Crise poste-législatives : Collectif des Députés Spoliés de 15 circonscriptions électorales réclame toujours « la vérité des urnes »

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 Le collectif des Députés, qui se dit spolié par l’Administration et la Cour Constitutionnelle (CODESAC)  au premier et  au second tour des élections législatives de mars et avril 2020, revienne à la charge avec des preuves  pour réclamer toujours  la vérité des urnes.   

Maliweb.net Au Mali,  la mission de la médiation de la CEDEAO  n’a réclamé qu’en résolution de la crise sociopolitique que traverse le pays «  la démission des 31 députés » issus  circonscriptions électorales de Sikasso, Bougouni, Kati, Koro,  les communes I, V et VI de Bamako.  Alors que certains  candidats  relevant d’autres circonscriptions électorales   telles que  Bafoulabé,  Nara, Ségou, Macina,  Mopti,  Djénné, Tenenkou,    Youwarou,   Douentza, Tombouctou,   Gourma Rarhouss,  Goudam, Diré, Yélémani  réclament toujours la vérité des urnes.

Ces deux groupes réunis au sein du collectif  appelé « Députés spoliés par l’administration et la Cour » ont dressé un  mémorandum  avec pour but d’informer objectivement, l’opinion publique nationale et internationale, sur des faits et actes  qu’ils ont relevés et qu’ils qualifient «  de vérifiables » , subis avant et surtout à  la suite de la  proclamation des résultats définitifs du premier et second tour, des élections législatives.

Ils disent  avoir  été témoin des résultats provisoires centralisés au niveau de  leurs  préfectures respectives avant leur acheminement  au Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation (MATD), aux fins de proclamation des résultats provisoires  suivi de l’étape de la Cour constitutionnelle, instance habilitée à proclamer les résultats définitifs.

A les croire, ces résultats centralisés  par les préfectures dans ces 15 circonscriptions confirmés par le Ministère de l’Administration leur donnaient gagnants.

Mais, disent-ils, à la surprise générale, la Cour Constitutionnelle, en se prononçant selon sa volonté,  «  a inversé les résultats  faisant du perdant le gagnant ».  Ils déplorent le fait  que  la Cour a complément  ignoré les différentes  requêtes  qu’ils ont introduites avec des faits avérés contre certains candidats  proclamés gagnant.

Pour preuve,   ce collectif de députés spoliés indique que dans le cercle de Bafoulabé,  l’alliance  ASMA-PRVM FASOKO-FARE ANKA WULI, a fourni à la Cour Constitutionnelle toutes les preuves d’une mascarade électorale. Il s’agit, selon eux, de la non prise en compte de la décision du préfet, portant désignation des présidents des bureaux de vote, l’incohérence dans la signature des procès-verbaux, les insultes, les intimidations et achats de conscience. Mais, ont-il déploré, la Cour a rejeté en bloc ces faits avérés au motif que  « les documents présentés sont des photocopies illisibles et inexploitables »

Et à Bougouni, le collectif soutient également que malgré  l’annulation des votes dans les huit bureaux de vote, les résultats se présentent comme suit : liste CDS-ADEMA-CODEM : 45 036-969 : 44 067 voix et celle  RPM-URD-MPM  donnée perdante par la Cour a obtenu: 45 397-974 : 44 423 voix.  « Nous demandons simplement de tenir compte de cette erreur de calcul et de déclarer gagnante la liste  RPM-URD-MPM », ont –ils demandé. Des erreurs similaires sont largement élucidées dans ce mémorandum, où ce collectif  indique que  « l’’urgence  liée à la résolution de cette crise passe nécessairement par le rétablissement de la vérité des résultats des élections législatives, dans les circonscriptions concernées, par la reconnaissance de la volonté des électeurs ».

Sans cela, ils préviennent qu’il faut s’attendre à la remise en cause des pouvoirs d’élus. Ce qui présentera, selon eux,  un danger permanent pour la démocratie et pour la République du Mali.

Auparavant, ce collectif  avait demandé  « la dissolution de l’Assemblée nationale ou la prise en compte des plaintes et des requêtes par l’administration et par  la Cour Constitutionnelle » de toutes les circonscriptions électorales susmentionnées

Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net

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3 COMMENTAIRES

  1. ABSOLUMENT ET IL FAUT LA DISSOLUTION DES PARTIES AYANT FAIT LES COALITIONS CONTRE NATURE
    ENTRE EUX

    ET EGALEMENT CEUX AYANT COALISES AVEC LE RIGIME IBK/RPM

  2. AAH JE VOUS AI DIT DE QUE LE PROBLÈME DU MALI N’EST PAS ÉLECTORAL. LOIN DE LÀ. MAIS COMMENT PEUT-ON S’ASSEOIR ET REGARDER TOUTES LES CAISSES DE L’ÉTAT VIDÉES. LE PROBLÈME DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES ET L’ÉLECTION DU PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE A ÉTÉ LA GOUTTE D’EAU QUI A FAIT DÉBORDER LE VASE. C’EST TOUT. MAIS C’EST QUE LES AUTORITÉS AIMENT QUE TOUS LES PROBLÈMES SOIENT TRANSPORTÉS VERS LES QUESTIONS ÉLECTORALES. MOI JE NE SUIS PAS D’ACCORD. VRAIMENT. OUI TOUS LES RÉGIMES ONT ÉTÉ DES MACHINES DE PRODUCTION DE CERTAINS MALIENS MULTIMILLIARDAIRES DE 1968 À NOS JOURS. MAIS CE RÉGIME D’I.B.K. A LE PLUS PRODUIT PLUS QUE LES AUTRES. MAIS OÙ SONT PARTIES LES 1230 MILLIARDS DE FRANCS CFA DESTINÉES POUR LA LOI D’ORIENTATION ET DE PROGRAMMATION MILITAIRE ? DANS CES DERNIERS TEMPS ON PARLE D’ACHAT DES 4 LOCOMOTIVES RECONDITIONNEES À PLUS 4 MILLIARDS DE FRANCS CFA. DONC VOUS VOYEZ COMMENT LES MILLIERS DE MILLIARDS DE FRANCS CFA SONT DÉTOURNÉES CONTINUELLEMENT AU MALI. LE PROBLÈME DU MALI REPOSE SUR 2 TABOURETS: LA TRÈS MAUVAISE GOUVERNANCE ET LA VIDANGE DES CAISSES DE L’ÉTAT. MOI JE LE SAIS AU DÉPART DÉMOCRATIQUE DE CE RÉGIME ; LE RÉGIME SUIVANT AURA DU PAIN SUR LA PLANCHE POUR FAIRE TOURNER LES MACHINES GOUVERNEMENTALES. CAR TOUTES LES CAISSES VIDES VIDES ET VIDES. IL NE FAUT PAS M’EN VOULOIR SI JE M’APPUTOIES SUR CERTAINS CADRES VALABLES ET INTÈGRES QUI ONT MONTRÉ LEUR PREUVE DANS LA GESTION DE CE PAYS. MES PROPOS SONT LES MÊMES : SOUMANA SACKO AVEC CUMUL DE FONCTIONS (PRÉSIDENT ET PREMIER MINISTRE EN MÊME TEMPS ); BASSARY TOURÉ COMME MINISTRE DES FINANCES FINANCES ET DE L’ÉCONOMIE ET DU BUDGET ; CHEICK OUMAR CISSOKO LE CINÉASTE À LA CULTURE ; CLÉMENT DEMBELE À LA JUSTICE GARDE DES SCEAUX ; MOUSSA SINKO COULIBALY COMME CHEF DES ARMÉES ; DAHIROU DEMBELE COMME CHEF ADJOINT DES ARMÉES ; MAHAMADOU KASSOGUE DIRECTEUR PÔLE ÉCONOMIQUE ET FINANCIER ET AUTRES. CES PERSONNES CITÉES CI DESSUS SERONT À LA TÊTE DES AFFAIRES DE L’ÉTAT POUR UNE TRANSITION DE 5 ANS CETTE TRANSITION SERA UN VÉRITABLE TEST TRÈS DUR À EXÉCUTER. AAH SI RÉELLEMENT LE M5 – RFP VEUT L’ÉPANOUISSEMENT DU MALI ; IL N’A QU’À SONGER À MES PROPOS. SINON J’AI PEUR VRAIMENT PEUR POUR LE MALI. ET L’ARMÉE ET LES RELIGIONS DOIVENT ÊTRE ASTRONOMIQUEMENT ÉLOIGNÉES DE LA VIE POLITIQUE DU PAYS VRAIMENT. L’ARMÉE DANS LES CASERNES ET LES RELIGIONS DANS LES MOSQUÉES ET DANS LES ÉGLISES POINT BARRE. CE QUE JE VOIS PRESQUE TOUS LES MALIENS SONT INCLINÉS. TOUT LE MONDE NE VISE QUE SES INTÉRÊTS PERSONNELS. SEULE LA TRANSITION SOUS FORME DE TEST POURRA OFFRIR AUX MALIENS UNE PRISE DE BONS COMPORTEMENTS. EXCUSEZ MOI JE SUIS UNIQUE DANS MON GENRE. VRAIMENT TROP C’EST TROP. LES PROBLÈMES ÉLECTORAUX SONT DES PETITS PROBLÈMES. VRAIMENT. QUE LE BON DIEU SAUVE LE MALI. AMEN AMEN YARABI. MERCI BEAUCOUP.

  3. Ils ont intérêts (députés spoliés) à rejoindre le M5 dans son combat de libération. IBK est le seul trouble fait. En abrogeant le Decret de nomination de la Presidente de la Cour Constitutionnelle, Madame Manassa DAGNOKO, il croit résoudre la crise . Peine perdue , avant ces législatives, le pays était confronté à d’autres multiples crises nées de la mal gouvernance. Il faut aller en profondeur qui doit se faire sans IBK et son régime. Aujourd’hui force est de constater qu’IBK ne contrôle plus rien . Il croit au Cherif de Nioro M’Bouye HAIDARA , qui est à la conquête de ses intérêts personnels . Dans le fameux mini gouvernement le Cherif a exigé le maintien du Premier Ministre , Dr Boubou CISSE, du Ministre des Affaires Etrangeres , M. Tiebile Drame, du Ministre de la Defense et des Anciens Combzttants, le General Ibrahima Dahirou DEMBELE, le nomination du Ministre de l’Économie et des Finances , M. Abdoulaye DAFFE. Ce qui prouve à suffisance que la réalité du pouvoir est à Nioro du Sahel et non à Koulouba . Curieusement IBK critique l’Imam DICKO qui serait selon lui dans la logique de faire un coup d’État et instaurer l’État islamique au Mali. Ignorant superbement que le combat du peuple est ailleurs . Le peuple dans son écrasante majorité exige son départ et tout son système. Au lieu de rendre sa démission, il reste agripper à son fauteuil qui est sans valeur . Partout il passe , hué et insulté partout .

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