Villages de Djidjan et Loulo : Les travailleuses du sexe accueillies à bras ouvert

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Situé à une vingtaine de kilomètre de Kénieba, la prostitution est devenue un phénomène normal dans le village de Djidjan.  Pour un non résident, cela sort de l’ordinaire. Même si on ignore le nombre de travailleuses du sexe qui exercent à Djidjan, on voit presque à bout de chaque rue, des jeunes filles dont l’accoutrement laisse entrevoir certaines parties du corps. Si la majorité est constituée d’étrangères, on dénombre le plus souvent des maliennes, nous a confié un résident. Cette pratique peu orthodoxe n’empêche en rien la bonne marche de la vie dans la cité, au contraire elle est même la bienvenue. Et ce n’est pas  le chef de village de Djidjan, Mogontafè Sissoko qui nous dira le contraire.

Il fait savoir que les travailleuses du sexe sont les bienvenues dans son village. Toutefois, le septuagénaire n’a pas manqué de relever les avantages liés à la présence de ces professionnelles dans son village. ” Au moins, nos femmes vont être épargnées. Même s’il craint un effet de contagion, eux qui sont fortement attachés à leurs valeurs traditionnelles”, avance-t-il, avec un petit sourire aux lèvres.  A l’en croire, l’orpaillage et l’installation de la mine de Loulo ont drainé de nombreux jeunes à la recherche d’un emploi.

C’est le cas de MD un nom d’emprunt, qui est employé par Somilo. Il explique qu’après une dure journée de travail que les plus jeunes, vont se relaxer chez les travailleuses du sexe. ” Le prix est abordable et tu n’es pas obligé de l’entretenir. C’est un besoin naturel et cela nous permet d’oublier un peu la fatigue de la journée ” nous lance notre interlocuteur.  Il ajoute qu’à  la différence des prostituées des grandes villes, celles de Loulo accostent rarement les hommes dans les rues. Elles sont bien organisées, mais souvent chères “, raconte un autre jeune travaillant dans la mine. A l’en croire cette cherté trouverait son explication dans le fort pouvoir d’achat des potentiels clients.

Si avant l’arrivée de la mine  il y a quelques années seulement, la population était estimée à 2000, aujourd’hui, le nombre d’habitants de Djidjan avoisine les 15000 âmes. Des cases rondes font petit à petit place aux maisons en dur à quelques endroits. Les raison principales de ce bouleversement, a fait savoir Ongoiba est l’installation de la société aurifère Randgold qui exploite la mine d’or de Loulo.

En tout cas Djidjan  est envahi par des prostituées et les affaires semblent être  florissantes pour ces professionnelles du sexe dont le prix de la passe varie entre 2 000 F CFA par heure à 20 000 F CFA la nuit. Le hic est que les gendarmes dépouillent les clients au profit des prostituées.

Ramata Tembely, Envoye spéciale à Loulo

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12 COMMENTAIRES

  1. La prostitution est partout dans le monde ,soit pauvre ou riche .Si quelqu’un se moque du Mali en tant pays pauvre et dont une partie se livre à la prostitution pour subvenir à ses besoins ce là n’étonne personne en se comparant aux pays riches là où le vieux métier est répondu partout sans distinction de sexe .
    Ma suggestion : je souhaite bien qu’il y’ait contrôle médical et surtout ces femmes doivent se munir de préservatifs affin de se protéger et protéger leurs clients des maladies vénériennes .

  2. Hé Ramata toi aussi jusqu’en bas, c’est bien le mythe est brisé. En réalité il ne faut pas voir seulement le coté négatif, rapidement il faut les recenser, faire un suivi sanitaire parce que le minier partout au monde est un grand consommateur de sexe, je ne sais pas si c’est la galerie ou les produits chimiques. En plus il n’hésite² pas à donner tout ce qu’il a. Il faut attirer l’attention des organisations villageoises sur l’encadrement et même la Mairie l’exigence d’une carte pour l’exercice. Mais la journaliste ce qui se passe sous tes pieds est plus grave, fait un tour à Bla bla , c’est le carrefour de toutes les maladies du monde, fait un article sur les maisons closes , il ya aussi les écoles. A l’université c’est des draps qui servent de mur de séparation. Le commerce du sexe c’est le plus vieux métier. Courage, il faut demander aux différents acteurs de s’impliquer.

  3. Attention ! Ce n’est pas le même Djidian. Le village de Django Cissoko est dans le cercle de Kita et s’appelle aussi Djidian.Ce village est calme, non pollué et se développe au rythme du Mali.

  4. Tant mieux si les gens se font plaisir plaisir ainsi… qu’ils en profitent bien avant que le Mujao ne fasse cap sur djdjan…. 😆

      • ah karamoko je te tien donc le pouvoire est au manding maintenant …..le prochain premier ministre sera du djitoumou meme notre miserable capitaine ne peut rien contre cela …..votez yeah samake….. 😆 😆 😆 😆 😆

  5. vieux blanc pervers ne raconte pas de conneries ici elle n,a fait que son travail d,informer…..comme toi tu veux goute a tout les sauces.. 😆 😆 😆 😆 😆 :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

    • le plus vieux metier du monde ,comme s’il y avait besoin de faire un reportage là dessus :mrgreen: :mrgreen: en Guyane ou il y a des milliers d’orpailleurs clandestins c’est pareil , tu trouves des centaines de putes en pleine jungle ! Les mecs risquent leur vie pour un gramme d’or ,et le donnent à une fille vérolée pour tirer un coup 🙄 🙄

  6. Ramata,j’espère que tu as mis ta ceinture de chasteté avant de partir en reportage :mrgreen: :mrgreen: ……….ou bien tu veux apprendre le metier parce que ton patron te paie trop mal ?? 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

    • C’est inutilement méchant et gratuit ce commentaire… courage Ramata, continue ton métier d’information….

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