Sommet France – Afrique : Après le grand festin, le Vgal doit sévir maintenant

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Le grand rendez vous de Bamako vient de s’achever en beauté le samedi 14 janvier. Une soixante de délégations  étrangères ont effectué le déplacement  sous la houlette de François HOLLANDE  pour donner un éclat particulier à l’activité. Toutes les tendances confondues au Mali ont mis de coté les antagonistes en vue d’honorer notre pays, à travers  Ibrahim Boubacar KEITA.

En effet, s’il y a presqu’ une unanimité autour de la réussite de ce sommet, mais l’arbre ne doit nullement cacher la forêt. Car de forts soupçons de magouilles ont entouré l’exécution des travaux d’intérêts publics. La réussite du sommet couvre un vaste réseau bien huilé de magouilles autour des contrats  juteux d’exécution des travaux. Nous savons que les malversations de tout genre sont devenues le sport favori des gros bonnets, hauts cadres, grands opérateurs économiques du pays proches des régimes en place. Cela au vu et au su du citoyen lamda impuissant.

Il n’est un secret pour personne qu’IBK et son régime n’ont jamais apprécié les actions du Bureau du vérificateur Général. Les détracteurs de cette institution prestigieuse de lutte contre la délinquance financière, les détournements de fonds et les mauvaises gestions de deniers publics, depuis du temps de son père fondateur Amadou Toumani TOURE, ont trouvé un créneau pour mettre en sommeil ses activités. Le citoyen sent de moins en mois le Bureau du vérificateur général, à tel enseigne que nous nous sommes posés la question à savoir, où est passé le Vérificateur Général ?

La présentation des rapports annuels du BVGAL donnait lieu à une médiatisation à la hauteur des tâches abattues. Aujourd’hui, c’est la timidité qui entoure la publication de ses rapports. Certains observateurs des rouages de l’appareil d’Etat soulignent que des pressions n’ont cessé de se faire sur la structure, pour qu’elle ne s’ingère pas dans des dossiers bien sensibles. Même si le scandale financier de l’achat de l’avion présidentiel, et des matériels militaires en 2013 a été  traité par le BVGAL, de nos jours de nombreuses magouilles se multiplient au nez et à la barbe du BVG.

Le sommet France Afrique n’échappe pas à cette situation. Les contrats  des marchés relatifs à l’aménagement des voies publiques, d’assainissement, de voiries, de réalisation et de réfection des routes bitumées urbaines à l’intérieur de Bamako, l’installation de nouveaux  éclairages publics ont été passés dans une opacité extraordinaire. Des entreprises, sociétés et  opérateurs économiques proches  des barons du régime se sont frotté les mains. Seules des miettes ont été données aux exécutants sur le terrain. La qualité des matériaux utilisés laissent énormément à désirer. Par exemple, en commune I du district de Bamako, sur la route de Koulikoro, des tronçons de la voie goudronnée ont été repris plusieurs fois.

Au risque d’être taxé de mettre les pieds dans le plat, le Vgal TOURE  et ses assistants doivent sévir contre vents et marrées. Ce sont des milliards qui se sont volatilisés.
” Si le Président IBK a  toujours fait montre d’amende honorable quand à sa gestion de la chose  publique, il n’en est pas de même pour ses proches collaborateurs, dont la plupart traîne des casseroles, sans pour autant être inquiétés un seul instant.

Bany

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