Salif Gaoussou Diarra invite de l’Ajsm : “A l’école de nos doyens”, samedi “Yaoundé 72 reste mon plus beau souvenir et la plus grande déception de ma carrière”

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Journaliste sportif à la Radio-Mali, Salif Gaoussou Diarra a décroché ce métier il y a 32 ans. Il était, samedi, face aux journalistes sportifs pour le premier numéro de la causerie-débat dénommée “A l’école de nos doyens”, initiée par l’Association des Journalistes Sportifs du Mali (AJSM). Pour le doyen, la CAN Yaoundé 72 reste son plus beau souvenir et la plus grande déception de sa carrière. 

Salif G DiarraComme disait le président de l’Association des Journalistes Sportifs du Mali (AJSM) Oumar Baba Traoré, en initiant cette causerie-débat dénommée “A l’école de nos doyens” le bureau exécutif veut diversifier les méthodes de formation au sein de son association.

Cette rencontre se déroulera désormais une fois par mois et fera passer à tour de rôle, les anciens journalistes sportifs, qui ont fait la fierté de la presse sportive nationale. “Ils feront à travers les échanges une transmission de leur savoir-faire, j’allais dire leur expérience à la jeune génération”  a précisé Oumar Baba Traoré.

L’invité de ce premier numéro, qui s’est déroulé, samedi 9 mars, dans la salle de conférence de la Fédération Malienne de Football était Salif Gaoussou Diarra, ancien journaliste sportif au niveau de la Radio-Mali. C’est d’ailleurs lui qui a commenté à radio Mali, la fameuse finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de Yaoundé 72 que le Mali a perdue face au Congo.

Qui est le doyen Salif Gaoussou Diarra ? Comment est-il devenu journaliste sportif ? Quelles sont les difficultés qu’il a rencontrées dans l’exercice de sa profession ? Ses souvenirs ? Quels conseils pour la nouvelle génération ? Voilà, entre autres, les questions auxquelles le conférencier a tenté de répondre.

Aux dires de Salif Gaoussou Diarra, cela fait 32 ans qu’il a décroché du métier de reporter sportif. Aujourd’hui, compte tenu de son âge très avancée, il se déplace très rarement. C’est pourquoi, il n’est pas fréquent dans les stades pour  regarder les matches.

Salif Gaoussou a collaboré avec beaucoup de journalistes d’abord Mamadou Kaloga, feu Demba Coulibaly, Cheick Tigui Coulibaly… Sur le plan international, il a également collaboré avec d’autres journalistes sportifs comme Kabiné Kouyaté de la Guinée, Pathé Diallo du Sénégal, Aboubacar Kanté de la radio Guinée ….

Son plus beau souvenir reste la qualification du Mali à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Yaoundé 72. “Je pense que la participation du Mali à ce rendez-vous du football africain demeure l’un des plus beaux souvenirs de ma carrière. Yaoundé 72 a été également ma plus grande déception puisque le Mali a perdu en finale alors que nous étions les grands favoris de cette CAN. Les gens disaient que le Cameroun était le favori, mais le Mali était le super favori avec Salif Kéïta” précise-t-il.

Salif Gaoussou dira que l’équipe du Mali a effectué le voyage de Yaoundé au milieu des difficultés. “Nous avons rencontré beaucoup de difficultés à cause de la prise en charge. Comme indemnité journalière, on avait 5 000 FCFA par jour pour nous loger et manger. On était obligé de prendre un hôtel à 2 000 FCFA par personne. On se débrouillait avec le reste de notre argent pour vivre” a-t-il souligné.

S’agissant des conseils pour la nouvelle générale, le conférencier a précisé qu’un journaliste doit faire son travail convenablement sans parti pris. Il doit également aider son équipe en cas de difficulté.  Comme bon souvenir il a déclaré que : “je n’ai jamais eu de problème avec des supporters parce que je faisais correctement mon travail. Tel n’est pas le cas aujourd’hui pour certains de nos journalistes”.      

Alou B HAIDARA

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