Occupation illicite d’une voie publique à Missabougou- Extension : Complicité ou lâcheté des autorités ?

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Encore nos autorités communales, administratives et politiques se font parler d’elles à Missabougou- Extension à cause de leur complicité, incapacité ou lâcheté à faire face à un litige foncier. En effet, depuis un certain temps, une tierce personne  occupe illégalement une voie publique (rue) approuvée par le plan de lotissement de Missabougou- Extension en Commune VI du district de Bamako. Cette situation cause d’énormes désagréments aux habitants du quartier et particulièrement à Mr Mamadou Traoré, dont les fenêtres sont barrées par le bâtiment de l’individu indésirable et les arbres endommagés. Malgré la saisie du  maire de la commune VI, de la direction régionale de l’urbanisme et du gouvernorat, par Mamadou Traoré, le type continue tranquillement son chantier en toute impunité sans être inquiété outre mesure.

Participation des citoyens à la vie de la cité

ICMA  initie des rencontres avec les institutions et les partenaires

Dans le souci d’informer et d’éduquer les citoyens et impliquer la majorité des citoyens dans la vie de la nation,  l’initiative pour le changement au Mali  et en Afrique a organisé une conférence – débat le weekend dernier à la maison de la presse pour échanger sur le processus de fonctionnement et les activités  du FMI au Mali.

La conférence était animée par Anton OP Béké,  représentant résident du FMI au Mali, qui avait à ses cotés la présidente de l’initiative  pour le changement au Mali et en Afrique et plusieurs autres invités.

D’une association politique, l’ICMA a changé de cap en se transformant en observatoire de bonne  pratique pour dénoncer les anomalies au niveau de la gouvernance. L’objectif de cette conférence était d’éveiller les consciences afin que la majorité de nos concitoyens participent à la vie de la nation. C’est dans ce cadre que l’ICMA a décidé de faire une série de conférences avec les différentes institutions et c’est le FMI qui a bien voulu répondre à l’invitation du jour.

Pour la présidente de l’ICMA,  le choix du FMI n’est pas gratuit, parce que c’est connu de tous, notre pays est depuis un moment sous le scoop du fonds monétaire international et le mois de septembre était le délai de rigueur donné au gouvernement du Mali pour répondre à l’interpellation du FMI et si le gouvernement répond les citoyens doivent être en mesure d’avoir l’information et jouer son rôle d’interpellation,  de construction du pays.

C’est pourquoi l’initiative pour le changement au Mali et en Afrique a invité le FMI pour  échanger sur le fonctionnement de l’institution, connaître les enjeux pour notre pays et quelles sont les recommandations que l’ICMA peut faire en tant que citoyen et attendre la réponse du gouvernement.

Concernant la reprise des coopérations avec le FMI, son représentant dira que la coopération continue à travers son programme d’assistance technique. Selon lui une mission de l’institution sera au Mali pour la deuxième revue et cette mission va regarder ce qui reste de la première revue.

A.T.D

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