Mali: Libération du représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) enlevé à Gao

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-Il a déposé à l’entrée de la ville de Gao par ses ravisseurs a indiqué à Anadolu, le Directeur régional de la santé de Ménaka, Dr Moustapha Sissoko

Le représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) de nationalité malienne à la Direction régionale de la Santé de Ménaka, retenu en captivité depuis le 23 janvier courant par des hommes armés a été libéré jeudi soir a déclaré, vendredi, à Anadolu le Dr Moustapha Sissoko, directeur régional de la santé.

Le Dr Moustapha Sissoko explique que « les ravisseurs de Dr Mahamadou Diawara l’ont déposé à l’entrée de la ville de Gao. Arrivé en ville, il nous a informé de sa libération ».

En outre, le directeur régional de la santé de Ménaka a précisé à Anadolu que « les conditions de la libération ont été discuté directement avec la famille de l’otage » affirmant que depuis son enlèvement les ravisseurs sont rentrés en contact avec sa famille.

Et Sissoko d’ajouter « nous, étant à Ménaka par peur, nous n’avons pas voulu nous associer ».

En effet, ce représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à la Direction régionale de la Santé de Ménaka, avait été enlevé le 23 janvier à Ménaka, au nord du Mali, par des hommes armés non identifiés, alors qu’il quittait le service à l’heure de la pause.

Il avait été conduit par ses ravisseurs à une destination inconnue.

« Nous avons remonté l’information de son enlèvement au gouverneur de la région de Ménaka et à la Direction nationale de la Santé afin qu’ils prennent des dispositions pour sa recherche », avait expliqué Dr Moustapha Sissoko à Anadolu.

Pour rappel, dans la nuit du 18 au 19 décembre 2022, un employé de Médecins sans frontières (MSF) de nationalité malienne, avait été enlevé à Gao au nord du Mali par des hommes armés non identifiés.

« Des hommes armés non identifiés sont entrés dans la base de MSF de Gao dans la nuit du 18 décembre. L’un de nos collègues ressortissant de la région qui se trouvait à la base a été enlevé », avait indiqué l’ONG.

En proie à l’insécurité depuis 2012, les enlèvements de personnes étrangères et locales sont fréquents au Mali. Les ravisseurs demandent souvent des rançons contre la libération des personnes enlevées.

SOURCE: https://www.aa.com.tr/fr

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