Enseignement supérieur : Mme Siby Ginette Bellegarde s’attaque aux dysfonctionnements actuels

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L’Université du Mali a été crée en 1996, elle est devenue Université de Bamako en 2002. Des constats des responsables universitaires, de sa création à nos jours, de nombreux colloques, ateliers, séminaires et études se sont penchés sur les problèmes rencontrés par le système de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Selon les mêmes remarques, ces nombreuses recommandations formulées n’ont pas débouché sur des changements d’orientation significatifs. Lors du Forum national sur l’éducation, plusieurs recommandations ont été faites.

Dans le domaine de l’enseignement supérieur, il a été instruit au gouvernement d’inscrire dans l’ordre prioritaire la redynamisation du système d’enseignement supérieur. La mise en place du panel d’experts chargés de conseiller le gouvernement dans l’élaboration d’une politique de développement sectoriel à moyen terme et la politique sectorielle de l’enseignement adoptée par le gouvernement en 2009 en sont des parfaites illustrations.

Dans l’exécution de cet ordre, le ministère de l’enseignement supérieur en collaboration avec la Banque Mondiale, vient d’organiser à l’Hôtel Salam un atelier d’élaboration du projet d’appui au développement de l’enseignement supérieur. En effet, à travers les présentes assisses, il s’agit d’apporter des réponses systématiques aux dysfonctionnements du système actuel.

En clair, d’informer la communauté nationale sur les objectifs poursuivis dans ce projet et de susciter la participation des uns et des autres à sa réhabilitation et à sa réussite. Pour le ministre de l’enseignement supérieur, Mme Siby Ginette Bellegarde, ces changements systématiques comprennent l’introduction de nouvelles logiques organisationnelles et un nouveau cadre institutionnel afin de dégager un changement de comportement des acteurs individuels et des organisations opérant dans l’enseignement supérieur.

Les principaux éléments du projet regroupés en catégories sont : la diversification du paysage d’enseignement supérieur, l’amélioration de la qualité, les réformes sectorielles de nature structurelle incluant le changement du cadre institutionnel et des structures, l’efficacité et la qualité, le renforcement des capacités de pilotage du système d’enseignement supérieur et développement de l’encadrement, l’impulsion de la recherche, la mise en place d’un système de prêt- bourses, la mise en place des systèmes de gestion dans les établissements d’enseignement supérieur qui correspondent à la nature des missions des établissements. « Ce projet est une expression des plus hautes autorités de notre pays. Sa réussite requiert l’adhésion de l’ensemble du pays. C’est pourquoi, j’invite tous les participants, partenaires techniques et financiers, opérateurs économiques du pays à apporter leur concours au financement et à la réhabilitation de ce projet », a fait savoir le ministre de l’enseignement supérieur.

Hadama B. Fofana

 

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