Bassirou Dembélé de l’AS Gabès en Tunisie en exclusivité “Mon rêve est de porter le maillot des Aigles du Mali”

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Bassirou Dembélé
Bassirou Dembélé

L’Indépendant Sports : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Bassirou Dembélé : Comme vous le savez, je suis un jeune footballeur malien, qui a commencé sa carrière dans les clubs comme le Djoliba AC puis le Centre Salif Kéïta (CSK). J’ai joué aussi dans beaucoup d’autres clubs maliens comme l’AS Bakaridjan. J’ai été également capitaine de l’équipe nationale junior.

Vous avez fait un passage en Europe avec le Parsis Saint  Germain (PSG) et d’autres clubs. Comment cela s’est-il passé ?

Je pense que mon passage au Paris Saint Germain (PSG) a été plus bénéfique pour moi puisque j’ai beaucoup appris dans ce club. Cela a été un moment fantastique dans ma vie bien que mon séjour n’ait pas été très long. Je pense que j’ai eu la chance d’être mieux formé. C’est un souvenir que je garde dans ma carrière puisque c’était ma première sortie professionnelle. Comme vous le savez, jouer au Paris Saint Germain était l’un de mes rêves depuis que j’ai commencé à jouer au ballon.

Malheureusement, j’ai eu quelques blessures. Ce qui a d’ailleurs compliqué ma situation, mais je pense que cela est un fait du Bon Dieu. Sinon, je garde toujours de très bons souvenirs de ce club considéré comme l’un des plus grands clubs au monde. Comme on le dit, Paris Saint Germain est magique.

Pourquoi avoir signé avec l’Avenir Sportif de Gabès ?

Effectivement, c’est en janvier 2015 que je me suis engagé avec l’AS Gabès, un club tunisien. Il s’agissait pour moi d’aider à ma façon le club à jouer à mieux se positionner dans le championnat tunisien Ligue 1.

Il faut reconnaitre qu’avant mon arrivée, l’AS Gabès était la lanterne rouge au classement. Mais, Dieu merci aujourd’hui, nous sommes en train  de réaliser de très bon résultat dans le championnat. Ce qui nous a permis de quitter la zone rouge. Je ne peux pas dire que nous sommes sauvés, mais nous sommes sur le bon chemin de maintien.  Ce qu’il faut surtout retenir, notre ambition c’est d’être parmi les meilleurs clubs en Tunisie. Je pense que nous sommes sur la bonne voie.

Comment se passe votre intégration au sein de votre club ?

Je pense que mon intégration n’a pas été aussi difficile. Je peux dire que  cela a été superbe puisque j’ai été bien accueilli par les dirigeants, les supporters. Sans oublier le staff technique et les joueurs. J’ai de très bon rapport avec tout le monde et tout se passe bien.

Ce qui m’a surtout impressionné, c’est que mes coéquipiers m’ont facilité mon intégration. Ils sont très sympa.   Je peux dire aujourd’hui sans risque de me tromper que je me sens très bien en Tunisie. Je suis très content et même fier de jouer à l’AS Gabès. C’est un club bien organisé et très ambitieux.  A chaque match, je prends du plaisir avec de très bons résultats. C’est cela le football.

Quels sont les défis majeurs que vous comptez relever ?

Mes défis sont nombreux. Mais, je crois qu’il faut d’abord continuer à travailler.  Raison pour laquelle je ne cesse de travailler jour et nuit. Pour moi, le seul secret pour être au top, c’est le travail.  C’est ce que mon ancien entraîneur Moussa Kéïta dit Dougoutigui m’a toujours conseillé. Il me disait toujours : “Bassirou, tu peux faire mieux toujours, mais il faut être toujours concentré et jouer les matches à fond pour aller le plus loin possible”. C’est ce conseil que j’ai toujours suivi.

 Peut-on s’attendre à un retour de Bassirou à l’équipe nationale, cette fois-ci avec les Aigles du Mali ?

Effectivement, mon rêve est de défendre le drapeau national. Donc, porter le maillot des Aigles du Mali demeure toujours l’une de mes priorités parce qu’il n’est pas donné à n’importe de jouer avec l’équipe nationale senior. Raison pour laquelle je travaille très dur pour avoir ma place au sein de la sélection nationale. Cela a été un plaisir pour moi de porter le brassard de capitaine de l’équipe nationale junior, il y a juste quelques années seulement. En tout cas, je me donne à fond pour acquérir la chance de jouer en équipe nationale. C’est plutôt un rêve pour moi.

Avez-vous un appel à lancer ? 

Je profite de cette opportunité pour féliciter d’abord  l’équipe nationale des cadets pour son sacre continental à Niamey. Je félicite aussi le département des sports et la Fédération Malienne de Football pour les efforts déployés pour ce sacre. Sans oublier les journalistes sportifs et les supporters pour leur accompagnement et soutien.                           

 Réalisé par Alou BADRA HAÏDARA

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