Un citoyen de tombouctou au Premier ministre modibo sidibé et à son gouvernement : «Protégez-moi contre les menaces de Bahanga et de ses amis cachés parmi nous»

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Un citoyen de Tombouctou qui se dit victime de menaces émanant des sympathisants de Bahanga a cru bon d’ouvrir cette au Premier ministre Modibo Sidibé et à son gouvernement pour qu’ils lui assurent assistance, protection et sécurité.

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 Excellence,

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 J’ai signé un article : Cri de cœur d’une victime d’Ibrahim Bahanga paru dans le journal Indépendant du 260907 sous le n°1806 a été pour moi un enseignement, où j’ai fait trois constats.

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 a- J’ai compris que la situation du Nord Mali préoccupe beaucoup plus la société civile malienne. Elle m’a soutenu, a compati aux douloureux faits que j’ai vécus et racontés dans l’article.

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 b- Le second constat est caractérisé par ce grand silence que les autorités politiques et administratives ont observé, depuis la parution de cet article.

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Or les hommes politiques sont les premiers abonnés de la presse privée, les services de renseignent de l’administration sont les premiers à analyser tous les journaux dès leur parution. Malgré tout, tous sont restés muets :

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Voilà comment l’article a été sanctionné en ce mois d’octobre que les mêmes autorités ont consacré mois de solidarité au Mali.

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 c- La publication de cet article a été très mal perçue par Ibrahim Bahanga, sa bande, et certainement par certains de ses sympathisants qui vivent cachés parmi nous, c’est pourquoi depuis la parution de l’article, je reçois des appels anonymes, des menaces verbales d’intimidations des mises en garde ; souvent ces appels sont marqués par éclats de rire, comme pour me dire c’est toi le perdant.

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 Il est certain que c’est par la grâce de Dieu que j’ai échappé à ces bandits lors de l’attaque. Ce jour là, au moment où mon chauffeur a été brûlé, je m’étais adressé à ces vandales chargés de nous tenir en respect en ces termes «Puisse que vous décidez de nous tuer laisser moi m’acquitter de la prière du magicien de ce jour’’ avant d’agréer ma demande ces criminels ont tiré plusieurs rafales par terre en face de nous regroupés, les mains en l’air. Puis un a brandi son arme de marque Kalachnikov contre moi au dos. Certes cet instant a été très palpitant pour nous. Je m’étais trouvé dans autre monde dépourvu de toute force, malgré tout, j’ai pu effectuer la prière. Au cours de cette prière au deuxième raakat sur trois, la citerne brûlée a éclaté et c’est en ce moment qu’est arrivé notre salut. Ces lâches ont pris peur suite à l’éclatement de la citerne, ils n’ont trouvé autre solution que de fuir.

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A l’époque une division du poste de commandement du comité de cessez- le feu (CCF) siégeait à Gossi.

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Ni ce fameux CCF, encore moins les service de sécurités basés à Gossi n’étaient venus à notre secours. Il a fallut à certains d’entre nous à la faveur de l’obscurité joindre à pied le poste de commandement de CCF. C’est finalement aux environs de 22h 00mn que les services de secours ont pu se rendre sur les lieux pour amener les blessés, les morts, et ceux qui étaient restés pour autres motifs.

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Aujourd’hui, des voix clandestines me menacent et m’intimident, pour avoir dénoncé condamné et demandé à l’Etat de me mettre dans mes droits. Je réponds aux auteurs de ces appels anonymes que leurs menaces ne m’ébranlent point. L’arme que je brandirais contre eux est la même prière que j’ai formulée lors de l’attaque. Aussi j’interpelle vivement son Excellence M. le Premier ministre et son gouvernement en leur demandant assistance, protection et sécurité. En dehors de Dieu, il n’y a que l’Etat qui a les moyens de remonter des appels anonymes.

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J’ai engagé un combat que je mènerais jusqu’au bout s’il plait à Dieu.

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J’implore Dieu pour qu’il assiste le Mali et détruise ses ennemis.

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 Amen.

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 Oumar Abdou

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Tél. 914 95 15

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Tombouctou

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