Le Rapport Annuel 2005 sur le Partenariat entre le MALI et la Banque Mondiale : Pour un combat commun contre la pauvreté

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                La Banque Mondiale compte aujourd’hui parmi les principales organisations financières de développement dans le monde. Elle a pour mission de combattre la pauvreté et d’améliorer les conditions de vie des populations des pays en développement. A ce titre, elle accorde des prêts, des crédits, des dons et fournit des conseils sur l’action à mener, ainsi qu’une assistance technique et des services en rapport avec le partage du savoir. Cette institution financière a publié son rapport annuel de 2005 portant sur son partenariat avec notre pays.

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                Dans ce rapport, il ressort que la Banque Mondiale intervient dans plusieurs domaines dans notre pays à savoir: le développement humain, le développement rural, le secteur des infrastructures, le secteur privé et la réforme institutionnelle.
En effet, sur le plan des infrastructures, la Banque Mondiale et le gouvernement du Mali ont procédé vendredi 26 mai 2006 à la signature de l’accord de financement relatif à la composante malienne du projet régional de sûreté et de sécurité du transport aérien en Afrique de l’Ouest et du Centre.

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                Côté malien, le ministre de l’Economie et des Finances, Abou-Bakar Traoré a signé le document, tandis que le représentant résident de la Banque Mondiale au Mali, Alassane Diawara, a sacrifié au rituel. La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre de l’Equipement et des Transports, Abdoulaye Koïta, du Directeur de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC), Adama Koné.

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TRANSPORTS AERIENS

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                Le conseil des administrateurs de la Banque Mondiale a approuvé le 27 avril 2006 deux crédits et deux dons de l’Association Internationale de Développement (IDA) portant sur un montant total de 33,57 millions de dollars pour permettre aux transports aériens d’être assurés dans de bonnes conditions de sûreté et de sécurité dans 4 pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique Centrale (Burkina, Cameroun, Guinée et Mali).

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                L’Association Internationale de Développement (IDA) a accordé au Mali un crédit d’une valeur de 5,51 millions de dollars.

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                Dans le cadre du développement rural, une mission conjointe de la Banque Mondiale dans le secteur rural et comprenant des cadres du bureau de Bamako et du siège s’est déroulée du 14 au 28 novembre 2005 au Mali.

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LE SECTEUR COTON

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                La mission, la première de cette formule a participé aux discussions entre le gouvernement du Mali et les partenaires techniques et financiers sur la restructuration du secteur coton.

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                Elle a procédé au lancement du Projet de Conservation et Valorisation de la Biodiversité du Gourma (PCVBG) avec 4 milliards de FCFA et a tenu des ateliers préparatoires de lancement du projet d’appui aux communautés rurales (PACR) pour 30 milliards et du projet de compétitivité et diversification agricole (PCDA) d’un montant de 23 milliards de FCFA.

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                En outre, la mission a supervisé les deux projets du gouvernement malien dans le secteur agricole et soutenus par la Banque Mondiale que sont le Programme National d’Infrastructures Rurales (PNIR), le Programme d’Appui aux Services Agricoles et aux Organisations Paysannes (PASAOP). Au terme des discussions sur la filière coton qui ont eu lieu à Bamako du 17 au 27 novembre 2005, le gouvernement du Mali a confirmé sa volonté de privatiser la CMDT en 2008.

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                Un plan d’action revisé a été élaboré et qui sera mis en oeuvre avec l’appui des partenaires techniques financiers (PTF). Le comité mixte gouvernement/PTF a signé une aide-mémoire et recommande la mise en place d’un comité conjoint de suivi des réformes du secteur coton.

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                La mission conjointe sur le secteur coton initiée par le Premier ministre et le président de la Banque Mondiale fait suite à une visite de Son Excellence M. Ousmane Issoufi Maïga à Washington du 6 au 13 décembre 2005.

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LA LUTTE CONTRE LES CRIQUETS PELERINS ET EDUCATION

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                Le projet africain de lutte d’urgence contre les criquets pèlerins (PALUCP) est un visage humain de la Banque Mondiale.

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                Dans le secteur du développement humain, la Banque Mondiale est intervenue dans l’éducation.

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                Les négociations pour une proposition de financement d’un montant de 35 millions de dollars pour le second Programme d’Investissement Sectoriel de l’Education (PISE II)  se sont tenues du 24 au 26 mai 2006 dans les bureaux de la Banque Mondiale à Washington, entre une délégation de la République du Mali et les responsables de l’Association Internationale de Développement (IDA). Les indicateurs de performance du projet ainsi que les procédures de suivi ont été revus et harmonisés avec ceux du document d’appui budgétaire sectoriel de l’éducation.

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SECTEUR PRIVE

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                Dans le secteur privé et les réformes institutionnelles, le bureau de la Banque Mondiale au Mali a procédé le lundi 24 octobre 2005, au lancement de l’étude sur le climat et des investissements au Mali.

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                Cet événement qui s’est déroulé devant une soixantaine de participants (du secteur privé, de la société civile, des membres du gouvernement…) a été l’occasion d’un débat sur les questions liées au développement du secteur privé au Mali.

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                En fait, cette évaluation du climat des investissements (ECI) a été réalisée par la Banque Mondiale, en vue de contribuer au débat sur le développement des affaires au Mali sur la base de données d’enquêtes provenant d’un échantillon représentatif de 200 entreprises manufacturières, de transport et du tourisme.

rnYacouba NIAMBELE (Stagiaire)

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