L’imposture du président

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Que faut-il retenir du discours servi au peuple malien le 14 Juin 2020 par ‘‘l’encore président’’ Ibrahim Boubacar Keita qui dans le déni de la réalité s’arc-boute sur le pouvoir ?

Dans un mépris affiché des organisations syndicales enseignantes et médicales, des forces vives de la nation, il s’essaya à diversion dilatoire et des promesses non solvables dont tous savent que c’est le seul exercice dans lequel il est passé maître. Ce faisant il donne la preuve de son absurdité et du peu de considération qu’il a des résultats désastreux de ses décisions politiques.

Au-delà des billevesées qui voudraient nous faire prendre le faux pour le vrai, Monsieur Keita tenta désespérément de faire avaler les couleuvres du double ‘‘hold-up’’ électoral. Notons cependant, que du bout des lèvres, il donne acte des impérities constatées lors des dernières élections législatives et s’engage à y trouver une solution, sans se rendre compte qu’il s’agit là d’un aveu de forfaiture et ipso facto, un désaveu de la Cour Constitutionnelle.

Nul besoin de juriste pour convenir que l’histrion avoue la faute et s’engage dans l’immédiat à faire amende honorable. Seulement ‘‘l’encore président’’ Ibrahim Boubacar Keita se moque du peuple malien avec des discours lénifiants alors que dans le même temps il lui écrase avec le genou le cou dans une posture policière. Disons-lui tous ensemble, ‘‘Levez-vous Monsieur l’encore président, enlevez votre genou de notre cou’’, il est plus que temps d’agir et de nous libérer des kleptocrates afin que les maliens respirent à nouveau.

Le sens aiguë de la responsabilité doit conduire notre action et l’inscrire dignement dans le cadre de l’unité et de la concorde nationale. Au regard du degré de déliquescence de l’État et du profond niveau de délitement des institutions du pays, la tâche de reconstruction et de rénovation est aussi importante qu’urgente et elle exige par conséquent, la participation active de tous ses enfants.

Nous avons besoin d’un nouveau départ. Il nous appartient dès à présent de nous atteler résolument à l’œuvre de redressement et de consolidation du Mali. Rétablir l’État de droit dotée d’une justice sociale, Réinventer une économie au service de la société et génératrice de valeurs ajoutées et Réussir une gouvernance dans l’intérêt des citoyens maliens loin d’une gageure s’avère une entreprise d’une impérieuse nécessité. Aussi pour atteindre les 3R du renouveau, nous appelons d’ores et déjà à poursuivre les mobilisations en cours et à rejoindre massivement les manifestations du 19 juin et le cas échéant, les manifestations suivantes.

Ne perdons pas de vue qu’aujourd’hui plus que naguère, la paix dans notre pays constitue un grand défi, nous en appelons en conséquence à toutes les intelligences à conjuguer les efforts pour la production de la sécurité, nous les invitons en même temps à se liguer comme un seul homme dans la marche vers la sortie de l’ornière de l’échec et du désespoir aux fins du recouvrement du cercle vertueux de fraternité et de solidarité qui furent la fierté de nos valeurs traditionnelles et qui le redeviendront assurément pour peu que nous nous retroussions tous les manches. Retrouvons le licol de la concorde pour redonner au Mali une dignité pleine et entière.

Que Dieu nous assiste et qu’IL bénisse notre Nation

Cheick Boucadry Traore

Président du parti Convergence  africaine pour le renouveau (Care)

 

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3 COMMENTAIRES

  1. Tout échec électoral de demain (futur) pour un parti politique ou un candidat à une élection s’évite aujourd’hui (temps présent)

  2. Toute victoire électorale de demain (futur) pour un parti politique ou un candidat se prépare aujourd’hui (temps présent)

  3. Le peuple malien en tiendra compte les élections prochaines pour que la convergence africaine pour le renouveau aie des sièges à l’assemblée nationale

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