Histoire de… sa femme le surprend dans les bras de sa bonne

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    Nous sommes à Sébéninkoro où vivent D. S. et sa famille. Mécanicien de son état, D. S. travaille dans une usine de la capitale. Jusque-là, il a été un bon père de famille. Ses deux filles sont à l’Université de Bamako. Son épouse, en plus du ménage, vend des galettes tous les matins devant la porte de leur maison. La joie et l’entente régnaient chez les S.

    Mais, depuis une semaine, cette atmosphère bon enfant s’est détériorée, car D. S, sur l’insistance de son épouse a engagé une servante afin de l’aider dans ses travaux ménagers. La bonne à tout faire avait la conscience professionnelle. Elle travaillait si bien qu’elle a forcé l’admiration de sa patronne.

    Propre et attentionnée, elle a un visage angélique en plus de ses rondeurs à faire écumer d’envie le plus chaste des hommes. Fatou, c’est le nom de la servante, faisait donc fureur dans son entourage. Malgré son statut de servante, elle était courtisée par des jeunes du quartier qui se disent à la mode.

    Tout comme ces derniers, D. S., a pris l’habitude de demander personnellement à la bonne de lui donner de l’eau pour se laver. Même pour boire, c’est Fatou et personne d’autre. Ainsi, D. S. a nourri un plan qui consistait à se faire passer pour malade pour rester à la maison.

    De son lit, il demanda à son épouse d’aller elle-même au marché lui trouver des tripes pour lui faire un bon bouillon anti-grippe. Dévouée et résignée, Mme S., ne se doutant de rien a obéi. Aussitôt partie au marché, D. S., comme sur un boulevard n’a pas perdu son temps. Les deux se sont retrouvés au lit. La partie engagée leur a fait oublier le temps. Sans se faire de souci, ils sont restés jusqu’au retour de Mme S. du marché qui comme à l’accoutumée s’introduisit dans sa chambre et… trouva son mari malade dans les bras de la jolie Fatou.

    La thérapie ayant son effet, D. S. n’a trouvé d’autres mots que de demander des excuses à sa femme. Mais, larmes aux yeux, Mme S. a rassemblé ses bagages. Elle se trouve actuellement chez ses parents à Bako-Djicoroni. Jusqu’à présent les deux filles de D. S. ne savent pas exactement les raisons de la fugue de leur mère. Quant à la bonne, elle est à la recherche d’un emploi, mais sa beauté et ses cambrures font d’elle un épouvantail aux yeux des femmes mariées.

    Idrissa Sako

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