Crise humanitaire : Le calvaire des déplacés du Camp de Niamana

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Les déplacés du camp de Niamana souffrent. Ils souffrent  du manque d’aliment nutritionnelle, de logements et d’habillements, en plus  des difficultés sanitaires. Nous les avaient écoutés.

Diadjé  Sidibé, chef des déplacés à Niamana : «Les conditions de vie dans ce centre sont très difficiles. Maintenant, chez nous ici, la manière que nous vivons n’est pas facile vraiment  parce qu’il y a manque de plusieurs choses de première nécessité. Vous voyez qu’on a faim c’est-à-dire il y a manque de nourriture, on ne sait  même pas quoi trouver. On a des difficultés sanitaires aussi parce qu’il y a l’hivernage, le moment que les enfants et les femmes tombent malades du paludisme à cause des moustiques et des saletés. Tout est dû au manque de moyens pour les  protéger. Nous avons  aussi le manque d’habillements et de nourritures.  Depuis qu’on est ici, des difficultés se présentent souvent.  Cette fois-ci, nous espérions voir les autorités, mais pour le moment, nous sommes tombés dans l’oubli. Notre souhait ardent n’est autre que la  satisfaction de nos besoins pour assurer notre vie. Souvent, il y’a des bonnes volontés qui viennent nous aider, mais c’est toujours insuffisant face au nombre des besoins ».

Kadidia Sidibé, une des déplacés : « Depuis qu’on est ici, il n’y a rien que nous puissions gagner pour nous satisfaire; ça vaut trois ans que nous sommes là, on ne trouve même pas la nourriture pour  vivre, tout le monde sait qu’on a des enfants à nourrir et on ne peut pas les abandonner. On n’a pas  d’autres moyens  parce que l’âge ne permet plus à plusieurs d’entre nous de travailler. Je vendais souvent le lait afin d’avoir mes condiment, mais certains  moments, c’est insuffisant aussi. Jusqu’à présent,  je vous demande de nous aider à trouver de l’habitation, de la nourriture ainsi que des habits. Sinon, on n’a pas de moyens de faire autres choses».

Soumana Dao (stagiaire)

Source : Plume Libre

 

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2 COMMENTAIRES

  1. @Tienkafô
    “Sortez et allez travailler comme manœuvres, ouvriers, apprentis, etc.” qui t’a dit qu’ils ne sortent pas pour aller se débrouiller ? Moi je visite ces gens avec des aides que je peux … j’avoue que je suis navré a chaque fois par la vue de ces centaines de petits enfants …. je me demande comment un pays digne de ce nom peut abandonner ces enfant de cette façon sous les bâches en plastiques et en plein marché de bétails! Ces réfugiés sont victime de la méchanceté discriminatoire du régime IBK, notamment de la politique criminel de SBM (chef de milice dosos) contre les peuhls du centre!

    Le régime IBK avait une haine particulière contre ces réfugiés c’est la raison pour laquelle ils ont été traités comme des animaux détestés dans les garbals de Niamana et de Faladié. Je vous jure de Dieu si c’était des réfugiés venus du mandée IBK aurait tout fait pour leur trouver des maisons ne serait ce que ne banco …de même que si c’était des sonrais venus de Gao ce criminel SBM (chef de milice dosos) aurait agit autrement en tant que PM …. mais hélas! Ils se sont dit a l’esprit c’est des peuhls (d’Amadou Kouffa.. les terroristes) ils ont cherché ils ont trouvé…. voila comment a traité des citoyens malien a par entière…. de simples paysans qui jusqu’ici avaient passé toute leur vie dans leurs propres villages sans rien demander ni a l’État ni a personne ..sauf d’être libre a vivre de leur propre moyen! Mais IBK et SBM vont rendre compte devant DIEU pour tout le tort qu’ils ont causé a ces pauvres réfugies!

  2. Sortez et allez travailler comme manœuvres, ouvriers, apprentis, etc., mais sortez et ne croyez pas que les autres sont responsables de votre condition.
    Pourquoi nous aimons tant nous morfondre et attendre tout des autres alors qu’on est bien portant? Pour les femmes on peut comprendre et même là c’est discutable, mais rien n’exonère un homme bien portant en âge de travailler. RIEN.
    SORTEZ!!!

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