Polémique autour du respect du mandat électif : Gage de vols et de violations de textes ou facteur de cohésion ?

1
femafoot
siège Femafoot

La question qui se pose et qui mérite réponse, c’est de savoir si un mandat électif donne t-il droit à un élu de détourner des fonds et de violer systématiquement les textes qui régissent les associations sportives.  Le mandat électif n’est pas un gage de vengeance, de rancœur de haine, de menaces et intimidations, de licenciements et suspensions arbitraires, d’exclusions, d’humiliations et de brimades des acteurs sportifs mais un facteur de rassemblement de cohésion et d’union de tous les acteurs sportif. Or ce n’est pas le cas avec Baba Diarra depuis son arrivée à la présidence de la fédération malienne de football le 8 Octobre 2015.

Pour la majorité des délégués de l’assemblée générale ordinaire du 10 janvier 2015, il ne s’agit pas de la mise en cause du respect du mandat électif conformément à la charte olympique mais plus tôt de la bonne gestion des fonds attribués et du respect des textes qui régissent les fédérations sportives et qui ont permis à l’élection de ce même Baba Diarra de devenir aujourd’hui président de la FEMAFOOT.  Aujourd’hui l’inspecteur général de police est accusé d’avoir mal géré les fonds de la fédération malienne de football et d’avoir multiplié les violations des textes. Au lieu de se refugier derrière le respect du mandat électif, Baba Diarra avait l’occasion de se défendre avec des arguments solides et fiables en acceptant le débat lors de l’assemblée du 10 janvier 2015.  Où étaient ces partisans lorsque Baba Diarra était en train de voler les fonds de la fédération ainsi que les violations flagrantes des textes. Peut-on dire que tous ces maux sont-ils un facteur pour aller jusqu’au bout de son mandat ? Si tout le monde est d’accord que l’avenir radieux du sport malien nécessite que les sportifs et dirigeants acceptent de » s’appuyer sur les valeurs du Fair-play, de la combativité, du don de soi, du patriotisme, de la solidarité, de la tolérance, du culte de l’excellence, les partisans et défenseurs de Baba Diarra doivent accepter que si un sportif ou un dirigeant s’est avéré être un ‘’délinquant’’ financier et un ‘’hors- la loi’’, il doit être demis de ses fonctions comme ce fut le cas en Guinée Equatoriale et en Siéra-Léone. C’est le cas du président de la fédération malienne de football qui a été pris en flagrant délit de surfacturations, de détournement de fonds et de violations de textes. A moins que les nouvelles valeurs du sport autorisent le vol, la vengeance et les violations des textes.

Si tel est le cas, aucun sport ne se développera pas à plus forte raison au Mali mais permettra plus tôt au dirigeant du jour de vivre mieux. Aujourd’hui il n’y a lieu aucune polémique à moins qu’on soit complice d’une telle situation qui ne fera avancer au sport.  Si un dirigeant veut aller jusqu’au bout de son mandat, il doit faire preuve de ne pas voler à ciel ouvert les fonds de l’association qu’il dirige, de ne pas violer les textes, de ne pas e venger de ses adversaires qui ne sont pas ses ennemis. Tant que des dirigeants  méchants, rancuniers, véreux et sans scrupules continuent de gangréner le sport malien comme Baba Diarra et de tous ses défenseurs sataniques qui refusent de voir la réalité en face, le sport malien continuera à nager dans l’instabilité chronique jusqu’à la fin du monde. En tout cas personne n’empêche un dirigeant ou une équipe d’aller au bout de son mandat mais la cupidité, la méchanceté gratuite, la rancœur, la vengeance, les exclusions et les violations flagrantes des textes seront à la base du non-respect de leur mandat. Tout le monde sportif s’est rendu qu’en une année de gestion de la FEMAFOOT, Baba Diarra n’a pas servi le football malgré son statut d’Inspecteur général de police et malgré tout ce qu’il a eu à amasser comme fortune au cours de plus de ses 33 années de service au plus haut niveau de l’administration malienne. Ce n’est pas en volant et en violant les textes comme le fait Baba Diarra que le football malien pourra offrir un trophée continental. Aujourd’hui tout dirigeant doit imiter l’ancien président de la fédération malienne de Basket-ball, Hamane Niang qui a offert  des trophées continentaux au Mali à cause de son sacrifice, de son sens d’écoute et surtout de son management. Pour ceux qui ne le savent pas c’est sous l’ère Niang que le Djoliba Dames a remporté la coupe d’Afrique des clubs champions d’Afrique, que les Aigles (Cadets, Juniors et Seniors) ont remporté les coupes d’Afrique des nations.

Said BOCOUM

Commentaires via Facebook :

1 commentaire

  1. très bonne analyse Bocoum!!!!!!
    personne ne doit pouvoir se cacher derrière un mandat pour violé et volé les mègr ressources destiné aux clubs et ligues.
    cè dommage que certain délégué ont vendu leur ligue et leur club à baba Diarra pour allé a la CAN

Comments are closed.