Abdoulaye Sissoko : Le chan peut être un escalier pour monter en équipe première

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Le Malien Abdoulaye Sissoko. cafonline
Le Malien Abdoulaye Sissoko.
cafonline

Le CHAN est fait pour ça, c’est-à-dire, permettre aux joueurs locaux de montrer leurs compétences. L’attaquant international malien, Abdoulaye Sissoko ne cache pas sa satisfaction après la qualification des Aigles pour les quarts de finale et se réjouit de la qualité du football produit par l’équipe. «Nous avons envie de montrer qu’on est un groupe compact et qu’on a des ambitions pour l’équipe première», martèle l’attaquant stadiste très en vue depuis le coup d’envoi du CHAN.

 

 

La satisfaction d’Abdoulaye Sissoko est d’autant plus légitime que c’est la première fois que le Mali se qualifie en quarts de finale du Championnat d’Afrique des nations, une compétition lancée en 2009 par la CAF et qui est réservée uniquement aux joueurs locaux.

 

 

Mais Abdoulaye Sissoko est conscient que le chemin à parcourir pour se faire une place au soleil en équipe première est long et parsemé d’embûches. Aussi, l’international malien sait, mieux que quiconque que la qualification en quarts de finale du CHAN n’est pas suffisante pour marquer l’histoire et que les Aigles locaux doivent faire plus pour combler les attentes des supporters.

 

 

Abdoulaye Sissoko annonce que la sélection nationale va tout donner contre le Zimbabwe et se réjouit de la présence en Afrique du Sud du nouvel entraîneur des Aigles A, Henry Kasperczak. «C’est une grande chance que le sélectionneur des A soit là. Il suit nos entraînements et notre évolution. On veut tout donner pour avoir une bonne chance en équipe première», dit-il. Les joueurs locaux sont assez rares en équipe nationale A, ils ne dépassent presque jamais deux à trois joueurs, constate Abdoulaye Sissoko.

 

 

L’attaquant malien reconnaît que le niveau du championnat constitue un handicap pour les joueurs locaux, mais, répète-t-il, on peut inverser la tendance et le CHAN offre l’occasion aux prétendants à l’équipe nationale de se valoriser et de taper dans l’œil du nouveau sélectionneur. En tout cas, pour l’international malien, la qualité ne manque pas et les joueurs locaux ont fait du chemin depuis le dernier CHAN où le Mali avait été éliminé dès le premier tour. En plus le niveau du championnat national progresse chaque année, les résultats en coupes d’Afrique de clubs le prouvent aussi.

 

 

Certes, les équipes maliennes ne brillent pas encore en Ligue des champions d’Afrique, la compétition phare du continent, mais notre football s’est largement illustré en coupe de la Confédération, avec le sacre du Stade malien en 2009 ou encore la finale perdue par le Djoliba en 2012.

 

 

Question : faut-il s’attendre à voir Kasperczak sélectionner des locaux lors des éliminatoires de la prochaine CAN ? Comme le disent les Anglais, wait and see !

 

 

Seïbou S. KAMISSOKO

 

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