Petit à petit l’étau se resserre autour de
Dans sa volonté de se servir, l’équipe dirigeante de
Les faits
Depuis belle lurette,
Ébahis, les autres membres se posent un certain nombre de questions. Pourquoi et quand ces comptes ont-ils été ouverts ? À ces interrogations, une seule réponse se fait entendre. A savoir, le vol rien que le vol. Certains arguments militent bien en faveur de cette hypothèse. Car, pour faire sortir de l’argent, le compte officiel de
Les raisons de ces comptes
A la lecture des mouvements effectués dans les deux comptes, le mobile frauduleux ne ferait plus l’objet d’aucun doute. D’abord, le fait de cacher l’ouverture de ces comptes aux autres membres du bureau en dit long sur les motivations du trio infernal. Toute la gestion du bureau fédéral et des deux comptes dont la seule signature du secrétaire général suffit à faire sortir de l’argent est concentrée entre les mains du segal, du président et de son jeune frère Ousmane Sylla commissaire des courses.
L’un des comptes révèle un versement de 75 millions de FCFA de la paierie générale du trésor public. Cette somme était destinée à l’organisation du grand prix du cinquantenaire couru les 17 et 18 juillet derniers. Contrairement à cette fin, la plus grosse part de ces liquidités aurait pris une autre destination. En plus des 75 millions, la contribution d’autres structures apparait également sur le deuxième compte. Il s’agit de
Concernant la quote-part du PMU-Mali qui était le sponsor officiel de l’événement, aucune trace de sa contribution n’existe dans les deux comptes. Du coup, certains membres du bureau soupçonnent déjà l’existence d’un autre compte dans une autre banque de la place. A ce jour, le commissaire Ousmane Sylla petit frère du président de
En outre, une chose parait très bizarre. Il s’agit des différentes transactions effectuées par les membres de la fédération au niveau des deux comptes. A quoi jouent-ils? Certainement à brouiller les pistes. Malgré tout, les rémunérations des vainqueurs ont été revues à la baisse. Contrairement à ce qui avait été annoncé à la conférence d’avant compétition, au lieu de 500 000F, le vainqueur des demis cracks n’a reçu que 300. 000FCFA. Aussi, les frais de la compétition auraient été surfacturés. A titre d’exempte, la petite estrade métallique aurait couté la bagatelle de 13 millions de nos francs. De qui se moque-t-on?
Les autres malversations du bureau fédéral
A ces cas de dysfonctionnement et de fraudes s’ajoutent aussi des dérives visant à personnaliser la chose publique. Pour preuve, Mamadou Konaté aurait convié sa femme à la dégustation du gâteau. En effet, le restaurant de sa femme est devenu le lieu de rencontre forcé des lauréats. Toute la restauration des événements est passée de gré à gré à la princesse sans qu’elle ne réponde aux critères.
Le mutisme du département de tutelle
Il est triste de constater que dans notre pays, les autorités se signalent à travers un mutisme coupable. Cette indifférence risque un jour de leur couter cher et même très cher. Une fédération fut-elle celle de l’hippisme ne saurait faire partie du patrimoine de quelqu’un fut-il celui du secrétaire général adjoint de la présidence de
Enfin, de quoi et de qui Hamane Niang a-t-il peur pour prendre ces responsabilités? A défaut du vérificateur général, un audit doit être fait sur la gestion de cette fédération. En attendant, la plupart de propriétaires des chevaux sont en train de se regrouper pour se défendre par tous les moyens contre ces gangrènes de notre hippisme.
Sidi Yaya