Baba Diarra, président de la fédération malienne de football : Un homme sportivement fini ?

1
boubacar-baba-diarra
Le président de la Femafoot

Le mois d’Août a été décidément fatal pour le président de la fédération malienne de football, l’Inspecteur général de police, Boubacar M’Baba à cause de sa mauvaise gestion financière et humaine désastreuse. Et pourtant votre journal préféré avait attiré  l’attention de tous les amateurs sportifs du ballon rond sur les dérives de celui qui se croit intouchable deux mois et 26 jours seulement après sa prise de fonction. Aujourd’hui l’histoire vient de nous donner raison lorsque deux de ses désormais ex- compagnons de lutte (depuis 2009 pour l’accession à la présidence de la fédération malienne de football) ont décidé de lui dénoncer publiquement.

 D’abord promu Inspecteur général de la police nationale par la bénédiction de l’ancien président de la république, Amadou Toumani Touré en 2011, Baba Diarra ne cesse de l’insulter à tout moment et à tout lieu surtout s’il est avec ses amis et autres compagnons. Arrivé à la fédération malienne de football en 1997 grâce au CSK (à noter qu’il était aussi membre du comité directeur du club à cette époque), Baba Diarra voue aujourd’hui une haine viscérale contre Salif Keita qui lui permit de goûter aux délices de la fédération. Et aux observateurs sportifs de s’interroger sur les vraies raisons de cette haine de Baba envers Salif qui lui offerts son âme et son cœur. La preuve de cette haine vivace envers le premier ballon d’or africain c’est lorsque Baba Diarra a boudé la cérémonie de la nuit de l’AJSM organisée à l’Hôtel de l’Amitié au motif que les organisateurs lui ont fait asseoir à coté de Salif Keita et sa femme. Tout récemment il a refusé d’assister à la cérémonie de remise de médaille de la légion d’honneur organisée par l’Ambassadeur de la France au Mali le 14 Juillet dernier à l’Ambassade de France au Mali malgré qu’il ait reçu l’invitation de l’ambassadeur et celui de Salif Keita. Une fois à la fédération, le policier fut bien accueilli par le président d’alors, Amadou Diakité qui lui confia la commission des jeunes. Très respectueux de son nouveau mentor à l’époque, il s’attèle à l’exécution minutieuse des consignes à la lettre, Baba Diarra fut récompensé en 1998 lors du renouvellement du bureau fédéral et fut parachuté comme chargé des petites catégories où le business d’argent coulait à flot. C’est ainsi que lors de la coupe du monde en 2001, une chaude dispute l’oppose à l’entraineur Fagnéry Diarra qui refuse de se soumettre aveuglement à lui. Mais hélas pour lui, le président de la fédération apporte son soutien total à l’entraineur. Se sentant humilié, M. Diarra abandonne la fédération prétextant de ses charges administratives. Après quelques mois et à la surprise générale de tous, il revient certainement après avoir regretté et de ne pas se voir prier par ses collègues de la fédération. Après le retrait d’Amadou Diakité de la présidence de la fédération le 6 Avril 2002 à Ségou, Baba Diarra est propulsé comme 2e vice-président dans le bureau de Tidiane Niambélé. Du coup il jurait de régler ses comptes à son ancien mentor devenu son ennemi juré pour ne l’avoir pas soutenu contre Fagnéry Diarra en 2001.  En 2003, lors du conseil national tenu à Bamako, le policier monte de grade et devient 1er vice-président en violation flagrante des textes en vigueur à l’époque au détriment du Colonel Issa Diallo (qui est toujours vivant à Bamako) et pire se voit éjecter du bureau fédéral. En plus de ce dernier, Bréhima Diabaté fera les frais du coup monté par le policier. Pourtant M. Diarra fut membre du comité directeur de l’USFAS et devrait au moins faire la promotion des responsables du club qu’il avait dirigé à l’époque. Mais contre toute entente, Baba Diarra déserte de nouveau la fédération et rend cette fois-ci le tablier après les déboires de son président d’alors Tidiane Niambélé dans l’affaire des 6 points retirés au Djoliba et le bras de fer avec le ministre des sports, Moussa Balla Diakité. Une façon pour lui de dire qu’il  est blanc comme neige après la CAN 2004. Lors du conseil national extraordinaire du 25 juin 2005, un nouveau bureau fut mis en place avec à la tête Salif Keita et qui a comme 2e vice-président Baba Diarra. A la fin du mandat du premier ballon d’or africain, notre flic a cru son heure arriver après avoir trahi et poignardé tous ses anciens mentors à savoir Amadou Diakité, Tidiane Niambélé et Salif Keita en postulant pour la présidence de la fédération malienne de football le 12 juillet 2009 où il fut mis en déroute. Ne sachant à quel saint sportif se vouer et en vrai policier il démarche  et fait allégeance à ses anciens amis qu’il a lui même traiter de détracteurs à travers des sages du football malien. Aussitôt il parvient à ensorceler certains responsables du Djoliba pour devenir ensuite président dudit club le 30 Mars 2013. Aujourd’hui demandez aux supporters  Rouges, ils vous diront davantage sur l’homme. Sans perdre de temps il reconduit son plan machiavélique en ensorcelant certains collaborateurs d’Hammadoun Kolado Cissé pour accéder à la présidence de la fédération le 8 Octobre 2013. Mais après  10 mois et 22 jours de gestion comme président de la fédération, Baba décide de se débarrasser de ses compagnons d’hier qui se sont sacrifiés pour lui. Ainsi son chargé de mission Moussa Bah sera renvoyé comme un malpropre, puis c’est au tour de Yéli Sissoko de subir la folie du policier. Mais hélas il ne parviendra jamais à humilier un autre de ses compagnons à savoir son président de la commission juridique, Bassalifou Sylla qui a mis le pied dans le plat avant de démissionner. Et il n’est un secret pour personne le pont est totalement coupé entre Baba et celui qui lui a forcé de partir à l’assemblée générale élective tenue à Mopti à savoir Salaha Baby, 2e vice- président de la fédération à cause des divergences de vue.

Un homme nu au sein du football malien

Il ne fait aucun doute aujourd’hui, Baba Diarra s’est fait tristement remarqué par le gain de l’argent facile et de l’ingratitude inouïe envers tous ses bienfaiteurs sportifs à commencer par ATT qui lui offert gracieusement le grade d’Inspecteur général de Police. Ce qui avait valu à l’ancien président de la république  toutes sortes de critiques acerbes de ses adversaires politiques d’encourager la médiocrité car Baba Diarra n’a jamais dirigé  une mission nen période de guerre, ni une troupe ni un commissariat de police. Ce ne sont pas les clubs (l’USFAS, l’AS Police, le CSK, le Djoliba) et leurs responsables sportifs sans oublier les responsables de l’AS Sabana de Mopti, de l’AS Bakaridjan de Baraouéli et surtout de Mamadou Cissé dit Ladji et plusieurs autres, j’en oublie, qui diront le contraire tant le policier s’est servi d’eux avant de les virer comme des malpropres. Aujourd’hui même les amateurs du ballon rond ont compris que Baba Diarra est un véritable monstre qui ne pense qu’à lui seul en témoigne les derniers soubresauts au sein du Djoliba et que l’avancée du football et son dernier souci. Mais attention un flic reste toujours un flic dont les lignes restent difficilement lisibles. Mes chers sportifs, vous êtes avertis. Et comme l’adage « Un homme averti en vaut deux ».

Hamadi

 

===========================================================

 

Encadré: Tapis dans l’ombre du président de la fédération : Un  lâche endurci nous attaque !

 

 

Suite à notre article No 126 paru le 8 Août 2014 intitulé ‘’ Malaise profond à la FEMAFOOT : La fuite en avant et le complot permanent comme méthode de gestion’’, un énergumène tapis dans les escarcelles de la fédération malienne de football nous a répondu à travers un tract et déposé au siège de la fédération malienne de football dont nous avons possession d’une copie.

Ces réserves émises dans ce tract allaient convaincre les amateurs du ballon rond si toutefois cet énergumène endurci avait eu le courage de signer son nom et apposer sa signature comme le veut tout droit de réplique.  Nous disons à ce lâche à l’image de son statut social, de surcroit  un aigri inné jusqu’à la moelle épinière, le bon sens veut qu’il ait le courage et le culot de se découvrir car notre directeur de publication du Journal ‘’ La Mutation’’ n’est qu’un humain et non un monstre (n’en déplaise à toi et à tes mentors d’égoïstes que tu prétends défendre comme si le président de la fédération est votre père biologique). De quoi as-tu donc peur cher suiviste pour ne pas dire un lèche-cul ? Ne pensez pas que vous êtes cachés car vous êtes le maudit de votre famille contrairement aux journalistes de la Mutation qui ont tous été bénis par leurs parents et entretiennent de bons rapports avec l’ensemble de leurs membres de familles et collaborateurs (parents, frères, sœurs, cousins, oncles, tantes, proches et voisins). Votre lâcheté et votre degré d’impie ne nous surprennent pas du tout. Nous comprenons maintenant votre attitude de se cacher derrière tes semblables parce que  vous n’avez pas et vous n’aurez pas le courage car nous vous écraserons comme des mouches autour du lait de vache. Revenons à ton maudit tract plein de haine et de contradictions.si les caisses de la fédération malienne de football étaient vides, comment ton mentor de Baba Diarra a pu voyager en Espagne, en Suisse, en Allemagne, en France juste après sa prise de fonction. Où étiez-vous le jour de la passation de service entre Hammadoun Kolado Cissé et Baba Diarra ? Savez-vous aujourd’hui que la fédération est endettée à hauteur de plus de 600 millions FCFA du fait que les prestataires n’arrivent pas à se faire payer auprès des banques faute de liquidité ? Vous avez dit  aussi que la Mutation a écrit que Moussa Bah est membre du comité exécutif. Nous vous défions de photocopier ce journal où il est mentionné cela comme vous l’avez fait pour ce tract. Sachez une seule chose, ce n’est pas vous qui allait m’apprendre la différence entre un chargé de mission et un membre du comité exécutif mais vous conviendrez avec nous que Moussa Bah a été plus courageux que vous et ton mentor en allant défendre votre liste lors du débat télévisé de l’ORTM entre les trois candidats avant l’assemblée générale élective tenue les 7 et 8 Octobre 2013 à Mopti. Ce jour vous avez qualifié de Saint et de courageux de celui que vous accusez aujourd’hui d’avoir abusé la confiance de votre ‘’ père’’ pardon de votre mentor.  Vous parlez de l’argent remis par les Coréens à l’ancien bureau fédéral alors que leur mandat a pris fin le 7 Octobre 2013 et que le match a été supervisé par les soins de ton mentor le 14 Novembre 2013. Et mieux vous faites l’ignorant en occultant les fonds issus des matchs contre la Guinée, le Sénégal, la Croatie et la chine reçus par Baba Diarra.  Le ridicule est pour vous quand vous dites sans gêne parce que vous êtes sans dignité et  vous faites honte à votre famille (que vous ne connaissez pas peut être), lorsque vous soutenez mordicus que depuis l’élection de Baba Diarra, il n’a trainé aucun membre sortant à la boue, privilégiant le dialogue. C’est triste pour vous et tous ceux qui vous ont chers(s’il en existe d’ailleurs) Laissez- nous vous rappeler de ce simulacre de conférence de presse animé par votre Inspecteur général de Police en Mars dernier lorsqu’il accusait injustement le président de la ligue de football de Ségou, Mamadou Sow d’avoir détourné 65.000 dollars soit disant appartenant à la fédération et Hammadoun Kolado Cissé de bloquer les fonds remis par les Coréens .  N’êtes vous pas au courant que des lettres d’intimidation et de menaces ont été envoyées à Mamadou Sow par le président de la fédération sous peine d’être traduit en justice dont le délai a expiré depuis le 31 janvier 2014. Que Dieu ait pitié de vous ! S’il est superflu d’une tentative ridicule de désinformation par du faux, nous vous invitons à un débat contradictoire à la télévision nationale ou dans une radio de la place. S’il y a injure à la sagacité du lecteur malien ou du public sportif qui ne demande que des résultats sportifs sur le terrain et non des tracts, c’est bel et bien vous qui se cache dans les escarcelles de la fédération pour attaquer le directeur de publication et le journal ‘’La Mutation’’. Ne soyez pas des lâches et assumez vous en acceptant de nous affronter à visage découvert. Nous sommes convaincus d’une seule chose, ni tes tracts nauséabondes, ni tes insultes ne nous dévieront pas de notre chemin d’informer.  Et tant que vous continuerez à mentir aux amoureux du ballon rond, nous vous appellerons à l’ordre et nous vous dénoncerons sur la mauvaise gestion des fonds dont ton mentor est allergique pour le bonheur des amateurs du ballon rond. Un seul conseil pour vous,  revenez à de meilleurs sentiments et un peu de courtoisie sinon nous vous démonterons en pièces détachés car vous êtres démaqués cher raté de la vie.

La rédaction 

Commentaires via Facebook :

1 commentaire

  1. Et Allah ! Tout ça parce que Sadou Bocoum, le lavegarde qui s’est autoproclamé journaliste sportif et Souleymane Diallo, qui n’est pas le fils de son pere (la revelation vient d’etre faite) bombardé SG de la Federation, ont céssé de boire le petit lait et le petit café de MALIFOOT. Chenapans que vous etes ! Allez bosser et relisez vous avec votre français de la rue !

Comments are closed.