Abdoulaye Touré, président du Conseil national des jeunes : « La jeunesse doit éviter que l’école soit politisée »

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Le Psychiatre a rencontré Abdoulaye Touré, le président du Conseil national des jeunes du Mali (CNJ). Mr Touré est chargé de mission au ministère de la tutelle, inspecteur du travail et de la sécurité sociale et titulaire d’un master en gestion des ressources humaines. Notre interlocuteur est actuellement inscrit à l’IHEM pour un master en décentralisation.

Le psychiatre : Selon vous, de quoi la jeunesse malienne a besoin pour son développement?

A.T : La jeunesse malienne a besoin d’entente de cohésion, de fédération, je veux dire de se mettre ensemble, c’est en cela qu’elle peut s’en sortir plus grande que jamais.

Le psychiatre : Qu’est-ce qui vous a incité à briguer la présidence du Conseil de la jeunesse ?

A.T : Puisque d’abord j’ai l’âge et je suis jeune malien ambitieux de l’avenir de la jeunesse malienne et de l’avenir de ce pays, voilà des causes qui m’ont exhorté à me présenter, afin que je puisse vraiment aider mes compatriotes jeunes à aller de l’avant dans le domaine de la santé, de l’éducation pour ne citer que ceux-ci.

Le psychiatre : Quel est le rôle du conseil national des jeunes pour la promotion de la jeunesse malienne ?

A.T : Le rôle de CNJ c’est que notre instance fédère des associations nationales et internationales, des associations des jeunes. Pour cela, je pense que le stade suprême de la jeunesse, c’est le CNJ qui est le porte parole de tous les jeunes à l’intérieur du Mali, aussi bien qu’à l’extérieur. Voilà nous sommes les porte-paroles des jeunes.

Le psychiatre : Le CNJ est méconnu à l’intérieur du pays est-ce que vous avez un planning pour que les jeunes puissent connaître leur instance ?

A.T : Bien sûr, mais je commencerai par remercier les anciens, le bureau exécutif sortant qui n’a ménagé aucun effort pour la réussite, en tout cas de certaines choses, il faut reconnaitre qu’il y a des acquis parce que le congrès se faisait avec seulement les 5 représentants par chef lieu de région, maintenant chaque cercle a un représentant qui fait que les démembrements sont partout au Mali ce qui dénote que nous allons faire un plan, aller vers les jeunes connaître leurs problèmes au niveau des villages, communes jusqu’aux cercles, afin que tout le monde se mette ensemble pour connaître réellement cette instance, et je demande beaucoup de travail et il faut un travail de fonds et de longue halène.

Le psychiatre : Le nouveau bureau du CNJ sera-t-il indépendant vis-à-vis des autres organisations ?

A.T : Mais ! Notre association est indépendante. Elle est de la société civile et n’est pas politique. Alors moi je pense que c’est une belle question mais aucun membre ne se réclame d’un parti politique officiellement. Nous pensons vraiment que nous sommes très indépendants parce que nous sommes de la société civile.

Le psychiatre : La faiblesse de la jeunesse malienne c’est sa dispersion, quelle organisation allez-vous faire pour un Mali prospère ?

A.T : je pense que c’est la lecture ou c’est la façon de faire de celui qui est au pouvoir aujourd’hui qui tend la main à tout le monde, qui pense que pour être fort il faut tendre la main, il faut fédérer les gens, il faut que cette jeunesse malienne comprenne que nous sommes obligés d’être ensemble et que seulement dans cette dynamique nous pourrons faire avancer ce pays et relever le défi pour un Mali meilleur dans un continent prospère.

Le psychiatre : un mot à l’adresse de la jeunesse malienne ?

A.T : j’appelle la jeunesse malienne à une prise de conscience, à plus de compréhension depuis les plus petits, qu’ils sachent que l’école malienne est primordiale pour la jeunesse. Je pense que cette jeunesse doit se mettre au dessus de la mêlée, et laisser les hommes politiques faire leurs politiques et que l’école malienne ne soit pas politisée, que la jeunesse malienne ne soit pas politisée, c’est ce qui peut emmener une division au sein de la jeunesse malienne, nous appelons tout le monde à la cohésion et à l’entente.

Le psychiatre : Mr Touré votre mot de la fin ?

A.T : Vous remercier, remercier, les autorités de ce pays, les rassurer notre accompagnement.

Par Mamadou D. Traoré

 

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