donné les circonstances:
    Les négociations qui ont abouti à l’Accord d’Alger se sont déroulées dans l’opacité Les populations du Nord n’ont pas été associées,
    Les Assises du Nord à Bamako sans les populations du Nord,
    Le viol du principe démocratique avec la désignation des autorités intérimaires,
    La gestion familiale et clanique du pays,
    La corruption à outrance,
    La déconfiture de l’armée et l’incapacité du régime à protéger les Maliens,
    La circulation des armes et la prolifération des groupes armés manipulés par des membres du gouvernement,
    La précipitation d’une révision constitutionnelle.
    Par conséquent, il faut saluer ceux qui boycottent cette Conférence quelles que soient leurs raisons. Le Mali mérite mieux qu’une fausse réconciliation nationale à travers laquelle les politiciens criminels voleurs qui ont pillent le Mali viendront faire des beaux discours patriotiques et s’offrir une amnistie totale par rapport aux actes qu’ils ont eu à poser. Une réconciliation hypocrite qui empêche le populations de voir clair, de situer les responsabilités. Ils vont nous dire que la faute est collective et demander un pardon collectif pour les crimes des uns et des autres. Alors tout est beau, on forme un gouvernement de partage du gâteau en conviant les politiciens de Bamako, les bandits du Nord, des clans et des tribus au détriment du peuple, nommer les proches dans la fonction publique, les milices gouvernementales (armée, police douane, etc.). Le Mali ne peut pas rester la vache à lait de la famille d’IBK ou de quelques tribus touarègues ou arabes du Nord. Les populations de Tombouctou de Gao, de Mopti doivent également prendre les armes et converger sur Bamako pour faire un nettoyage au sommet du pouvoir. Le nouveau Mali verra le jour sous une forme fédérale et les populations seront au cœur de la politique. Toutes les régions seront fédérées sur des bonnes bases.

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