Avancement de CADRES : Les fourberies du Ségal du MTFPRI

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Le secrétaire général du ministère du Travail, de la Fonction publique et des Relations avec les institutions (MTFPRI) fait preuve de mauvaise foi dans l’accomplissement de ses tâches. La preuve.

 

Après la grève des deux jours de l’UNTM motivée par l’amélioration des conditions de vie des travailleurs et certaines revendications dont la gestion a sérieusement terni l’image du ministre du Travail, de la Fonction publique et des Relations avec les institutions, c’est au tour du secrétaire général de ce département de bloquer l’arrêté d’avancement de fonctionnaires en service au secrétariat général du gouvernement.

Une situation révoltante qui pousse les victimes à saisir leur syndicat et pire à trainer l’Etat devant le Tribunal administratif. Cette plainte affaiblirait davantage le gouvernement Mara déjà en butte à plusieurs difficultés.

De quoi s’agit-il ?

Des fonctionnaires des catégories B1 et B2 mis en congé de formation diplomante et rappelés à l’activité conformément au statut général des fonctionnaires et qui ont vocation à accéder à la catégorie A sont bloqués par le secrétariat général du ministère du travail. Malgré l’avis favorable du Premier ministre et de la Cour suprême à les mettre dans leurs droits. Cette situation a causé des dégâts chez beaucoup des fonctionnaires maliens qui aspirent à accéder à la catégorie A.

Le secrétariat général du gouvernement après avoir examiné le dossier a envoyé les documents au ministère du Travail, de la Fonction publique et des Relations avec les institutions est toujours dans l’attente pour la numérotation d’ordre. Les dossiers signés et visés sont bloqués sans motif valable et certains parlent même d’une mauvaise foi, car le ministre aurait donné son accord, ce à quoi s’opposerait le secrétaire général. Cela révèle d’une défiance vis-à-vis de l’autorité de l’Etat.

Que disent les textes ?

Des juristes pensent “qu’en principe un ministre est auteur de son projet. Qu’il envoie au SG pour mise en forme, ensuite le ministre signe et le projet remonte pour la numérotation  d’ordre, et le secrétaire général n’a pas ce pouvoir de blocage n’étant pas auteur, même en cas d’erreur décelée, il en laisse la responsabilité au ministre concerné dont la décision est susceptible d’être attaquée par tout intéressé devant le Tribunal administratif”. Ce qui veut dire que ce cas relève du blocage et de la mauvaise foi. Alors le premier devra sévir pour s’en laver les mains.

Nous y reviendrons.

Diakaridia Camara

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