Solidarité : Le mouvement « Antôrôla » rend visite à la famille du policier décédé lors de l’attentat de la « Terrasse »

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Les visiteurs étaient  venus présenter leurs  condoléances  à la famille Dembélé en tant que ressortissants de la Commune II du district de Bamako, abritant le lieu de l’attentat.

Cette délégation était  composée  des notabilités de la commune II  et des éléments du commissariat de police du  3ème  arrondissement. Elle (la délégation)  a été reçue par la famille  Dembélé  à Grantibougou en commune V du district en présence  des notabilités religieuses  qui avaient fait le déplacement  pour la circonstance. Ensemble, elles se sont  dites très  honorées de cette visite.

Quant au président du mouvement «Antôrôla», il dira  que c’est pour le peuple, notamment la population  de la commune II, que le jeune Cheik Oumar Dembélé est mort. Donc,  a-t-il dit,  il est un devoir social pour  eux de reconnaitre le mérite qui lui revient.

«Nous ne regrettons rien, nous ne  réclamons  rien, Cheik est mort  pour la cause  noble » a hautement  déclaré un ainé de la Famille Dembélé. A la mère du défunt d’ajouter : « Aujourd’hui par ce geste  nous savons que Cheick  a une famille », a-t-elle dit  s’adressant  aux éléments du commissariat de police du  3ème  arrondissement au nom  desquels le Compol  Cheik Oumar Théra a félicité le mouvement « Antôrôla ».

Après les condoléances,  des bénédictions  ont été  formulées pour le repos des défunts. Il s’agit de feux Cheick OUMAR Dembélé et de  sa jeune  sœur  qui est décédée à sa suite dans la quinzaine.

Pour l’occasion, le mouvement « Antôrôla » a remis une enveloppe de 50. 000 FCFA et Trois sacs de riz à la famille Dembélé.

Rappelons que le mouvement « Antôrôla », est un regroupement  apolitique qui  a vu le jour  en 2012.  « Antôrôla », aujourd’hui une association implantée partout dans la capitale est née à la suite d’une manifestation organisée par des jeunes  en commune II du district de Bamako, notamment dans le quartier de Niaréla.

En battant le pavée en ce juin 2012, ces jeunes avaient   ainsi bravé l’état d’urgence alors décrété par les autorités de la transition. Ils avaient pour slogan « Antôrôla » qui signifie  « on en marre ». Dès lors ces jeunes se regroupèrent et choisirent « Antôrôla » comme le nom de leur association.

De sa création à nos jours, « Antôrôla » a donné sa voix dans la  prise de plusieurs décisions importantes sur la vie de la nation. Ce, en soutenant la société malienne dans des manifestations pacifiques et républicaines.

Djibi

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