Omvs : lancement du PGIRE : Faire du bassin du fleuve Sénégal une zone où il fait bon vivre

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    «Il est temps malgré l’impatience des populations de faire le choix d’un processus qui tranche avec le saupoudrage diffus qui nous a beaucoup porté préjudice». Ces propos du haut commissaire de l’Omvs, le mauritanien Mohamed Salem Ould Merzoug auront tout leur sens ce mardi 20 mars 2007 à Dakar avec le lancement du Pgire (Programme de gestion intégré des ressources en eau et de développement des usages à buts multiples dans le bassin du fleuve Sénégal). rn

    D’un montant total de 100 milloins de dollars Us, dont 70 millions de dollars Us apportés par la Banque mondiale, ce programme de l’Omvs (Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal) est d’une durée de dix ans repartie en deux quinquennats. De toute évidence, il s’agit d’un projet de grande envergure devant permettre à la population des Etats membres de bénéficier au mieux des effets induits des aménagements structurants.

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    De sa création le 11 mars 1972 à nos jours, l’Omvs a construit, à coût de milliards Fcfa, des ouvrages majeurs comme les barrages de Manantali et de Diama. L’Organisation est unanimement citée en exemple en matière d’intégration en Afrique et même dans le monde. La population riveraine du fleuve Sénégal attendent, aujourd’hui plus qu’hier, tirer le maximum de bénéfice des ouvrages ainsi réalisés. Et l’Omvs, sous la direction de M. Merzoug n’a jamais mieux à même de satisfaire les préoccupations des populations.

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    Le progrramme qui sera lancé ce mardi couvre l’ensemble du bassin du fleuve Sénégal et comprend un éventail d’activités à mener au niveau régional, national et local. Ces activités portent sur le développement d’une petite hydraulique visant à améliorer la disponibilité des ressources en eau (construction de mini barrage, ouvrage de vidange et remplissage de cuvettes, réhabilitation et installation de station de pompage, aménagement de digues et de périmètre, etc). L’amélioration de l’environnement le long du fleuve ainsi que des activités de lutte contre la pauvreté par la création de revenus sont également au cœur du programme.

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    «Vous savez, l’eau est le cœur et la raison d’être de l’Organisation. Se préoccuper de sa gestion est une exigence», disait le haut commissaire de l’Omvs.  Il s’agit d’une eau que draine le fleuve Sénégal avec une constellation de rivières et de mares dont la gestion requiert une implication de l’ensemble des acteurs qu’il s’agissent des Etats (Mali, Mauritanie, Guinée et Sénégal), des collectivités locale, des Ong ou de toute autres structures actives. La réalisation de ce programme appelle donc l’implication de tous les acteurs de développement au niveau des quatre Etats membres de l’Omvs.

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    (Suite de la page une) Dans sa première phase, son exécution vise la consolidation et la modernisation des structures et outils de l’Omvs, la création d’activités génératrices de revenus grâce à l’usage multiple de l’eau et enfin le développement et la planification du schéma d’aménagement et de gestion des ressources en eau du bassin dans son ensemble. Dans sa seconde phase, il sera réalisé de grandes infrastructures dans huit régions : Manou et Labé en Guinée, Kayes et Bafoulabé au Mali, Gorgol et Trarza en Mauritanie et Matam et Dagana au Sénégal.Le haut commissaire de l’Omvs avait annoncé 2007 comme une année décisive.

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    Et nous y voilà avec le lancement de ce programme qui emporte l’adhésion de l’ensemble des partenaires bailleurs de fonds décidés à accompagner les Etats membres dans leur volonté de faire du bassin du Sénégal un espace de développement et d’intégration. Tout cela, comme le dira le haut commissaire Merzoug «correspond à ma fibre panafricaniste et à ma conviction du rôle moteur que peut jouer l’intégration africaine dans l’adaptation et la résistance à la mondialisation». L’homme auquel les chefs d’Etats de l’Omvs viennent de renouveler leur confiance pour les quatre prochaines années sait à quoi il est appelé : faire du bassin du fleuve Sénégal la zone où il fait le plus bon vivre en Afrique.

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    Belco TAMBOURA

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