Candidature de Bouga : L’épilogue d’un règlement de compte entre un père et son fils

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Pour certains proches de la famille de l’ex président Moussa Traoré, la candidature de son fils Bougadary Traoré Bouga sous la bannière politique de la Convergence africaine pour le renouveau (CARE) est loin d’être un hasard ou une conviction réelle pour Koulouba. Elle découlerait plutôt, de la manifestation d’un règlement de compte entre lui et son père.

  Après une enfance difficile au côté de sa maman, Cheick Bougadary s’est frayé son chemin sans son père de président. Après avoir encaissé sans oublier, l’homme aurait décidé enfin de contrarier de la plus belle des manières son père Moussa Traoré. Pour cela, il ne manque pas d’occasion pour rappeler ses relations difficiles avec son père. Depuis un certain temps, les discours de Bouga annonçaient déjà les signes d’un divorce consommé depuis belle lurette. Dans notre société, il y a des signes qui ne trompent pas. En affirmant haut et fort que : « Dieu ne m’a pas demandé si je voulais être le fils de Moussa… », il étalait au grand jour ses divergences avec son père l’ex président Moussa Traoré.

Le seul soutient de son père à son beau fils est loin d’être l’unique cause de se désamour paternel. En effet, il semblerait pour des raisons sociales, que Bouga a été dans l’ombre des autres enfants du Général Moussa Traoré pour des raisons que nous préférons taire. Sans avoir vécu dans le luxe de Koulouba, à l’image des ses autres frères, Bouga aurait fait son enfance dans l’anonymat à Hamdallaye. Après avoir encaissé, sans oublier, Bouga a été explosé de colère face au refus de son géniteur de le soutenir dans sa campagne pour Koulouba. Pour se venger, il a décidé non seulement d’être candidat en 2012, mais aussi de tenir de tel propos à l’endroit de son père.

 

Le seul objectif de Bouga serait de contrarier son père d’abord ensuite de mettre en mal la cohésion au sein du clan de l’ex président. En ajoutant que son père a ses héritiers au sein de l’UDPM, ne jette t-il pas de l’huile sur le feu d’un passé encore fumante ? De toutes les façons, il est connu de chez nous, qu’il est difficile devenir président sans la bénédiction de son père. Bouga réussira–t-il à faire exception à cette règle ?


Wait and see…

A suivre !


Lamine Diallo

 

 

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