Victime d’une désapropriation hors du commun : Une femme tombe malade et échappe au pire…

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    Dimanche 3 novembre,  vers 11h du matin à Boulkassoumbougou, en Commune I du district de Bamako, une femme (que nous allons nommer A.S)  a été victime d’un cas de  vol, hors du commun. Pour avoir juste parlé à un inconnu, qui lui a abordé en demandant  une information,  ‘’ A.S’’  a eu la grosse surprise désagréable de sa vie.   Comme un miracle, la somme d’argent dans son sac de 105 000FCFA et son téléphone portable, se sont  tout simplement transformés en liasse de papier et cailloux.

    Incroyable,  mais vrai !  Bamako est devenu une ville à risque voire dangereuse. Cet acte montre que les malfaiteurs dans la capitale des trois caïmans n’ont aucune limite encore moins de moralité.

    ‘’A.S’’, une jeune dame sarakolé s’est fait dérobée de ses biens. Comme par magie, sa somme de 105.000FCFA s’est métamorphosée  en liasse de papiers et son smartphone en caillou après avoir juste parler à un inconnu, un monsieur sur une moto.

    « Il était 11h, le dimanche 3 novembre quand je suis partie récupérer la somme de 100.000FCFA à Boulkassoumbougou à côté de Montana. Ladite somme était de provenance de Congo Brazza de la part de mon frère dans le but de la remettre à une tante à Badalabougou » nous a-t-elle précisé.

    Selon la victime, c’est en cours de chemin qu’un homme lui a adressé la parole. Ce dernier, explique-t-elle, était à la recherche  d’une famille Sarakolé à Boulkassoumbougou. « Je lui ai répondu, que je suis aussi étrangère dans le quartier. Mais depuis après lui avoir répondu, je me suis sentie mal à l’aise » affirme ‘’A.S’’.

    D’après elle, c’est en faisant une escale à Djélibougou chez une sœur, lorsqu’elle ouvra son sac  pour téléphoner, le constat fut ahurissant pour elle. « Les 100 000FCFA venus du Congo, mes 5000 FCFA et mon téléphone portable  avaient tous été miraculeusement transformés. L’argent a été transformé en liasse de papier et le téléphone en cailloux » a-t-elle déclaré. Et d’ajouter : « Je n’en revenais pas ».

    Par ailleurs, il faut noter que ce cas n’est pas une première du genre à Bamako. Le commissariat du 3ème arrondissement en a bien d’autres dans son registre.  Rapproché, le chef de brigade de la recherche du 3ème arrondissement, le Capitaine Youssouf Coulibaly,  a soutenu avoir géré des cas similaires.

    De façon précise, il a cité le cas Mohamed Camara. Un malfrat, dit-il, qui a fait  plusieurs victimes en 2018 dans le district de Bamako. De même qu’un certain d’Alassane Touré, qui a fait fureur dans cette pratique en 2017.

    Selon lui, ce dernier qui  se faisait passé pour un maitre coranique, a converti la somme de 150 000 FCFA, d’un mécanicien en liasse de papier.

    Ainsi, face à ces situations de la magie noire ici à Bamako, c’est Dieu seul qui peut sauver les honnêtes citoyens.

    Par Mariam SISSOKO

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    2 COMMENTAIRES

    1. Je veux qu’il transforme le sable du nord en océan pour avaler les forces d’ occupations!

      Peut être que juste , les bandits ont des sacs similaires qu’ils changent au moment d’inattention des victimes

    2. Le verbe “ouvrir” est un verbe du 3ème groupe, donc un verbe irrégulier qui, à la troisième personne du singulier est “il ou elle ouvrit” et non ouvra!!! élémentaire chère journaliste!!!

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