UNTM-CSTM/Gouvernement : Jusqu’où le combat pour la survie ?

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Échiquier politique : Les FARE sont au cœur de l’opposition
La Bourse du travail

Ce n’est plus seulement le Nord qui fait veiller le président de la République. Ibrahim Boubacar Kéita est aussi et surtout atteint d’insomnie à cause d’un front social en ébullition qui ne lui laisse nul répit pour dire « Alhamdoulillah ! » (Dieu merci !). De l’Union nationale des travailleurs du Mali-Untm- à la Confédération syndicale des travailleurs du MaliCstm- (les deux principales centrales syndicales), en passant par tous les comités syndicaux des services publics, para publics et privés, les grèves s’égrènent sur un chapelet depuis l’arrivée d’IBK à la magistrature suprême en septembre 2014. Pas plus tard que le 21 avril dernier, les rues de Bamako étaient aux couleurs de syndicalistes scandant les dérives du régime alors même que le président était en séjour chirurgical et de convalescence à Paris. Et, à moins qu’un terrain d’entente fût trouvé le week-end, cette semaine s’annonce très prolixe en grève, avec comme point d’orgue celle de la Cstm prévue mardi et mercredi. La faute ? A un gouvernement en manque d’inspiration et d’anticipation ; qui n’a aucun sens du compromis et des concessions ; et incapable de résoudre les problèmes des citoyens. Alors, entre un gouvernement incompétent et insouciant des problèmes du peuple et des travailleurs qui luttent pour l’amélioration de leurs conditions de vie et pour leur survie (tout simplement), à qui le dernier mot ? Autrement posée, la question revient à demander : jusqu’où nous la spirale de la lutte syndicale actuelle ?

S’il y a aujourd’hui un échec patent et évident du régime d’Ibrahim Boubacar Kéïta, c’est sans conteste le front social. Depuis qu’il a foulé le pied à Koulouba il y a de cela (presque) trois ans, IBK est acculé jusque dans ses derniers retranchements par des revendications syndicales et sociales des travailleurs, et au-delà des Maliens, qui expriment ainsi leur ras-le-bol. De plus en plus, s’y greffent les marches, le sit-in et d’autres formes de protestation. Or, dans un régime, il faut impérativement éviter le mécontentement généralisé et les mouvements de foule. Ce sont des formes de manifestation du désespoir, de la désapprobation de l’ordre existant qui peuvent « glisser » à tout moment.

Depuis l’avènement de la démocratie pluraliste en 1992, les régimes successifs ont su désamorcer les préavis de grève des principales centrales syndicales (Untm, Cstm). Il a fallu l’arrivée d’IBK pour qu’on assiste à une grève générale de l’Untm depuis celle-ci qui a abouti, en mars 1991, à la chute du président Moussa Traoré.

Mais aussi à une cessation de travail générale de la Cstm, qui s’apprête d’ailleurs à remettre ça.

Que dire des syndicats sectoriels ? Sinon que les grèves s’enchainent à tous les niveaux dans les comités syndicaux des services de tous genres. Ça ne va pas au pays. Revue :  

 

L’Untm donne le ton

Les travailleurs du Mali, affiliés à l’Untm, ont mis seulement un an pour réaliser que le nouveau président (IBK) ne ferait pas leur affaire. Ils avancent comme, entre autres, preuves le (mauvais) choix des hommes dans la formation du premier gouvernement et dans les hautes sphères de l’administration ; l’achat d’un avion présidentiel alors que le pays en avait un ; un marché de contrat d’armement. Des centaines de milliards dilapidés dans des dépenses de prestige alors que des doléances qui n’en coûtent pas le centième dorment dans les tiroirs du gouvernement. L’Untm sort les doléances, les brandit à qui de droit et dépose un préavis de grève pour les 21 et 22 août 2014.

Le cahier de doléances comprenait 17 points. Dont : la mise en œuvre du protocole d’Accord du 02 octobre 2011, le relèvement de la valeur du point d’indice, la diminution du taux de l’ITS, le relèvement du Smig, la modernisation et la sécurisation de l’administration générale, l’augmentation du taux d’allocation familiale, la relecture de la convention des chauffeurs routiers, la révision à la hausse du salaire au niveau des Epa, Epic trouve son fondement dans le souci de trouver l’interface entre l’augmentation de la valeur indiciaire et le taux applicable aux Epa et Epic, la baisse de loyers des maisons à usage d’habitation et la baisse des tarifs d’eaux et d’électricité, le maintien et le renforcement de l’Usine malienne des produits pharmaceutique (Umpp), la maitrise des prix des produits de première nécessité, la restitution et protection des bureaux de placement, la relecture de tous les contrats miniers, la ratifications des conventions 88/102/122/142/155 et 181, et la participation des travailleurs du secteur privé aux conseils d’administration.

Parmi ces points de revendication, le gouvernement avait accédé à 12. Mais la centrale, mécontente que les 5 autres points qu’elle juge principaux n’aient pas été acceptés par son interlocuteur, avait maintenu et exécuté sa grève de 48 heures susmentionnée. Mieux, elle projette une autre grève de 72 heures pour les 29, 30 et 31 octobre 2014 si un accord n’est pas trouvé sur les 5 points de blocage. Il s’agit du relèvement des allocations familiales, de l’augmentation du Smig, de la baisse de l’Impôt sur les traitements et salaires (ITS), du relèvement de la valeur indiciaire, et de la baisse des tarifs d’eau et d’électricité.

Les négociations ont continué jusqu’à la veille du jour fatidique avant que le gouvernement ne cède. Les deux parties conclu un accord gagnant-gagnant.

Sur l’augmentation du Smig, l’Untm et le gouvernement ont convenu d’un montant de 35 000 FCFA à compter de janvier 2015 et 40 000 FCFA dès janvier 2016.

Sur le relèvement des allocations familiales, ils ont convenu de 3500 FCFA par enfant sans handicap et 4000 FCFA par mois, par enfant handicapé.

Sur le relèvement de la valeur indiciaire, les parties se sont accordées sur une augmentation du point d’indice de 10%.

Sur la baisse des tarifs d’eau et d’électricité, le gouvernement a accepté de revenir à la tarification en vigueur avant les dernières augmentations.

Sur la diminution de l’impôt sur le traitement et salaire (ITS), les deux interlocuteurs ont convenu d’une diminution d’au moins 5%.

Ainsi, c’est in extrémis que l’Etat malien a évité une nouvelle grève générale de l’Untm. Mais, ce n’est que partie remise, car la centrale a rassemblé encore une quinzaine de doléances déroulées jeudi dernier devant les journalistes par le secrétaire général de l’Untm, Yacouba Katilé (voir notre article).

 

La Cstm met la pression

Aujourd’hui, c’est l’autre centrale syndicale qui ouvre les yeux et met la pression. En effet, la Cstm a observé un arrêt de travail il y a juste un peu plus d’un mois, les 21 et 22 mars 2016. Elle exige, entre autres, le respect des conventions n°87 et 98 de l’Organisation internationale des travailleurs ratifiés par le Mali ; la finalisation immédiate de la relecture du statut des fonctionnaires de la police nationale ; la réintégration par le gouvernement des 27 syndicalistes et 30 militants de la société minière L.T.A licenciés pour fait de grève en 2012 ; l’intégration de tous les enseignants dans la Fonction publique ; l’uniformisation du taux d’augmentation de 20% à tous les pensionnaires des deux caisses de sécurité sociale (CMSS et INPS) et son extension aux travailleurs salariés des secteurs privé et parapublic ; l’amélioration du plateau technique des structures sanitaires comme les CHU Gabriel Touré et du Point G et des centres de santé de référence et communautaire ; le respect des textes réglementaires des aéroports  du Mali ; l’application des accords signés avec la Fédération nationale des transports ; la finalisation et la relecture de la convention collective des chauffeurs ; la signature de l’accord d’établissement de la BOA ainsi l’application de l’article 31 de la convention collective des banques et établissements financiers ; et la baisse des prix des carburants, de l’eau et de l’électricité.

Cette première grève ne semble pas avoir fait mal, parce que le gouvernement reste toujours sourd (muet ?) et têtu ayant interrompu dès le premier jour les négociations d’avec son interlocuteur qui a déposé un deuxième préavis de grève pour les 3 et 4 mai. Après celle-ci, la Cstm entrevoit une grève illimitée. Alors, que de malheurs, si l’on sait que la centrale que dirige Hamadoun Amion Guindo regroupe les secteurs aussi importants que ceux de l’éducation, de la santé, des banques, des mines, de la police, de la protection civile, des transports, de la sécurité sociale !

 

L’Ortm : l’autre poids lourd

Au-delà des deux centrales, des comités syndicaux de services publics et pas des moindres, montrent leurs griffes au gouvernement. Pour rafraîchir les mémoires, on rappellera qu’en l’espace de 35 jours, l’Ortm avait observé deux mouvements de grève suite à la non satisfaction de ses revendications.

Une première grève de 48 heures, les 22 et 23 décembre 2015 et une deuxième de 72 heures, les 27, 28 et 29 janvier 2016.

Les revendications ? Elles ont pour noms : l’abrogation des lois portant sur la restructuration de l’Ortm, l’adoption d’une loi portant sur la redevance audiovisuelle, le retour de la régie publicitaire à l’Ortm, l’harmonisation du statut des entités à créer dans le cadre de la restructuration, la relecture de la loi 87-102 et son adoption, le démarrage des travaux des grands projets tel que la construction de la tour de l’Ortm, et l’indemnisation des agents de l’Office pour les préjudices subis lors du coup d’État de mars 2012. Etc.

Le secrétaire général du comité syndical, Abderrahmane Hinfa Touré, assure que si des réponses idoines ne sont pas trouvées aux revendications, le syndicat va observer une grève illimitée avec « écrans noirs », donc sans service minimum à la télé. Les dégâts vont au-delà de la chaîne nationale si l’on sait que ça va concerner aussi la chaîne II, la TM2, les stations régionales synchronisées à la station nationale, les partenaires de la rediffusion comme RFI, BBC, Africa n°1, radio Beijing, Multicanal et Malivision.

 

Et si le SAM s’en mêlait !

Il y a peu de temps, les magistrats avaient engagé un début de bras de fer avec leur hiérarchie à propos de moult points de revendications dont l’augmentation de leurs salaires. Les revendications du SAM (Syndicat autonome de la magistrature) portent sur le relèvement de la part du budget accordée au ministère de la Justice à hauteur de 10% au moins à compter de l’exercice 2017; l’alignement, du point de vue traitement et avantages, de la Cour suprême sur les institutions de même niveau, ainsi que sa dotation en moyens suffisants nécessaires à son fonctionnement; le relèvement de la grille indiciaire des magistrats (350 à 750 pour le magistrat en début de carrière et 1100 à 3500 pour le magistrat de grade exceptionnel); le rehaussement des indemnités de judicature à hauteur de 800 000 FCFA pour chaque magistrat;  le rehaussement des indemnités de logement à hauteur de 500 000 FCFA pour le magistrat de la Cour suprême et 300 000 FCFA pour les autres magistrats. Il y a ensuite, l’octroi de primes de responsabilité et de représentation à hauteur de 500 000 FCFA pour le président de la Cour suprême et le Procureur général près la Cour suprême; 400 000 FCFA pour les autres magistrats de la Cour suprême; 350 000 FCFA pour le premier président de Cour d’appel, le Procureur général près la Cour d’appel, les chefs des services centraux du ministère de la Justice et le magistrat en détachement; 300 000 FCFA pour tout autre magistrat de la Cour d’appel ou tout autre magistrat de l’Inspection des services judiciaires; 250 000 FCFA pour le Président du Tribunal de grande instance, le Président du Tribunal administratif, le Président du Tribunal de commerce, le Président du Tribunal du Travail, le Président du Tribunal pour enfants, le Procureur de la République près le Tribunal de grande instance ;  200 000 FCFA pour le Président du Tribunal d’instance, le Procureur de la République près le Tribunal d’instance et tout magistrat en fonction dans un service central ou assimilé du ministère de la Justice; 150 000 FCFA pour tout autre magistrat d’une juridiction de premier degré.

Autres points de revendication du SAM, c’est l’octroi d’une prime de risque d’un montant de 150 000 FCFA pour tout magistrat; l’extension des dispositions du décret N°2014-0837/PRM du 10 novembre 2014 aux magistrats (indemnités de représentation et de responsabilité, d’eau, d’électricité, de téléphone, de résidence, primes de zone, de domesticité et autres); l’octroi d’une prime d’installation non taxable d’un montant de 2 millions de FCFA au jeune magistrat au moment de son entrée en fonction; l’intégration des primes et indemnités aux salaires; la revalorisation des pensions des magistrats à hauteur de 50%;  la dotation en carburant de tous les magistrats; la réparation des dommages matériels causés aux magistrats lors des évènements survenus dans la partie nord du pays; l’élaboration d’un plan de carrière des magistrats et la classification des juridictions etc.

Pour le moment, le dossier reste en hibernation, mais l’épée reste toujours brandie sur la tête du gouvernement.

 

Tirs groupés

Les syndicats sectoriels ne sont pas en reste. En effet, la grève de la Cstm des 3 et 4 mai sera suivie dès le lendemain par celle du Syndicat national de l’éducation de base (SYNEB), les 5 et 6 mai. Les doléances de Amadou Coulibaly et ses camarades ont pour noms : la modification et l’application de l’arrêté 3282 portant sur la mobilité et les congés de formation des enseignants fonctionnaires des collectivités territoriales ; la correction de la date d’essai des camarades de PDEC (programme de développement communautaire) ; la sortie de l’arrêté d’intégration des nouvelles recrues ; et le remboursement de l’Assurance maladie obligatoire.

D’autres syndicats ont déjà entamé des grèves illimitées, à l’instar des enseignants de l’Institut Universitaire de Gestion (IUG) le 8 mars dernier, et ceux de l’ENSUP.

Une séance quotidienne de sit-in illimité est décrétée à l’hôpital Gabriel Touré. Le personnel du centre de santé de Kalaban Coro, en commune V du District de Bamako, vient de mettre fin à son sit-in illimité.

C’est dire que beaucoup de syndicats restent jusque-là sur le pied de guerre pour exiger la satisfaction de différentes revendications. A quand le sommeil pour IBK ?

Sékou Tamboura

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73 COMMENTAIRES

  1. Pourquoi ne pas avoir autres solution que de faire des marches ou des grèves ?
    Le président IBK est là pour les maliens c’est un homme qui sais écouter les maliens nous n’avons pas besoin de nous comporter comme des habitant des différent pays.

  2. Je pense que la CSTM et UNTM doivent être des maliens responsables et savoir prendre leur mal en patience, une marche n’est pas la solution. Il faut savoir laver les linges salle en famille…

  3. Moi je ne comprends rien de ses CSTM et UNTM qui au lieu de soutenir le président cherchent à traduire le pays en un endroit de marche.
    QUE LE BON DIEU AIDE LE MALI !!!!

  4. Le Mali est pour les maliens, il faut savoir respecter ses maliens. Peux de nombre des Maliens ne peuvent et ne doivent pas se permettre de changer le destin de tout une nation envers le désordre et le chao, Nous avons ensemble choisie le président IBK et nous lui devons soutien.

  5. Ses personnes qu’à chaque un pat deux mouvements, il se mette en marche.
    La marche et les grèves ne conduit le pays qu’à sa destruction.

  6. A mon avis l’UNTM ne doit avoir mauvaise idée de se jeter dans l’absurdité, elle doit juste apporter ses soutiens au président de la république, le seul homme qu’il faut suivre. ➡ ➡ ➡ ➡
    IBK a besoin de soutien des maliens, il doit être soutenu pour le bien de la nation, Jamais l’Etat malien n’a été face à un péril aussi imminent. Les Maliens font face au plus grand défi de leur histoire : vaincre l’ennemi qui menace de détruire leur identité. Quand il y a eu le « 11 septembre », toute l’Amérique s’est mise debout comme un seul homme. Quand la France a été frappée par les terroristes (affaire Charlie Hebdo), tous les Français se sont unis. Quand la Tunisie a été frappée dans son cœur, tous les Tunisiens ont parlé d’une seule voie… Quand un pays est menacé dans son intégrité, sa liberté, sa culture, les fils/filles de la nation se doivent de se donner la main.
    Le Mali est frappée par le terrorisme, le néocolonianisme, l’intégrisme religieux, la guerre géopolitique des grandes puissances…, les Maliens se doivent de s’unir pour y faire face. S’unir pour rester fort ou se diviser pour périr.
    La menace qui plane au-dessus du Mali, n’épargnera personne. Elle ne fera l’affaire d’aucun Malien. Qu’on ne s’y trompe ! Cette menace qui s’appelle « terrorisme religieux » « néocolonianisme » va détruire notre identité et transformer nos vies en enfer.
    Pour sauver le Mali, les Maliens doivent mettre de côté leurs différences politiques, religieuses, ethniques. Le Mali n’a qu’un seul drapeau, une seule armée, un seul territoire. Défendons le Mali. Soutenons le président de la République et son gouvernement contre les « ennemis » du Mali.

    Nous devons soutenir IBK pour des intérêts de la nation.
    En ce temps actuel le président a besoin d’être suivis et cela doit être de nous tous, chaque personne est une voie…

  7. Je pense que nous devons toujours donner un minimum de temps au président. La solution n’est surtout pas de se révolter, pour la cause du Mali réfléchissons des milliers des fois avant d’agir.

  8. C’est triste qu’au Mali avec tous cet efforts que donne le président, il y’a toujours des personnes qui ne sont pas contant de sa gestions du pays. Mais comme on le dit on ne peut être aimé par tous.

  9. Une marche ou une grève ne peux que mettre le pays en retard de ses autres pays, nous avons besoin de nous ressaisir pour trouver une autre solution idoine.

  10. Vraiment notre pays n’a pas besoin de marche de protestation parce que la situation sécuritaire ne le permet tout simplement pas.
    Malgré le dispositif sécuritaire mis en place dans notre pays nous n’avons pas échappé à l’attaque de la base de l’EUTM et celle de Boni il y a deux semaines où nos hommes ont une fois de plus démontré que nous pouvons dormir tranquillement. C’est pour dire que la menace est permanente il faut donc que nous soyons prudent. Le pays ne dispose pas d’assez de forces de défenses et de sécurités d’où les recrutements de part et d’autres dans l’armée et la police. Ce genre de manifestations de rues qui pour la plupart se terminent dans le cafouillage ne peut être encadré convenablement. Il faut que les associations et autres syndicats de travailleurs trouvent d’autres moyens pour faire leurs revendications.

  11. Il n’y a plus aucun doute que certaines centrales syndicales ont détourné le combat. On peut se battre pour demander de meilleures conditions de travail et autres revendications dans l’ordre du travail uniquement en tant que travailleur car tout citoyen à ses convictions politiques. Revendiquons nos droits en tant que travailleurs mais laissons le côté politique aux politiques. Qu’est ce que libération de prisonniers et soit disant mauvaise gouvernance vient chercher dans cette histoire de revendication de certains droit?
    Encore une fois revendiquons nos droits mais évitons de nous prévaloir des mentaux des politiciens.

  12. Le ministre de la fonction publique ne doit pas rester sourde à toute ses manifestations de colère de part et d’autres car même si toutes les revendications des uns et des autres ne peuvent être satisfaits; il faut écouter les acteurs du monde professionnel et définir un cadre pour répondre au fur et à mesure aux préoccupations des uns et des autres afin que leurs manifestations ne créent du désordre qui serait à la base de situations que nous pourrions regretter.

  13. Les revendications dans toutes institutions de la vie sociales sont aussi normales que nécessaires pour arriver à des innovations. Mais dans le cadre de notre pays; nous devons prendre en compte la situation politique et surtout sécuritaire du pays qui est assez difficile. On ne peut pas retirer à qui que ce soit le droit de manifester mais il faut que ce soit des manifestations d’une part” responsables” et “réfléchies”.
    La dernière marche de la CSTM s’est bien passée et cela est mieux pour nous tous cependant quand on nous dit que c’est le début de plusieurs actions de ce genre; c’est que ces personnes ont d’autres objectifs que sont la déstabilisation du pays et ils payeront de leurs actes si jamais leurs actions créent le désordre dans ce pays

  14. Le droit de revendications est un droit reconnu à tout travailleur. Il est tout à fait normal que les différents corps de métiers puissent réclamer des meilleurs conditions de vies mais avec la situation du pays; il faut que nous y allions avec la manière. On ne peut pas tout faire en même temps il faut qu’on puisse aider nos dirigeants à travailler dans le sens de notre bien-être!
    Évitons de nous revêtir le manteau des politiciens véreux et faisons des revendications purement d’ordres sociales.

  15. Cette situation devient de plus en plus inquiétante pourtant il faut apaiser le front social. Des grèves illimitées sont toujours un handicap pour nos sociétés. On ne peut résoudre cette situation rien que par la discussion. Certaines revendications sont tout à fait nobles mais des personnes comme nos magistrats qui sont parmi pour ne pas dire les mieux payés de notre pays qui veulent encore semer le désordre; c’est vraiment incompréhensible!

  16. Vraiment notre pays n’a pas besoin de marche de protestation parce que la situation sécuritaire ne le permet tout simplement pas.
    Malgré le dispositif sécuritaire mis en place dans notre pays nous n’avons pas échappé à l’attaque de la base de l’EUTM et celle de Boni il y a deux semaines où nos hommes ont une fois de plus démontré que nous pouvons dormir tranquillement. C’est pour dire que la menace est permanente il faut donc que nous soyons prudent. Le pays ne dispose pas d’assez de forces de défenses et de sécurités d’où les recrutements de part et d’autres dans l’armée et la police. Ce genre de manifestations de rues qui pour la plupart se terminent dans le cafouillage ne peut être encadré convenablement. Il faut que les associations et autres syndicats de travailleurs trouvent d’autres moyens pour faire leurs revendications.

  17. Les revendications sont toujours à l’ordre du jour dans toutes les organisations de la vie sociales; elles ne visent que le bien des acteurs de ces organismes. Loin de me lancer dans les considérations politiques et autres, je dirai qu’il faut faire nos revendications en prenant en compte les réalités du pays. Il faut que les responsables des centrales syndicales ouvrent un pays les yeux!

  18. De révoltes en révoltes, d’insurrections en insurrections; nous allons toujours vers la régression. Discutons avec nos autorités afin de trouver les solutions à nos différents problèmes. Les bras de fer de part et d’autres ne nous emmènerons nulle part. Prenons conscience que notre pays ne va pas bien c’est pourquoi nous devons aller par avec la manière.

  19. Ce guindo ne sait vraiment pas ce qui l’attends c’est pourquoi il se lance dans ce genre d’actions.
    Si au lieu de se faire ses revendications sociales c’est dans la politique qu’il se lance; qu’il ne s’étonne pas de se voir débarqué le plus tôt possible de la tête de la CSTM. Le président de la république répondra aux attentes des populations mais ces chantages ne passeront pas.

  20. Je suis toujours ahurie de voir des personnes brandir leur drapeau de droits et jamais celui de leurs devoirs envers le pays.Un citoyen a des droits mais aussi des devoirs.Les deux aspects doivent aller de pair.ils sont tous dans des revendications insensées.Que font ils pour que le gouvernement puisse faire face à tous ces problèmes.C'est leur égocentrisme qui est la plait à soigner dans ce pays.

  21. Le message est très clair : l’Etat payera cash pour sa surdité. 😆 😆 😆 😆 😆 😆
    😆 😆 😆 😆 😆 😆 Comme le président a peur. Un groupe de guignols veut se faire important à ces menaces stériles.
    Ce n’est pas cela qui fera plier le président. Rien que des opportunistes véreux qui pensent que le président est indifférent à leur revendication.

  22. On ne peut pas régler toutes ces revendications en même temps. On doit faire face aux priorités actuelles du pays. Le président est conscient de la condition de vie et de travail et fera tout pour remédier cette situation. Les centrales doivent se mettre au travail et en évitant les manifestations qui ne font mettre davantage notre pays en retard.

  23. Tous ces syndicats doivent comprendre que l’état n’est pas à mesure de satisfaire toute leur revendication. Un pays se développement de façon progressive et l’état n’a pas ces moyens là.

  24. Pour preuve d’action patriotique M. Guindo et ses militants devraient respecter les institutions de la politique et aussi préserver la stabilité politique de ce pays dont le gouvernement se tue pour maintenir. La marche est loin d’être une solution au contraire, elle ne fera que déstabilisé le pays.

  25. Ces magistrats doivent laisser leurs revendications exorbitantes pour après.Parce que nous avons des choses plus urgentes à traiter que de perdre le temps à satisfaire leur égocentrisme.

  26. J’appelle l’UNTM a ne point s’allié au combat plus ou moins déraisonnable de la CSTM. La marche est loin d’être une solution, d’ailleurs elle déstabilise le pays et pousse à la violation de l’état d’urgence et tant d’autre interdit qui relève du respect de la patrie. Le respect des règles autoritaires doit être respecté de tous car elles vont dans les intérêts de tous. 😐 👿

  27. Le gouvernement analysera les revendications avant d’y apporter les solutions. Ce n’est pas avec la pression ou les arrêts de travail que la situation sera résolue. Il faut un nouveau citoyen pour notre pays. Le pays fait face à d’énormes problèmes donc il est important de faire preuve de patriotisme et d’indulgence.

  28. Les revendications de la CSTM sont nombreuses et couteuses. Elle ne doit pas oublier que le Mali est un État et que les biens du pays ne peuvent être tous dépensés dans ces revendications. Il n'y a pas eu de surdité, à ce que je sache. Seulement que la CSTM est trop pressée et est de mauvaise foi. Elle ne voit que ses revendications.

  29. Certains syndiqués sont des politiques tapis dans l’ombre.Ils font des revendications maximalistes afin de déstabiliser le pouvoir.Ce sont que des égoïste qui ne jurent que par leur ventre.

  30. Pendant que le président tente de sortir le Mali de l’abîme dont vous l’avez plongé et voilà encore qu’ils viennent encore revendiquer des salaires qui dépassent tout bon citoyen malien. Qu’ils règlent les dossiers qui sont accumulés dans leur bureau. Rien que des incapables et incompétents.

  31. La CSTM s’est démarquée des autres mouvements en maintenant sa manifestation. Guindo ne dirait qu’il ignore réellement la situation de notre pays. Il n’a rien obtenu dans sa folie de se faire entendre coûte que coûte. Il n’a eu aucune marque de compassion à celui qui doit satisfaire ses doléances alors les dossiers resteront dans les tiroirs

  32. Au Mali nombreux sont les cadres qui ne se soucient que du volume de leur poche. Tout le monde se dit patriote à travers les paroles. Mais dans les actes, on est loin du compte.Les syndicats se ne soucient guère de l’état actuel du pays font des revendications insensées que le gouvernement ne peut pas honorer pour le moment.

  33. Le Malien sait uniquement revendiquer son droit et oublie son devoir envers sa patrie. Le vrai citoyen sert son pays. Prenons l’exemple sur les pays asiatiques comment se sont-ils développés? c’est avec l’abnégation des peuples qu’ils ont réussi.
    Nous devons faire de même et arrête à toujours tout attendre de l’état.

  34. Il y a des personnes qui n’avance point et ne veulent pas voir pays avancer, Hamadoun Amion Guindo fait partie de ces personnes de mauvaise foi. Un leader de société civile qui pousse la population de son pays a violé l’état d’urgence et porté atteinte à l’institution de la république est leader apatride. 👿 👿 👿

  35. Je pense que CSTM n’appelle pas à la concertation nationale mais plutôt à une certaine haine et violence plus ou moins déraisonnable. Cette marche a été une sordidité qui n’est objectif pour notre pays mais plutôt une sordidité déraisonnable doit rester plutôt une honte pour les participants.

  36. Le CSTM-UNTM aurait pu justifier ses doléances par la bonne santé de nos finances publiques.Mais ce n’est pas le cas.Ils ne pensent qu’à leur ventre.C’est égoïste de leur part.

  37. Guindo est un opportuniste véreux , il pense qu’il obtiendra gain de cause malgré cette manifestation. Quand on aime son pays, il faut respecter ces lois et travailler pour son développement. Guindo sait revendiquer alors qu’il ne fait rien pour que ce pays soit émergent.
    Il n’aura qu’un paludisme comme récompense de cette marche sous cette canicule.

  38. Nous sommes tous appelés à contribuer à son développement et non à sa destruction.
    Que les autres mouvements syndicaux sachent que le pays est en pleine reconstruction et ne peut pas faire face à toutes les revendications.

  39. Revendiquer son droit n’est pas un problème, le Mali est pays démocratique. Le plus important reste la manière et le temps. Pour la bonne tenue d’une revendication il faut quel soit dans les règles de l’art, ainsi les revendicateurs se feront entendre et la stabilité et les respects des institutions du pays resteront inviolables.

  40. Cheick Mohamed Chérif Koné et ses collègues magistrats, savent très bien que le cadre économique de notre pays ne se fie pas à de telles folies.Je pense donc qu’ils ont d’autres problèmes qu’il faut chercher à savoir.

  41. Le ridicule ne tue point sinon le sens de patriotisme manque au secrétaire général de la CSTM, Hamadoun Amion Guindo avec cette marche d’apatride. Le secrétaire général de la CSTM, Hamadoun Amion Guindo fait la honte du Mali, il s’est davantage ridiculisé et a contribué à ternir l’image de sa Centrale.

  42. Vue les circonstances dont traverse le pays actuellement, CSTM doit d’avantage prendre son mal en patience et toujours négocier avec le gouvernement pour une sortie de crise favorable à tous. Le comportement de patriote est une foi qui manque le plus à Hamadoun A Guindo et ses militants. 👿

  43. Les magistrats qui sont décriés par toutes les populations pour leur laxisme dans le traitement des dossiers osent revendiquer qu’on leur verse tout l’argent du contribuable malien.Ils n’auront rien du tout.

  44. Je pense que cette grève est déraisonnable, la crise malienne n’a pas besoin d’une marche déraisonnable pour résoudre les différents maux dont traverse le pays. La CSTM est en train de perturber la stabilité de ce pays.

  45. soyons des bons patriotes mes frères et sœurs nous sommes dans pays qui est en pleine crise donc essayons tous d’avoir pitié a notre gouvernement sur certains points.

  46. J’invite la Amoin A Guindo et ses compatriotes à la retenu, actuel le Mali n’a point besoin de tout cette marche. Je pense qu’une négociation avec le gouvernement pour trouver un point d’attente est la seule issue de sortie dans cette crise. Les marche ne sont point la solution au contraire, elle déstabilisera d’avantage le pays.

  47. Il faut déstabiliser IBK pour l’empêcher de prendre la bonne route, celle de la paix, de la sécurité et du développement du pays.C’est la mission que ces syndicats politiciens se sont assignées avec toutes ces revendications disproportionnées.

  48. La démocratie permet la marche du front en ébullition, mais cette même démocratie prime d’une manière ou d’une autre sur le respect des institutions de la république et aussi sur la stabilité d’une manière général du pays.

  49. Autant que nous réclamons notre droit, il faut aussi faire valoir son devoir, son obligation envers sa patrie. Les revendications sont en analyse. On ne peut pas mettre la pression sur le gouvernement avec des grèves et manifestations.

  50. Je suis content d’entendre que cette marche a été faite par seulement une dizaine de personnes. Généralement, si les organisateurs d’une marche veulent envahir les rues de la capitale, ils cherchent la mobilisation de la population.

  51. Ces syndicats ne doivent pas être écoutés.Parce que je pense qu’ils ne mesurent pas la situation économique du pays.Sinon ils sauraient que l’Etat malien ne peut pas faire face à leurs revendications que je trouve disproportionnées.

  52. J’appelle le CSTM et même l’UNTM a fait preuve de bonne foi, la situation politique du pays est très instable pour que les fronts sociaux se mettent à menacer le régime au pouvoir. La stabilité et les respectes des institutions du pays compte beaucoup dans la démocratie.

  53. Les différents syndicats qui sont en grève oublient que le Mali est un pays pauvre et que le souhait des autorités n’est ce qu’ils pensent. Les charges sont trop pour des réclamations grotesques.

  54. Ces revendications des syndicats sont hors normes et le Mali actuellement ne saurait les honorer.Qu’ils attendent donc quand l’économie du pays le permettra peut être qu’on songera à prendre en compte leurs revendications.

  55. Moi je suis pas totalement contre les doléances de CSTM envers notre gouvernement seulement que je trouve que c est pas le moment adéquat pour le faire.

  56. Les maliens ne veulent plus de cet homme. La marche tant parlée a été finalement boycottée car rares sont les citoyens de ce pays qui font confiance à la personne de Guindo. J’invite tout le monde à ne plus faire confiance à cet homme. C’est un ennemi de notre pays. La santé du président, la première institution, ne lui dit rien.

  57. Cela est invraisemblable que des enfants du pays aient de telles attitudes.Cela est de l’égoïsme qui n’a pas de nom.Si toutes leur revendications leur sont accordées ,qu’est ce que les autres auront dans nos maigres ressources?

  58. Les menacés de grèves et autres menaces ne font plus peur les autorités qui y sont habituées. Le président vient d’une maladie qui lui a enlevé un organe bien vrai que cet organe n’avait rien à faire dans son corps. Cette situation ne doit pas profiter aux différents syndicats de marcher contre le pouvoir.

  59. La marche tenue le 21 avril par la CSTM constitue une violation de l’état d’urgence. La population a boycotté cette marche parce qu’elle ne fait plus confiance à la personne d’Hamadoun Amion Guindo, sécretaire général de la CSTM.

  60. Avant cette date le gouvernement trouvera une solution ou un terrain entente avec les syndicalistes de CSTM et UNTM pour que nous puissions nous concentré sur la gestion de la crise au Nord du pays.

  61. La menace de grève des syndicats n’est pas favorable à l’Etat ainsi qu’à eux-mêmes. Je pense que cette menace ne doit pas se concrétiser. J’invite ces employés à faire preuve de patience. La CSTM est invitée à être un collectif responsable des responsables.

  62. Les syndicalistes essaient aussi d’alléger leurs doléances pour qu’ils puisse trouver solution adéquat aux différents problèmes.

  63. Ces grèves n’ont pas commencé aujourd’hui. Les menaces de grèves illimitées ne sont que des simples menaces et les resteront. Car le régime d’Ibrahim Boubacar Keïta est en campagne développement du pays. Seulement certains esprits malintentionnés ne veulent pas que le gouvernement aille au bout des objectifs qu’il s’est fixés.

  64. Nos centrales syndicales sont des citoyens non coupés des réalités du pays. Le Mali est un pays en crise qui ne peut pas fonctionner comme un pays qui ne l’est pas. Les autorités ne veulent pas de ces marches et grèves mais elles n’ont pas tous les moyens pour empêcher ces marches et grèves. C’est aux syndicats de comprendre cela.

  65. Le gouvernement et les syndicats se sont entretenus dans la semaine sur leurs réclamations respectives. Des feuilles de routes ont été trouvées avec chaque syndicat. Donc je ne pense pas que la CSTM fera ce qu’elle menace de faire.

  66. La Confédération Syndicale des Travailleurs du Mali (CSTM) ne doit pas organiser une grève en cette période même si l’autre marche avait été un échec total.

  67. La CSTM s’est fait humiliée à travers son secrétaire général qui n’a pas voulu reporter leur marche du 21 avril passé qui a été boudée par la population malien au motif que la santé du président, la première institution, était compromise.

  68. Même si la première marche a été saboté c est pas le moment de programmer une grève en début du moi de Mai.je pense que La Confédération Syndicale des Travailleurs du Mali (CSTM) devraient attendre que les choses se calment un peu.

  69. Tous les maliens ont besoin de tranquillité en ce moment dans le pays donc tout ce qui peux amener un désordre nous n’en voulons pas c est pourquoi la population la saboter une marche mais CSTM veut aller plus loin.

  70. Lors de la dernière marche que des dizaines de personnes seulement cela signifie que la population n est pas totalement d’accord d entamer une marche pour «le mépris du gouvernement dans le traitement du cahier de doléances de la CSTM ;mais malgré tout cela vous persistez encore.

  71. Réclamer ses droits dans un pays n’est pas interdit mais selon les circonstances de l etat malien actuel du pays; le gouvernement ne peut pas tout régler un coup, il faut que les gens comprenne cela mais la CSTM ne veut pas comprendre.

  72. Vous aviez organisé une marche qui a été boudé par le peuple malien à cause de l actuel situation précaire du pays et maintenant vous optez pour une grève le Mai c est pas très bien réfléchi de la part de CSTM

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