Les 50 ans de l’armée : Quelle image reste -t-elle aux soldats maliens ?

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L’armée malienne soufflera demain sur les 50 bougies qui symbolisent son existence. En effet, c’est bien le 20 janvier 1961 que les autorités maliennes de l’époque demandèrent à l’ex puissance colonisatrice d’évacuer ses troupes du territoire malien. Cette date a été donc choisie pour la célébration de la création de l’armée malienne.

            On ne perd pas de vue que l’acte fondateur de l’armée malienne fut adopté le 1er octobre 1960 par le Président Modibo Keïta soit 09 jours après la proclamation de l’indépendance du Mali.

            Cette armée qui aura 50 ans dans 24 heures fait face, aujourd’hui à un défi majeur. Celui de défendre l’ensemble du territoire national quel que soit le prix à payer. En effet l’actualité internationale est accablante pour le Mali qui est vilipendé comme pays incapable de nettoyer sa bande Sahélo-Saharienne de toute présence des terroristes de l’AQMI (Al Qaida pour le Maghreb Islamique). Ces derniers, à force de séjourner dans la partie extrême nord-est du Mali, ne sont-ils pas en passe de devenir Al Qaida pour le Mali ?

            En tous les cas, l’armée malienne est fortement interpellée  afin que la mauvaise image qui se colle au Mali soit effacée à jamais et pour notre pays retrouve la place qui lui revient dans le concert des nations démocratiques. Pour ce faire, il revient aussi à l’Etat malien de donner tous les moyens nécessaires à notre vaillante armée afin qu’elle réalise sa mission régalienne de défendre la terre du Mali et de ne laisser aucun mètre carré du territoire national à la disposition de l’ennemi.

            L’AQMI fait du tort à l’intérêt national en exposant le Mali à moult critiques de la part de la communauté internationale.                                                                                                                                       

            Nous sommes fiers de nos soldats qui ne demandent que des moyens pour s’illustrer sur le terrain et le champ de l’honneur. Le Général Gabriel Poudiougou et ses bidasses méritent pour ce faire un janjo.

 

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