Edito : Le Mali mérite mieux !

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Les Maliens ont-ils  la mémoire courte ? Le 22 mars  2012, suite à des rumeurs de palais qui l’accuse de complicité avec les rebelles,le président Amadou Toumani Toure est contraint d’abandonner le palais  présidentiel de Koulouba suite à une mutinerie. Les conséquences sont immédiates les villes du nord tombent entre les mains des indépendantistes et autres narco-djihadistes  comme des fruits mûrs. Les premiers effets de ce putsch ont été la rupture du haut commandement militaire. À bout de stratégie, le Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’État, la junte militaire  dirigée par le capitaine Amadou Aya Sanogo ordonne à l’armée de se replier sur la ville garnison de Sevare,  dernier verrou avant le sud. C’est la descente aux enfers qui commence  pour les villes du nord,  à savoir Kidal, Gao et Tombouctou.  Le Mouvement national de libération de l’Azawadqui avait pactisé avec le diable  à son tour est  contraint de battre en retraite pour se retrouver en Mauritanie. Cette rupture de ban s’explique par le fait que le Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’ouest  et le Mouvement  ançardine du sinistre Iyad Aghaly étaient plutôt pour l’application intégrale de la charia conformément aux percepts du coran. Ces deux mouvements islamistes étaient opposés à la partition du Mali, même si les intentions de Iyad n’ont jamais étaient clairs. Ces événements ont fait réagir  la communauté internationale, le président de la commission  de l’union africaine de l’époque Jean Ping  parlera de plaisanterie quand le MNLA proclama l’indépendance des villes du nord. Le ministre nigérien des Affaires étrangères Mohamed Bazoum dira avec force que sans le coup de force contre ATT la partie septentrionale du Mali ne tombera jamais entre les mains  des terroristes. Pendant ce temps à Ouagadougou c’est la grande déception. Sur invitation du président en exercice de la CEDEAO de l’époque  l’ex-président du Faso Blaise Compaore, une délégation est dépêchée dans la capitale burkinabé. À peine les travaux de conciliation terminés, pour une histoire de per diem, les membres de la délégation malienne   s’entredéchirent. Ce qui était du goût de Compaore qui n’a pas oublié la défaite infligée à l’armée burkinabé par les troupes maliennes en décembre 1985. Très déçu, le président de la Côte d’Ivoire  Alassane Dramane Ouattara dira sur les ondes de la radio mondiale Rfi qu’il pensait que les hommes politiques maliens étaient des patriotes, mais au finish,qu’il a compris que c’est des chercheurs de postes. Tabassé et humilié au palais de Koulouba, le président de la transition le PrDioncounda Traore est admis d’urgence à l’hôpital de Val de Grace en France pour des soins intensifs. Une fois de retour, il est obligé d’appeler la France au secours sous la pression des narco-djihadistes. Et le 11 janvier 2013 sous le nom d’opération « Serval », les forces françaises soutenues par les redoutables avions Rafales et autres mirages 2000 sèment la terreur dans  les rangs des djihadistes  avec comme résultat la libération du nord du Mali.Place à l’élection présidentielle.  Homme à poigne quand, il était Premier ministre IBK est choisi après le deuxième tour du scrutin en août 2013 avec un  score de 77% des électeurs inscrits du jamais vu depuis l’instauration du multipartisme intégral. Rappelons qu’il a bénéficié de l’onction de l’ensemble des composantes du Mali y compris certains religieux regroupés au sein de Sabati 2012.  Malgré un bilan mitigé caractérisé par la perte de Kidal et l’insécurité au centre  sans compter les scandales de corruption, les frondes sociales, IBK est réélu en août 2018. Face à l’incapacité du régime à répondre aux préoccupations des Maliens, certains crient à l’insurrection populaire, les plus extrémistes exigent un coup d’État  militaire. Attention, car quand le cœur  entre par la fenêtre, la raison sort par la porte.  L’Imam Mahmoud Dicko  qui est le leader de la CMAS en dignitaire religieux sage a compris cela, c’est pourquoi il   a fait savoir qu’il n’a jamais appelé au renversement du régime, mais qu’il parlera aussi longtemps que le Mali sera mal gouverné.  « Un autre 22 mars 2012 » sera fatal  donc CMAS, FSD et Espoir Mali Kura ressaisissez vous.

La Rédaction

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7 COMMENTAIRES

  1. Tous ces dignitaires de la République sont soit musulmans ou chrétiens. Ils fréquentent soit la mosquée, la cathédrale, soit la chapelle. Du coup ils sont religieusement à la charge de chacun des responsables de ces différentes confessions . Ces derniers ont le devoir et le droit de précher l’intégrité, la justice, le sens du partage,et le respect du bien public, Au cas où, vous n’avez reçu à enseigner vos adeptes dans vos lieux de culte, où vous êtes les premiers leaders, n’attendez pas à un miracle dans les locaux de services administratifs.

  2. BADOU, LE STATUS QUO N’EST AUSSI PAS POSSIBLE, SINON LES REBELLES-DJIHADO-RACISTES S’EPARERONT DES 1/3 DU MALI AVANT LA FIN DU MANDAT D’IBK. IL, CE DERNIER EST LE PROBLEME. IL FAUT QU’IL DEGAGE, S’IL LE FAUT PAR UN COUP D’ETAT MILITAIRE (UNE “CERTAINE DICTATURE” MILITAIRE PEUT CALMER LES ARDEURS RELIGIEUX A BAMAKO) LE TEMPS, COMME LE RECLAME DEPUIS TOUJOURS , ZOUMANA SACKO, D’ORGANISER LE CONGRES DU PEUPLE QUI INSTITUERA UNE TRANSITION DE 2 ANS.

    • ARRETONS L ISLAMISATION DEBILES ET LA PROLIFERATION DE MOSQUEES QUI DEPRAVENT LA PAIX DES MALIENS A CHAQUE 50 METRES!

      Meme le plus fou des MILITAIRES ne suivra pas tes conseils! Le Maal’i n a pas besoin d un coup militaire pour MAITRISER les idiots des climatiseurs et des boutiques impex!
      ILS N AURONT JAMAIS LE POUVOIR ET NE FERONT JAMAIS APPLIQUER LEUR CHARIA CHEZ NOUS! CHARIA VEUT DIRE EN OURDOU ET AUTRES LANGUES ‘LE CHEMIN’ RIEN D AUTRE, RIEN DE DIVIN,….

  3. en tout cas Dicko ne fera pas long feu

  4. La situation politique de 2012 est différente de celle de 2020.
    En 2012,le président ATT avait tous les leviers du pouvoir entre les mains.
    QUAND SON PAYS A ÉTÉ ATTAQUÉ, SON ARMÉE N’ÉTAIT PAS PRÊTE À AFFRONTER LES FORCES MULTIPLES.
    Il était entrain de pallier à la situation quand le coup d’État l’a renversé.
    On ne pouvait qu’assister à la catastrophe car les SANOGO et autres ont rendu un grand service aux ennemis d’en face
    En 2020,IBK est le président qui agit sous l’autorité de la France.
    LA FRANCE EST LA NATION QUI EST VENUE CHASSER LES JIHADISTES TOUT EN INSTALLANT LES SÉPARATISTES.
    Depuis lors l’armée malienne est affaiblie au profit des séparatistes:conséquence d’un accord imposé en 2014.
    Imposé car ni le conseil des ministres, ni l’assemblée nationale n’ont validé cet accord avant sa signature.
    Des faits qui prouvent que notre président ‘élu”est contrôlé par la France.
    Dans ce contexte, laisser IBK exercer n’est-il pas synonyme d’accepter la main mise de la France, la domination des séparatistes?
    Dégager IBK, c’est revenir à la case de départ c’est-à-dire avant le coup d’État de 2012 pour élire un président de la république qui va obeir aux maliens, non à une puissance étrangère.
    Dégager IBK, c’est donner la possibilité de négocier un véritable accord applicable avec nos frères égarés.
    Dégager IBK, c’est rendre aux maliens leur honneur.
    IBK est une instabilité pour le Mali qui s’est vérifiée durant tout son premier quinquennat.
    ATT agissait pour unir tout le monde sans y associer la méthode républicaine c’est-à-dire sanctionner durement quand il le faut.
    C’est deux conceptions différentes de pouvoir qu’on met côte à côte.
    Celui d’ATT était ancré dans la souveraineté populaire.
    C’est pourquoi, aucun mouvement populaire ne pouvait le déloger car il était capable de donner sa démission s’il estimait que c’est ça la volonté du peuple.
    Celui d’IBK est ancré dans la sauvegarde des intérêts d’un clan d’où cette association avec les ennemis de la nation pour sauvegarder les intérêts du clan.
    Le départ d’un pouvoir ancré dans la souveraineté populaire pose toujours problème.
    Le départ d’un pouvoir ancré dans la défense des intérêts d’un clan est salutaire.
    OSER LUTTER,C’EST OSER VAINCRE!
    La lutte continue.

  5. Kali attention le régime des djihadiste serait 2000 fois mieux ce qu’on vit. je te comprend tu est en colère tu n’arrive plus a contrôler tes émotions. je te comprend tu n’a pas eu ta part. les Maliens sont devenus des tagninina. celui qui gagne quelque chose se tait il ne dit rien. celui qui ne gagne rien cri au voleur. ce le problèmes de nos hommes politiques aujourd’hui ceux qui sont dans les affaires se taisent. ceux qui on perdu leurs postes cris au voleurs alors que ils sont tous des voleurs. ce nous le bas peuple qui ne comprend rien. il nous utilisent pour leurs intérêts personnel si toute fois ils gagnes ce qu’ils cherchent ils nous oublies. ce ça le Mali d’aujourd’hui. sinon dire que le régime djihadistes serait mieux. attention ils vont tes coupé la tète. la main. ils vont te lapidé. ils ne respectent pas la vie humaine. c’est un régime rétrograde et moyenâgeux. donc fait attention sinon tu va regretté un jour.

  6. Mr du carrefour de quoi as tu peur….
    T inquiète le changement est irréversible.
    Le chaos est déjà là. Tu as cité les maux qui gangrènent cette gouvernance.
    Un régime des jihadistes serait 2000 fois mieux que ce q on vit.
    Fini la rente des médiocres et de la médiocrité.
    Fini les journaux alimentés par les services de renseignements.
    Bref fini le bordel

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