La fin des élections générales, la nomination du Premier ministre, la nomination des Ministres du Gouvernement ont été des moments d’intenses discussions au sein des partis politiques. Mais aussi des périodes de recomposition politique. Après ces moments stratégiques, la quasi totalité ou les plus grands partis cherchent à se positionner, à se redonner une nouvelle santé. Comment s’y prendre ? L’Adéma PASJ est à pied d’œuvre et concocte déjà quelques choses pour l’avenir.
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Les déchirures, les combats de positionnement ont été la sève nourricière des élections générales. Plusieurs partis politiques semblent en faire les frais. Quelques mois après, des actions semblent entreprises pour racoler les morceaux. A ce sujet, le plus grand parti de l’échiquier politique national est à pied d’œuvre. Car, ne jurant désormais que de la récupération du pouvoir perdu en 2002. Et l’on chuchote déjà que l’état de grâce doit obligatoirement prendre fin en 2012 avec la fin de l’ultime mandat du président ATT.
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Ainsi, comme nous l’a dit ce cadre Adéma proche de ATT: «Nous étions tous partants pour un soutien indéfectible à ATT pour tordre le cou à la Constitution afin qu’il puisse se représenter. Dans l’objectif de pouvoir mieux exécuter son PDES qui est un véritable projet ambitieux, s’il est mieux géré, pour notre pays. Mais, nous avions été déçus par la succession des événements qui viennent d’avoir lieu. Donc, nous allons nous battre pour nous-mêmes au Pasj et non pour lui. C’est pourquoi, il a officiellement dit à Djibril Tangara de créer son parti dont il avait même donné un nom». Le ton est donc donné.
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A défaut de refaire l’Adéma initiale, on s’emploie avec tous les moyens de bord à redorer le blason du parti africain. Qui, il faut le dire clairement, est à la base de tous les désagréments causés à notre démocratie. Par le fait que le parti a successivement trahi ses propres fils au profit d’un indépendant à travers quelques hommes. C’est pourquoi, des réunions claniques sont aujourd’hui monnaies courantes au sein du parti. D’ailleurs, selon certaines sources, un appel pressant a été lancé à certains exilés de revenir. L’histoire leur ayant donné raison. Il s’agira alors de mieux préparer le congrès qui se reporte indéfiniment. Sans qu’il ne soit le congrès de tous les dangers, ce serait certainement le congrès du renouveau du parti. D’autant plus que, les différents acteurs (chefs de clans) s’activent chacun à pouvoir mieux positionner son poulain.
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En attendant les retrouvailles, plusieurs cadres des partis sortis des entrailles de l’Adéma originale semblent opter pour le retour à la source. Déjà, vu qu’il y a les frustrés, les angoissés, les déçus, des derniers événements politiques sont en train de donner d’autres lignes directrices à leur base électorale.
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B. DABO
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