Sangaré Aminata Keita Présidente de la FMA : «Notre bilan est positif»

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Vice- présidente du Comité national olympique et sportif du Mali et directrice du lycée sportif Ben Oumar Sy de Kabala, Mme Sangaré Aminata Kéïta est la présidente de la fédération malienne d’athlétisme. Dans cet entretien exclusif qu’elle nous accorde, l’ancienne gloire du tartan évoque le bilan de sa première année passée à la tête de l’instance dirigeante de l’athlétisme malien.

 

Mme Sangaré Aminata Keita, présidente de la fédération malienne d'athétisme
Mme Sangaré Aminata Keita, présidente de la fédération malienne d’athétisme

L’Aube : Comment se porte aujourd’hui l’athlétisme malien ?

Mme Sangaré Aminata Kéïta: L’athlétisme malien se porte aujourd’hui à merveille. Après notre accession à la présidence, nous avons mis en place le bureau et juste après on a commencé les activités proprement dites. Au cours de l’année, nous avons réussi à organiser presque toutes les compétitions et à participer à des grands rendez-vous sur le plan sous-régional et continental.

 

Pouvez-vous nous faire le bilan plus détaillé de votre première année ?

Après une année passée à la gestion de la fédération, on peut dire que le bilan est positif. Le premier acte qu’on a posé, c’est l’organisation du  marathon international de la Banque Of Africa qui a été une très grande réussite.

Ensuite, le nouveau bureau fédéral a pu organiser le traditionnel meeting de San dans cette ville, car ça faisait quelque année que ce tournoi se disputait à Bamako à cause de l’insécurité que notre pays traversait. Lors de ce tournoi, toutes les ligues régionales ont répondu favorablement et ça été une grande fête à San.

Aussi, par la grâce de Dieu, le championnat national et la coupe Mali ont été organisés à Bamako.

Nous avons participé au tournoi de la paix, de l’amitié et de la solidarité qui s’est tenu à Bamako. On est sorti premier de cette compétition devant l’Algérie qui est un grand pays de cette discipline.

Le grand prix de Bamako, qui est une des compétitions phare de la fédération, a été organisé cette année. Et certains records ont été battus par nos athlètes, tels que Djénébou Danté et Kadia Dembélé en 400 m, et Oumou S Diarra en 800 m. A cet effet, le représentant de la Confédération africaine d’athlétisme a beaucoup apprécié l’organisation, ce qui  valut à notre pays d’avoir une place considérable qu’il avait perdue depuis quelques années.

Au plan sous-régional et africain, on a participé à certaines compétitions, à savoir le championnat d’Afrique Cross country  et le semi-marathon au Bénin.

Mais aussi et surtout, au championnat d’Afrique  seniors à Marrakech où on a été  représenté par 11 de nos athlètes. Parmi eux, 5 ont atteint la finale.

Au plan administratif, on a fait des stages de formations et participé à des stages.

La saison n’est pas encore bouclée pour cette année, et le championnat des cadets et juniors doit se tenir à Kayes à la fin de ce mois. Inchallah !

 

Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées?

Pour tout vous dire, notre plus grande difficulté, c’est le problème de financement, car les compétitions sont nombreuses, mais ce qu’on nous donne est très insuffisant.

Nous avons aussi un  manque de ressources humaines qualifiées pour l’encadrement des enfants. Mais, le département des sports est en train de nous aider afin que certaines enfants puissent étudier à l’extérieur pour nous aider dans notre travail.

Nous connaissons enfin un manque de matériels adéquats.

 

Quelles sont les perspectives au niveau de la fédération malienne d’athlétisme ?

Nous allons continuer sur les anciennes perspectives du bureau sortant qui s’articulaient sur la catégorisation de nos compétitions, la décentralisation de nos compétitions et la formation des formateurs.

 

Le mot de la fin

Je remercie le sponsor officiel la Sotelma Malitel et le Comité national olympique et sportif du Mali qui nous appuient énormément, ainsi que le ministère des sports et la Banque Of Africa. Mes remerciements vont aussi à l’endroit des sympathisants de l’athlétisme et à la presse.

Propos recueillis par Amadou Kouyaté 

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