Projet autonomisation des femmes et dividende démocratique : Pour réduire les inégalités entre les sexes dans la région du Sahel

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Le ministre de l’Aménagement du Territoire et de la Population, Sambel Bana Diallo, a animé une conférence de presse sur le projet d’autonomisation des femmes et dividende démocratique. Il était accompagné de la directrice nationale de la population, Diall Abssatou N’Diaye, et du coordinateur national du projet, Moussa Sidibé. C’était le vendredi 17 mars 2017 à la maison de la presse.

 L’objectif de cette conférence de presse était de donner des éléments d’information sur les objectifs du projet, sa durée, ses zones de couverture, son dispositif institutionnel, ses différentes composantes, son budget, ses bénéficiaires, ses modalités pratiques de mise en œuvre, son état de réalisation à la date d’aujourd’hui et ses perspectives pour l’année 2017.

 

Le projet autonomisation des femmes et dividende démographique est une initiative régionale qui couvre 6 pays du Sahel. Il s’agit de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie et du Tchad.  L’accord de financement du projet a été signé entre le gouvernement du Mali et la Banque mondiale le 3 avril 2015. Il obéit à deux exigences : une exécution régionale et une exécution nationale. Son lancement régional a eu lieu à Niamey en novembre 2015.

 

Aux dires du ministre de l’Aménagement du Territoire et de la population, Sambel Ban Diallo, l’année 2017 constitue celle des réalisations concrètes des activités du projet, après 2016 qui a été fondamentalement consacrée à la mise en place des instances de pilotage, à la préparation des plans d’action et à l’installation de l’unité de gestion.

 

L’objectif global de ce projet autonomisation des femmes et dividende démographique est d’accélérer la transition démographique à travers la transformation de la structure par âge de la population et de réduire les inégalités entre les sexes dans la région du Sahel. Plus spécifiquement, il vise à améliorer le niveau d’autonomisation des femmes et des adolescentes afin de leur permettre d’accéder plus facilement aux services de santé reproductive, infantile et maternelle de qualité.

Le projet est structuré en trois composantes. Il s’agit de la composante 1 qui vise à améliorer la demande pour les services de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et nutritionnelle et accroître l’autonomisation des femmes et des adolescentes ; de la composante 2 qui vise à renforcer les capacités régionales pour mettre à la disposition des produits et des personnels qualifiés. Ainsi que de la composante 3 qui vise à favoriser l’engagement politique et renforcer la capacité d’élaboration des politiques liées au dividende démographique et la mise en œuvre du projet. Le budget du projet s’élève à 40 millions de dollars repartis entre ces différentes composantes pour une durée de 4 ans.

 

Le dispositif institutionnel de mise en œuvre du projet, dont le lancement national a eu les 7 et 8 novembre 2016 à l’hôtel Radisson Blu, est composé d’un comité régional de pilotage, d’un comité national de pilotage, d’un comité technique national et d’une unité d’exécution.

 

Selon le coordinateur national, Moussa Sidibé, les résultats attendus à la fin du projet sont, entre autres, la scolarisation de 5000 filles ; l’appui aux instituts de formation à hauteur de 5 millions de dollars ; la formation de 8000 sages-femmes et 300 agents de santé ; l’appui de 2 millions de dollars à laboratoire national de la santé ; la mise en place de 15 cabinets de sages-femmes.

Diango COULIBALY

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