Histoire : … du commerçant et de la 52

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    M.T. est enseignante à Djikoroni, mariée et mère de deux enfants.

    Depuis quelques semaines, elle est secouée par une violente fièvre qui la tient au lit. C’est pourquoi, M.T. qui vit avec son mari dans une maison de deux pièces, a demandé à sa bonne de passer désormais la nuit dans le domicile conjugal car son mari commerçant est constamment en voyage.

    Le 4 juillet dernier, l’état de santé de madame était critique. C’est pourquoi, notre commerçant, malgré sa présence dans la famille a aussi insisté pour que Bintou la bonne y passe la nuit. Ainsi, vers 23 heures du matin, madame allait de mieux en mieux après quelques injections.

    D’ailleurs, elle dormait déjà à points fermés.

    Notre commerçant a donc, pour ne pas déranger M.T. décidé de dormir dans l’autre pièce où est couchée Bintou la bonne. Ce qui ne semblait pas grave… Sauf que vers deux heures du matin, M.T. qui venait de se réveiller, entendait des "bruits étranges" et après avoir constaté que son époux n’était pas à côté d’elle sur le lit conjugal, elle s’empara d’une torche et se dirigea vers l’autre pièce.

    Un clic de la torche et le spectacle se présentait devant madame.

    Tous nus, son époux et la bonne faisaient "certaine chose". De toutes ses forces, madame cria au secours.

    Les voisins sont déjà à la porte et notre commerçant et Bintou comme hypnotisés étaient toujours dans la même position, malgré leurs efforts pour se libérer.

    Indignée, M.T. a alors ouvert la porte. Notre commerçant et Bintou n’arrivaient toujours pas à se libérer. Soubahanall murmuraient certains, ah kabako ! clamaient d’autres.

    Le couple était-il devenu fou ? Mais non, le problème était sérieux. Deux jeunes garçons s’introduisèrent dans la  pièce qu’on referma aussitôt. Et c’est seulement après une vingtaine de minutes que notre commerçant et sa bonne ont été "séparés". Pour fuir la honte, M.T. (guérie peut être sous l’émotion) et son mari ont déménagé du quartier.

    On raconte que la bonne a été renvoyée et que notre commerçant ne doit la continuité de son mariage qu’à l’intervention des notables du quartier.

       

    Boubacar Sankaré

     

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