Jemeni : Le ciel s’effondre sur les sociétaires

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Depuis des lustres, des sociétaires de l’union des caisses mutuelles et de crédit JEMENI assiègent la direction sise à l’ACI 2000 pour rentrer en possession de leur argent déposé dans les caisses de la société. Eux qui croyaient mettre leur argent à l’abri des voleurs et autres cambrioleurs pouvant leur jouer un sale tour à leurs domiciles, se rendent comptent qu’ils ont fuit un voleur pour venir se jeter dans la gueule d’un autre.

Des sociétaires ayant des dépôts de plus de 5 millions de nos francs et qui prétendent rentrer en possession de leurs sous, se voient quotidiennement renvoyés avec politesse à la maison par la direction de JEMENI. Chaque jour le même discours : « il n’y a pas d’argent », alors que les clients croupissent sous les charges de leurs besoins. Avant-hier, ils ont pour la énième fois squatté devant la porte de la société pour réclamer à haut voix le payement de leur argent. Mais il semble qu’ils ont aussi pour la énième fois prêché dans le désert, puisque la direction qui est désormais sous haute surveillance policière s’est poliment contentée du même discours : « il n’y a pas d’argent ».

Quand est-ce que les caisses de la société seront approvisionnées  pour que tous ces malheureux chefs de familles qui ont cru à une telle société puissent être réhabilités ? La question s’adresse évidemment à nos autorités lesquelles à l’image de leurs homologues du Bénin (avec l’affaire ICC service) n’ont pas anticipé une telle catastrophe. Comment peut-on comprendre que l’Etat puisse fermer les yeux sur la faillite d’une société qui a plus de 60 000 abonnés ? Le hic, c’est que malgré le cri de cœur des épargnants de JEMENI, les pouvoirs publics continuent de garder le profil bas. Rien n’est fait pour mettre les citoyens déboussolés dans leurs droits et/ou sanctionner les coupables d’une telle gabegie !  Mais rien d’étonnant quand on sait qu’une situation similaire se passe chez une autre société (CANEF) où le directeur s’est enfuit avec 700 millions, sans que l’Etat ne bronche.

B.K  

 

 

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