Réunion d’Alger : les groupes armés demandent « l’accélération de la mise en place des autorités intérimaires »

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Sortie de crise : Réunion stratégique entre la Minusma, la CMA et la Plateforme pro-Bamako

La CMA et la Plateforme ont appelé hier à Alger à « accélérer la mise en place d’une autorité de transition » dans le Nord du Mali. En mars dernier, à l’issue de la 7ème session du Comité de suivi, les signataires de l’accord avaient fait état d’ « avancées significatives » sur la mise en place d’administrations transitoires dans le Nord du Mali. Depuis, les négociations ont été bloquées nécessitant une nouvelle médiation à Alger.

Le représentant de la CMA, Mohamed Maouloud Ould Ramadane, a souligné « la nécessité d’accélérer la mise en place d’une autorité de transition », qui constitue l’un des points de l’accord de paix et de réconciliation signé il y a un an.
L’objectif de la rencontre à Alger, à laquelle a assisté le Ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, était selon la CMA de « débattre des principales causes qui entravent encore l’application des points essentiels de l’accord de paix et de réconciliation ».
Le représentant de la Coordination a appelé « la communauté internationale et la médiation internationale conduite par l’Algérie à consentir davantage d’efforts pour sauver l’accord ». Avant de déplorer « qu’aucun des points inclus dans cet accord n’ait été appliqué », un an environ après sa signature.
L’accord d’Alger n’a pas permis, un an après sa signature , de faire taire les armes. Au nord comme au centre du pays, plusieurs localités font face à la recrudescence de l’insécurité. En témoignent les récentes attaques terroristes qui ont visé l’armée malienne et les Casque bleus de la Minusma. Pour un certain nombre d’élus, cette recrudescence de l’insécurité est la conséquence de l’absence de l’Etat dans ces zones en proie aux violences et du retard pris dans la mise en œuvre de l’accord.

Oumar Bathily est maire de la commune urbaine de Mopti. Il était l’invité de notre émission « Grand Dialogue » d’hier :
« Il n’y a pas la présence de l’Etat, il est absent sur cette partie du territoire. Et si l’Etat ne rétablit pas la puissance publique sur l’étendue de ce territoire, je pense qu’il y a problème. Je souhaite vraiment que l’accord soit mis en œuvre. Je pense que l’application de l’accord doit s’effectuer parce que chaque mort est un mort de trop. En tout premier lieu, tant qu’il n’y aura pas l’Etat, que les populations soient rassurées, qu’elles aient confiance en l’Etat, le représentant de l’administration, tant que cela n’est pas, je pense qu’il y aura des problèmes d’insécurité. Cette population est complètement abandonnée à elle même. S’il n’y a pas l’Etat, il n’y a rien. Mais si l’Etat y est, c’est l’administration. Toutes les forces de sécurité seront là pour sécuriser, les Famas seront là pour traquer les djihadistes ».

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1 commentaire

  1. Farces, farces, farces! Trop ou tard, les dialogues interminables par ces comites par ci et comites par la finiront par tourner en ecaille ou a plus forte raison queue de poissson! I te nya bo mi ce li ko, a ce doron sani shew ni dimogow ka na a yereke! (on doit netoyer sa merde avant que les mouches et la volaille l’eparpillent partout). Un dialogue avec des gens qui ne connaissent que la voix des armes est voue a l’echec total.

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