3ème session ordinaire de la cour d’assises dans la capitale du Miankala :rn Soixante affaires criminelles seront passées au crible

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    Les travaux de la 3ème session ordinaire de la cour d’assises de Koutiala dans la capitale du Miankala ont débuté ce lundi 26 novembre dernier dans la salle de spectacle de ladite localité. Et cela, jusqu’au15 décembre prochain.

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    A l’ouverture de ces travaux, la salle de 1200 places était archicomble. Hormis les autorités administratives, politiques, et nobles, il y avait plusieurs autres invités de marque venus de Bamako et d’ailleurs. Nous pouvons noter également une forte délégation constituée de juges, d’avocats et autres auxiliaires de justices tout cela encadré par un impressionnant dispositif de force de l’ordre qui ont fait le déplacement dans la capitale de l’or blanc.

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    A cet effet, pendant une vingtaine de jours,  soixante affaires criminelles seront jugées. La soixantaine concernent cent trois (103) accusés. Il faut ajouter à ceux-ci, neuf cas de viols qualifiés, douze cas de viols, trois cas de meurtres, cinq cas d’assassinats, deux cas d’association de malfaiteurs, huit cas de coups mortels, trois cas d’abus de confiance, de  faux et usage de faux, pour ne citer que ceux-ci.

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    Dans son discours d’ouverture, le Procureur Général (PG), a beaucoup insisté sur la lutte contre l’insécurité dans notre pays, notamment, les chauffeurs de taxi, de cars, de SOTRAMA, et de moto cyclistes qui ne respectent pas le code de la route et qui provoquent des accidents mortels. Et le PG de signaler « que l’insécurité n’est pas seulement à ce niveau ; qu’elle se trouve aussi au niveau des magistrats, des avocats, des notaires et des huissiers en déliquescence avec le non respect de la déontologie et leur serment et qui tordent le coup au droit au profit du mensonge », a poursuivi l’orateur. Le PG a promis que les criminels de grands chemins, les voleurs, les détenteurs d’armes sans autorisation, les escrocs de tout acabit, trouveront la justice malienne sur leurs chemins. « Ils seront traqués, déférés et jugés avec la dernière rigueur », a-t-il conclu.

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    Sidiki Diabaté, CP à Koutiala

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