Pour la Tabaski : Les Maliens peinent à se procurer un bélier

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Le coût de la vie a pris un sérieux coup au Mali avec la crise au nord. L’argent qui est le nerf de la guerre est devenu rare, le panier de la ménagère en souffre, les prix des céréales sont inabordables… Bref le Malien moyen n’a pas les trois repas journaliers. Conséquence : beaucoup fêteront sans mouton.

La crise que connait le Mali a impacté tous les secteurs d’activités. Ce qui a fait que le coût de la vie est trop élevé, car l’argent, qui est le nerf de la guerre, est devenu invisible. Cela s’explique par le fait que la crise a poussé les partenaires techniques et financiers du Mali à suspendre leur coopération.
Conséquence : beaucoup de projets et ONG ont fermé boutique. Aussi dans le domaine commercial, les prix des céréales ont-ils grimpé sous l’œil impuissant du gouvernement laissant les consommateurs dans les difficultés d’accès aux céréales. Le prix des moutons de Tabaski n’est pas à la portée du Malien moyen. Si bien que beaucoup de Maliens fêteront sans mouton. L’espoir des Maliens s’est petit à petit dissipé face à cette impuissance du gouvernement à faire face à leurs besoins réels. Le gouvernement arguait qu’il y avait urgence au nord et qu’il fallait acheminer les dons reçus dans ces zones occupées.
Malheureusement, le temps a fini par prouver que le Nord est loin d’être une préoccupation du gouvernement. Du coup, les Maliens sont désemparés aujourd’hui et ne savent plus sur qui fonder l’espoir. Entre-temps, les parents du village se meurent à petit feu en attendant le fruit des nouvelles productions de l’hivernage.
Si la nomination du gouvernement de Cheick Modibo Diarra a été salutaire au regard des urgences qui prévalent dans le pays, force est de constater aujourd’hui que les Maliens commencent à douter de ses capacités réelles à faire face aux différentes sollicitations. Le nouveau gouvernement d’union nationale a donc intérêt à user de tout ce qui est dans son pouvoir pour renverser la tendance actuelle.
Ben Dao

 

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