Présidence de l’Assemblée : Après IBK à qui le tour ?

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Le verdict final et sans appel de la Cour constitutionnelle est donc tombé vendredi 11 août 2007, tard dans la nuit. La configuration de la nouvelle Assemblée est connue officiellement. Le parti en tête est l’Adéma -Pasj avec 51 députés, suivi de l’Urd 35  et le Rpm 11.

Les indépendants sont au nombre de 14 (la Cour ayant validé la liste Billy Touré de Goundam). Nous ne sommes pas au tiercé mais il y a un chiffre caché, c’est celui du nombre de députés du Mouvement citoyen (Mc). D’aucuns parlent de plus 20 élus Mc. Reste le Mpr du docteur Choguel qui se renforce d’un député (8) ainsi que le Cnid (7). Le rapport de force est connu. Les élus du Parena (4), de la  Sadi (4), du Miria (2), du Barica (2), du Psp (2), du Bdia (1), Rnd (1), Pcr (1) et l’Us-rda (1) ne devraient pas changer grand-chose. En tout cas, pas dans la guerre de positionnement pour le perchoir qui se jouera entre l’Adema et l’Urd. Si guerre il y a lieu. rn

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A l’Adema, les noms de Dioncounda Traoré, Assarid Ag Imbarcawane et récemment de Lancéni Balla Keïta sont cités. De sources proches du milieu, le « tyrannosaure » politique de l’Assemblée (près de 30 ans), Assarid serait en train de se positionner pour la tête de l’An. L’enfant de Gao croit sûrement en ce que disent les uns et les autres sur sa qualité de bibliothèque de l’An et sur sa durée au poste de deuxième vice président (10 ans).  Mais le hic est que n’est pas président de l’Assemblée qui le veut. Si le parti de l’Abeille parvient à dissiper le nuage avant le jour « j », tant mieux. Dans le cas contraire, le Pr Dioncounda Traoré n’aura rien à craindre devant «son adversaire». Et puis, sans aucune ethnocratie, ni aucune xénophobie, le Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct), la huitième institution républicaine est pilotée par un Tamacheck.

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En cas d’empêchement du président de la République, c’est le président de l’Assemblée qui assure l’intérim. Aux uns et aux d’en juger. Est-il vraiment nécessaire de créer des problèmes là où ce n’est pas nécessaire ?  Quant à Lancéni Balla Keïta, ancien ministre du gouvernement IBK, son cas mérite bien réflexion. Parti de l’Adema pour le Rpm, il est revenu à l’Adema et s’est fait élire sur la liste Adema à Kati. Il revient aux « abeilles »  d’en tirer toutes les conséquences de son nomadisme. 

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Par ailleurs, des rumeurs font état d’un probable désistement  de l’Urd au profit de l’Adema. Selon les mêmes sources, le président de l’Urd, Younoussi Touré aurait surtout un penchant pour la questure. Si tel est le cas, c’est de bonne guerre, parce que cet ancien Premier ministre du premier gouvernement Alpha de 1992 n’est pas en terrain inconnu pour avoir passé la plupart de sa carrière dans les institutions financières. Dans tous les cas, rien n’est gagné d’avance, car, en cas de mésentente, les jeux d’alliance peuvent intervenir.

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Maïmouna Danioko

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