José Ruiz, coach des Aigles à propos de l’avenir du basketball malien : ” Il faut que nous trouvons les moyens de nos ambitions car nous perdons de l’énergie “

1

Jose RuizAprès la débâcle des Aigles à la 27ème édition de l’Afrobasket qui s’est tenue du 20 au 31 août à Abidjan, l’entraineur du Mali José Ruiz a fait le bilan de la prestation de son équipe lors d’un entretien qu’il a bien voulu nous accorder. Le technicien franco-espagnol est revenu notamment  sur la fameuse affaire des primes et la non – qualification de deux de ses joueurs (Mahamoud Diakité et Adama Wadjou). Il a également parlé de son avenir à la tête des Aigles.

 

 

Auteurs d’une prestation décevante lors de l’Afrobasket 2013, les Aigles du Mali sont sortis par la plus petite porte de la compétition en se classant avant dernier juste devant la modeste équipe du Burkina.

Le technicien français des Aigles José Ruiz a expliqué la déroute de l’équipe malienne lors d’une interview. A ses dires, la sélection nationale a été confrontée à plusieurs problèmes provoquant un déséquilibre dans le groupe : ” il était difficile pour nous de gagner à cause de plusieurs facteurs. Déjà pendant la préparation nous avons perdu deux joueurs importants (Sambou et Mamadou) qui n’ont pas eu la permission auprès de leur club. Ensuite lors de la phase finale, nous avons perdu deux autres (Mahamoud Diakité et Adama Wadjou) pour non qualification et nous avons également enregistré des blessures au sein du groupe. Pour les deux joueurs non qualifiés, la Fiba avait demandé au Mali de prouver qu’ils ont un lien avec le Mali. Malgré quelques éléments apportés, la Fiba a jugé ces preuves insuffisantes. Toute chose qui a pénalisé beaucoup l’équipe “, a-t-il déclaré.

Et concernant la fameuse affaire des primes qui a occasionné un climat de tension entre les dirigeants et les basketteurs, José estime que c’était une requête légitime : ” ce sont des joueurs professionnels et ils se sont retrouvés dans une situation où ils ont jugé que les primes étaient insuffisantes et ont demandé une revalorisation. Ce qui est légitime. Je n’étais pas tenu à l’écart ni par la fédération encore moins par les joueurs. Les responsables ont expliqué que cela est logique mais ont expliqué que le pays revient d’une guerre. Même si il n’y a pas eu de compromis, il y a eu quand même communication “, a-t-il souligné.

Pour finir, le technicien franco-espagnol à également parlé de son avenir avec les Aigles du Mali : ” je suis un professeur agrégé qui enseigne à l’université et je suis là à cause de ma passion. Je connais  aujourd’hui l’énormité de la difficulté. Le chantier n’est pas seulement technique, il est aussi relationnel, social et politique. Tout cela dépasse la seule compétence d’un entraineur. Donc certaines questions méritent des réflexions de la part de tout le monde. Il s’agit de savoir comment réussir à rassembler la diaspora et  ajouter la participation des joueurs locaux. Il doit y avoir un travail à la base pour permettre à ceux-ci de jouer pleinement leur rôle lors des futures échéances. Pour cela, il faut trouver les moyens de nos ambitions car nous perdons de l’énergie. Donc, je me dois de venir à la fédération pour reprendre le dossier “, a-t-il conclu.

Sory Ibrahima Coulibaly

Commentaires via Facebook :

1 commentaire

  1. ceux qui pense que le sport au mali avancera un jour se mettent de la poudre au yeux.
    De toute façon tout les maliens sont habitués aux debacle de toute les equipes nationale.

Comments are closed.