Election du contrôleur général de la police, Brahima Diarra à la tête de l’As police : Le camp Mohamed Koureichy conteste et porte plainte

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L’AS Police se donne une bouffée d’oxygèneElu avec plus de 50 voix lors de l’assemblée générale élective du 18 octobre 2014 de l’As Police, le contrôleur général de la police nationale, Brahima Diarra fait, depuis le 21 octobre 2014, l’objet d’une procédure judiciaire visant à faire annuler son élection. Les initiateurs de la plainte – majoritairement des joueurs – regroupés au sein d’un collectif avec comme chef de fil, le commissaire divisionnaire, Mohamed Koureichy, principal challenger du président nouvellement élu, lui reprochent d’avoir violé les articles 6 et 5 du statut du club en procédant à un amendant unilatéralement et illégal des textes. Face à ces accusations, nous avons rencontré le nouveau président du bureau exécutif de l’As police, le 30 octobre 2014, dans son bureau à l’inspection générale de la police qui donne sa version des faits. Mais sans convaincre

C’est une véritable bataille judiciaire qui est désormais engagée entre le collectif des sportifs de ce club dirigé par le commissaire divisionnaire Mohamed Koureichy et le nouveau président de l’As police accusé de violation flagrante de certains textes régissant le club qui ont largement contribué à son élection le 18 octobre 2014. Dans sa plainte présentée le 21 octobre 2014 au bureau du président de la commission centrale de recours de la Femafoot, le collectif formule trois griefs contre le nouveau président de l’As police et demande l’annulation pure et simple des conclusions issues des travaux de l’assemblée générale élective du 18 octobre 2014. Il ressort de la plainte que les articles 5 et 6 du statut du club ont été violés par le nouveau président non moins ancien membre du bureau sortant.

Dans un premier temps, il lui est reproché d’avoir convoqué à l’assemblée 84 délégués en lieu et place de 67 prévus par les textes régissant le club. Face à cette première accusation, Brahima Diarra reconnaît le forfait commis par le bureau sortant dont il était lui-même membre et avoue avoir effectué sans aucune consultation un amendement sur le statut du club qu’il qualifie de «très obsolète». Et pour motiver sa décision, il évoque le fait que plusieurs commissariats et services ont été créés de 2001 (année d’adoption du statut du club) à aujourd’hui. «C’est le souci de prendre en compte ces commissariats et services que le comité préparatoire de l’assemblée a décidé de convoquer 84 délégués au lieu de 67 prévus par les textes», a-t-il dit.

Deuxième grief formulé contre le bureau rentrant, c’est le non-respect de l’article 6 alinéa 3 du statut du club qui stipule que l’ensemble des documents, accompagnés des questions soumises à examen et l’ordre du jour doivent être envoyés aux participants 15 jours avant la réunion de l’assemblée générale. Hors, il apparaît dans la plainte que ces derniers n’ont reçu le document que 2 jours avant la tenue de l’assemblée. A ce grief, le contrôleur général s’est borné à dire que les contestateurs sont quand même allés à l’élection malgré ce dysfonctionnement.

S’agissant du grief formulé par les contestateurs contestant son éligibilité pour avoir cumulé des fonctions de responsabilité (interdit par l’art 83.1 et 83.2 Cf textes Femafoot), Brahima Fomba, membre du comité exécutif de Basketball et président de l’As police, répond qu’il n’est pas ce cas d’espèce. Car à l’en croire, on ne peut pas parler de cumul de fonction de responsabilité qu’entre club et club ou entre deux fédérations.

Youssouf Z KEITA

 

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