Front social : La synergie des syndicats de l’éducation entame une grève de 12 jours à partir de ce lundi

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Les négociations entre les syndicats d’enseignants signataires du 15 octobre 2016 et le gouvernement ont une fois de plus échoué. Selon les enseignants, lors des négociations du vendredi dernier, « les lignes n’ont pas bougé car la partie gouvernementale ne s’inscrit pas dans la dynamique de l’application de l’’article 39. » Pour les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016, leur grève de 288 heures (du lundi 09 au jeudi 12 août, du lundi 16 au mercredi 18 août et du lundi 23 au vendredi 27 août 2021) reste donc maintenue.

La synergie des syndicats de l’Éducation signataires du 15 octobre 2016 continue d’exiger l’application « immédiate » de l’article 39 de la Loi portant statut particulier du personnel enseignant. Si cette revendication n’est pas satisfaite, la synergie des syndicats, bien que disposée au dialogue, se réserve le droit d’observer une grève de 12 jours soit 288 heures allant du lundi 09 au jeudi 12 août, du lundi 16 au mercredi 18 août, du lundi 23 au vendredi 27 août 2021. « La rétention des notes, le boycott des épreuves anticipées et le boycott des examens de fin d’année sont avec immédiat », lit-on dans le préavis de grève déposé sur la table du gouvernement de la synergie.

La synergie des syndicats de l’Éducation signataires du 15 octobre 2016 s’insurge aujourd’hui contre l’adoption de l’ordonnance n°2021-003/PT-RM du 16 juillet 2021, fixant grille indiciaire unifiée des personnes relevant des statuts des fonctionnaires de l’État, des Collectivités territoriales, des statuts autonomes et des militaires. Cette Ordonnance du président de la transition, dans son article 4, «abroge toutes dispositions antérieures contraires». Cette décision des autorités de la transition, selon les enseignants, est une menace contre l’ article 39 de la Loi portant statut particulier du personnel enseignant qui stipule que « toute majoration des rémunérations des fonctionnaires relevant du Statut général s’applique de plein droit au personnel enseignant de l’Enseignement secondaire, de l’Enseignement fondamental et de l’Éducation préscolaire et spéciale.»

M. K. Diakité

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7 COMMENTAIRES

  1. Le pays brûle pendant que les enseignants cris pour leur article 39 pour la division des travailleurs du Mali, quelle aberration? Très Chers enseignants réveillez-vous rapidement avant qu’il ne soit trop tard. L’argent a totalement affolé les plus grands intellectuels de ce pays, cela est inacceptable.

  2. L’exemen a déroulé aujourd’hui même vive le gouvernement et vive la république malienne .

  3. Cette nouvelle génération d’enseignants préfèrent l’argent qu’a donne des cours , ces enseignants volent les heures des écoles publiques pour aller chercher l’argent dans les écoles privent au même moment ils ont la totalité de leurs salaires immérité aux publics

  4. C’est simplement le syndrome malien, la paresse, le fainéantisme et le ” foukarideya”!

  5. Un article 39 voté par des élus analphabètes qui n’ont pas mesuré l’impact financier de cet article 39 avant de l’adopté , il faut des élus qui savent lire entre les lignes pour éviter de plonger le pays dans le chao. pourquoi ne pas les aligner à la même grille salariale que les autres fonctionnaires de l’Etat? où soit prendre des dispositions pour les radier de la fonction publique , cela est aussi possible !!! je demande aux militaires de ne pas signer un autre engagement avec des gens incapables de faire des concessions. Sachez que c’est l’Etat qui a financé vos études ? ?? sans quoi si les frais d’étude devraient venir de nos poches beaucoup allait rester au champ .

  6. On croyait être débarrassés de cette crise avec le départ du Président IBK et de son Premier Ministre Boubou CISSÉ qu’on rendait responsables du blocage… !
    Erreur donc, puisque ce sont ceux-là même qu’on pensait pouvoir régler le problème ( et qui on promis de le régler… ), c’est à dire des nouveaux Dirigeants issus du M5-RFP, qui se trouvent aujourd’hui à leur tour dans l’impasse avec l’intransigeance de la synergie des syndicats de l’Éducation signataires du 15 octobre 2016, toujours demandant l’application de l’article 39.
    L’ÉTAT est une continuité ( nous dit-on ). On peut aussi dire qu’une PROMESSE est une PROMESSE…, surtout quand elle est signée. Il convient donc de la respecter…
    Dans cette crise on peut dire que ce sont les Intérêts de TRAVAILLEURS qui viennent de torpiller les Intérêts d’autres TRAVAILLEURS ayant le même EMPLOYEUR qui n’est autre que l’ÉTAT. En effet l’harmonisation des grilles salariales accordée à l’UNTM contrarierait les Intérêts des syndicats d’enseignants signataires du 15 octobre 2016…
    Je suis sûr que le Nouveau ” NOTABLE PAYSAN ” qu’est devenu le PREMIER MINISTRE Choguel Kokalla MAÏGA, doublé d’une formation de Scientifique, va trouver la SOLUTION. On l’espère du moins…, le plus tôt possible. Car les ENFANTS de l’ÉCOLE MALIENNE n’en peuvent plus de voir leur SCOLARITÉ perturbée et escamotée chaque année scolaire.

    Vivement le Mali pour nous tous.

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