Pour avoir volé la somme de 3 000 FCFA et un gris-gris… : Abdoulaye Guindo écope de 10 ans de prison ferme et son complice Sambourou Konta prend 3 ans

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    La Cour d’assises dans son audience d’hier, lundi 22 novembre, a  condamné Abdoulaye Guindo de 10 ans d’emprisonnement ferme et Sambourou Konta à 3 ans pour vol qualifié.

    Abdoulaye Guindo et Sambourou Konta sont des amis vivant à Siribala- Coro. Le 1er Juillet 2008, Sambourou vint parler à son ami d’une boutique qu’il aurait repérée et qui contiendrait beaucoup d’argent. Il lui assura qu’ils pourront la cambrioler sans risque connaissant bien les habitudes du propriétaire pour avoir travaillé chez lui.

    Après une courte hésitation, parce qu’il sortait de prison , Abdoulaye Guindo accepta finalement de participer au projet. Ils partirent donc nuitamment casser la porte de la boutique pour s’emparer de diverses marchandises, d’un magnétophone, d’une somme de 3.000F CFA et d’un gris-gris. Quelques jours plus tard, le propriétaire, à la recherche de ses biens, fut conduit  chez son ancien employé Sambourou.Après ce fut le tour d’Abdoulaye.

    Lorsqu’il s’est rendu au domicile de ce dernier, il le trouva en possession de son magnétophone. Aussitôt il alerta la gendarmerie. Interpellé, Abdoulaye Guindo reconnut les faits et avoua sa complicité avec Sambourou Konta.

      Il fut conduit par les gendarmes chez Sambourou Konta pour reconstituer le puzzle.  Comparu devant les assises pour y être jugé, Abdoulaye Guindo a été reconnu coupable des faits de vol et Sambourou Konta a été reconnu comme complice.  La Cour, dans sa clémence, leur a accordé le bénéfice des circonstances atténuantes. Ainsi, Abdoulaye Guindo, un récidiviste, a été condamné à 10 ans de prison. Tandis que son complice, Sambourou Konta, a écopé de 3 ans.

    Après l’audience, Me Hyacinthe Koné d’affirmer que même si cette affaire devait passer juridiquement devant les assises,  il faut reconnaitre que souvent on a l’habitude de correctionnaliser certains faits. En effet, selon lui, la Cour d’assises est en réalité la Cour qui juge les plus grands criminels.

    Or, souvent il se trouve qu’elle statue sur des faits de moindre importance.

    Bandiougou DIABATE

     

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